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Par Lisez, publié le 26/09/2022

23 romans qui vous plongent au cœur de la Seconde Guerre mondiale

Il y a ceux qui ont résisté, ceux qui se sont cachés, ceux qui ont gardé espoirs… À travers des points de vue différents, ces récits vous plongent au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Nous vous avons sélectionné 23 romans poignants sur cette période sombre de l’Histoire.

 

 

Guetter l'aurore, Julie Printzac

Guetter l'aurore
Été 1941. Les Brodsky, une famille juive originaire de Russie, ont fui la zone occupée et la menace nazie pour se réfugier dans le sud de la France. Mais, brutalement rattrapés par les nouvelles lois de Vichy, ils se retrouvent en résidence forcée à Saint-Girons, au pied des Pyrénées, dans une grande demeure délabrée.
Peu à peu, la vie s’organise. Esther, l’aînée des enfants de la famille, rencontre Clara. L’heure est à l’adolescence, aux premiers émois et aux grandes amitiés. C’est également le temps de l’engagement dans la Résistance, des luttes pour survivre, mais aussi des rafles… Dans la tourmente, Esther et Clara feront tout pour rester maîtresses de leur destin. Mais c’est compter sans la brutalité de l’Histoire.
Des décennies plus tard, la petite-fille d’Esther, Deborah, surprend sa grand-mère qui, dans un moment d’égarement, crie un prénom : Clara. Mais lorsqu’elle la questionne, Esther se mure dans le silence. Troublée, Deborah va alors tenter par tous les moyens de reconstituer l’histoire de sa famille et de remonter le fil de ce passé si longtemps gardé secret.

 

Sachez que nous sommes toujours là, Esther Safran Foer

Sachez que nous sommes toujours là
Esther Safran Foer a grandi dans une famille dans laquelle le passé n’existait pas. Ses parents, rescapés de la Shoah, ne parlaient jamais de ce qu’ils avaient vécu. Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’elle parvient à combler les silences de son enfance.
 
Esther apprend fortuitement qu’avant la guerre, son père était marié avec une autre femme et qu’ensemble, ils avaient eu une fille. Elle est bouleversée d’apprendre l’existence de cette femme et de cette sœur inconnues, assassinées par les nazis. Esther décide alors de se mettre à la recherche de ce passé familial insoupçonné et de redonner une existence à ces deux personnes rayées de l’histoire.
 
Munie de quelques photos et d’une carte dessinée à la main, elle se met en quête de réponses et se rend en Ukraine. C’est ce voyage, empreint de tristesse et d’illuminations, qui l’aidera à donner une vie et un visage à ces inconnues, à les sortir de l’oubli et faire vivre leur souvenir. Une quête de vérité qui a inspiré à son fils Jonathan Safran Foer l’écriture de son best-seller Tout est illuminé.

 

Ombres portées, Ariana Neumann

Ombres portées
À Caracas, dans le vaste domaine familial, Ariana Neumann, huit ans, joue à l'espionne. En fouillant dans les affaires de son père, Hans, elle trouve une pièce d'identité. Elle reconnaît son père jeune homme, mais il porte un autre nom. Effrayée, elle tait cette découverte et s'efforce de l'oublier. Des années plus tard, à la mort de son père, Ariana retrouve ce mystérieux document dans une boîte contenant des photos, des lettres et d'autres souvenirs de la jeunesse de celui-ci à Prague. Elle mettra près d'une décennie à trouver le courage de faire traduire cette correspondance. Ce qu'elle découvre la propulse dans une quête pour découvrir l'histoire de sa famille, la vérité sur son père et les raisons de son silence...

 « Dans ce récit parfaitement maîtrisé, la tragédie monstrueusement banale des Neumann se lit comme un thriller sans effet de manches. Un poignant témoignage d’amour filial, doublé d’un périple intime au cœur de l’Histoire. » Télérama
« Une histoire pudique et exemplaire de la Shoah. » Dernières Nouvelles d’Alsace

Traduit de l'anglais par Nathalie Peronny.

 

Charles, 1943, Florence Medina et Mary-Gaël Tramon

Charles, 1943 - Lecture roman jeunesse histoire - seconde guerre mondiale - résistance - Dès 8 ans
1943. Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père. Cela fait déjà trois ans que l’armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets… notamment ceux d’un habitué du Jardin, le colonel Kruger. Alors quand l’occasion se présente d’utiliser ce qu’il sait pour aider la Résistance, le garçon n’hésite pas ! Une mission à la fois, en secret et avec l’aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays…

Dans la même collection, découvre aussi À nous la Bastille ! et La Tour de Jeanne.

* Prix des Embouquineurs 2022
* Prix des petits champions de la lecture 2023
* Prix des jeunes lecteurs du Salon du Roman Historique de Levallois 2023
* Prix papyrus 2023

 

Nous, les Allemands, Alexander Starritt

Nous, les Allemands
Je n’ai pas été un nazi. Ce que je veux te raconter ne concerne ni des atrocités, ni un génocide. Je n’ai pas vu les camps de la mort et je ne suis pas qualifié pour en dire un seul mot. J’ai lu le livre de Primo Levi sur ce sujet, comme tout le monde. Sauf qu’en le lisant, nous, les Allemands, nous sommes obligés de penser : Nous avons commis cela.
 
Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et puis, un jour, Meissner s’est décidé à raconter.
 
Sa vie de soldat sur le front de l’Est, les débuts triomphants, l’esprit de corps, l’ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l’année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l’appartenance à une nation, l’espoir d’une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s’écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d’expier la faute de tout un peuple.

 

Un jeune homme si tranquille, Yves Viollier

Un jeune homme si tranquille
J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. « Est-ce que tu as parlé à tes amis ? » Il m'a répondu : « Je n'ai pas encore osé... »
 

Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans ce bourg dont le narrateur est le maire, comme un ami de toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille. Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien.
La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été ce théâtre où il a joué un rôle funeste.

Écrivain de l’épure, Yves Viollier, avec ce texte chaleureux et glaçant à la fois, dont le sujet est dessiné avec la plus grande humanité, pourrait prendre pour sienne la devise simenonienne : « Comprendre et ne pas juger. »

 

Les Lueurs du lendemain, Jennifer Cody Epstein

Les Lueurs du lendemain
Berlin, 1933. Amies depuis leur plus tendre enfance, Ilse et Renate, deux adolescentes, sont confrontées aux bouleversements provoqués par la montée du nazisme. Séduite par l’esprit de corps et l’idéal prônés par les Jeunesses hitlériennes, Ilse incite Renate à s’enrôler, mais celle-ci, juive, est cruellement rejetée. Lorsque les lois de Nuremberg sont promulguées, les jeunes filles se retrouvent alors ennemies malgré elles… New York, 1989. Ava, la fille d’Ilse, hérite des lettres écrites par cette dernière à Renate. En les lisant, elle plonge avec stupeur dans l’histoire de cette femme qui n’a jamais su l’aimer. Fresque haletante et poignante, Les Lueurs du lendemain se penche sur les retombées intimes et invisibles du nazisme, et sur les conséquences dévastatrices des choix faits durant les heures les plus sombres de l’Allemagne.

"Ce récit terrible et humain le confirme, comme se confirme cette intuition : l’Histoire narrée par les femmes ne se contente pas de raconter des faits, elle explore toujours les zones intimes de l’être,  qui sont les moteurs de cette dernière."
Gérard de Cortanze, HISTORIA 


"Une belle amitié au péril de l'idéologie (...). Un roman très fort, très poignant."
LA MANCHE LIBRE

 

Si c'est un homme, Primo Levi

Si c'est un homme

« On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce.
C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur.
Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité. »
Angelo Rinaldi

« Ce volume est aussi important que la Bible. Un Livre fonda une religion humaniste il y a des millénaires. Un autre Livre raconte la fin de l'humanité au XXe siècle. » Frédéric Beigbeder

 

La Voleuse de livres, Markus Zusak

 

Dora 1 - Chasseuse de nazis, Minaverry

Dora 1 - Chasseuse de nazis - Bande dessinée d'espionnage - Nazisme
Allemagne, 1960. Dora, jeune juive dont le père est mort en camp de concentration, travaille comme archiviste au Berlin Document Center. Confrontée à l’horreur des crimes nazis, elle entreprend sa propre enquête. Elle rejoint sa mère en France, se lie à un groupe de jeunes communistes de Bobigny, puis fait la connaissance d’un espion israélien qui lui propose de partir en Argentine sur les traces de Mengele, le célèbre médecin nazi d’Auschwitz… À travers ces rencontres et ces aventures, Dora reconstitue une partie de sa propre histoire et passe de l’adolescence à l’âge adulte. Réédition du premier tome d'une série captivante.

 

Pour l'honneur des Rochambelles, Karine Lebert

Pour l'honneur des Rochambelles
En 1944, Alma s’est enrôlée parmi les Rochambelles, ces infirmières et ambulancières de la 2e division blindée. De l’Angleterre aux plages du Débarquement, de Paris à l’Allemagne, elle est au plus près des soldats et des combats.
À 96 ans, alors qu’elle assiste à une cérémonie de remise de médaille pour son héroïsme, Alma est victime d’un malaise. Avant de s’effondrer, elle demande pardon à une certaine Lucie. Sa petite-fille, Marion, va enquêter pour tenter de comprendre le sens de cette dernière parole et le douloureux secret qu’elle renferme…

 

La Désobéissance d'Andreas Kuppler, Michel Goujon

 

L'Étrange Garçon qui vivait sous les toits, Charlotte Bousquet, Christine Feuret-Fleury & Fabien Fernandez

L'Étrange Garçon qui vivait sous les toits - Roman Seconde Guerre mondiale - collaboration - confinement - dès 12 ans
Lorsque son père médecin l’envoie chez Arlette, une ancienne infirmière de 93 ans à l’internet vacillant, Nina est persuadée qu’elle va vivre le pire des confinements. Mais bientôt, alors qu’elle fouille dans la cave pour tromper son ennui, la jeune fille découvre dans une malle la photo jaunie d’un garçon… qu’elle a déjà croisé dans l’escalier.
Ce portrait replonge Arlette dans un douloureux passé, celui de la guerre, d’un amour interdit et d’une blessure jamais refermée. Nina a-t-elle vraiment pu rencontrer Natan, cet adolescent juif qui a vécu caché dans l’immeuble pendant la Seconde Guerre mondiale ? Sauront-ils tous les deux dénouer les fils des sombres événements qui se sont déroulés 78 ans plus tôt ?

 

La Messe allemande, François Eurly

La Messe allemande
Prisonnier dans un oflag allemand en 1940, Joseph, un officier français, est amené à dire la messe à ses compatriotes. D’évidence, cette charge d’aumônier l’interroge et le bouleverse. Ce trouble affecte les relations qu’il noue avec ses compagnons : Paul, le curé breton qu’il remplace, Henri l’instituteur, Abel le militaire de carrière…
Qui est véritablement Joseph ? Pourquoi voue-t-il à Werner, l’officier allemand, une si grande reconnaissance ?
Ce huis clos au cœur d’un conflit mondial met au jour le rapport intime de chacun à la spiritualité et exacerbe les tensions entre les hommes. Comment rester soi-même quand l’histoire nous commande de survivre ? Entre affabulation et vérité, ce roman de la mémoire explore de manière obsédante les doutes des existences et la fidélité des âmes.

 

Déjà, l'air fraîchit, Florian Ferrier

Déjà, l'air fraîchit
1946. Hitler est mort, l’Allemagne plonge dans l’abîme.
Elektra, jeune allemande, bibliothécaire-expert pour la SS, attend son jugement par les alliés. En prison, elle revit son existence, hantée par l’absence de son père, et à travers elle, la montée du nazisme, l’occupation en France et la vie parisienne tant appréciée outre Rhin…
Dans une Europe dévastée par la guerre, Elektra tente de diriger sa vie et de s’émanciper.
Témoin privilégié de la voracité des services de spoliation dans l’Europe entière, alors que la défaite semble inéluctable, finira t’elle par prendre conscience de la brutalité de ce monde meilleur pour lequel elle pense œuvrer ?
 

 

L'Heure des spécialistes, Barbara Zoeke

 

La race des orphelins, Oscar Lalo

La race des orphelins
Je m’appelle Hildegard Müller. Ceci est mon journal.
Je m’appelle Hildegard Müller. En fait, je crois que je ne m'appelle pas.
J'ai soixante-seize ans. Je sais à peine lire et écrire. Je devais être la gloire de l'humanité. J'en suis la lie.

 
Qui est Hildegard Müller ? Le jour où il la rencontre, l’homme engagé pour écrire son journal comprend que sa vie est irracontable, mais vraie.
 
J’ai besoin, avant de mourir, de dire à mes enfants d’où ils viennent, même s’ils viennent de nulle part.
 
Oscar Lalo poursuit son hommage à la mémoire gênante, ignorée, insultée parfois, toujours inaccessible. Il nous plonge ici dans la solitude et la clandestinité d’un des secrets les mieux gardés de la Seconde Guerre mondiale.

 

Et nous sommes revenus seuls, Lili Keller-Rosenberg

Et nous sommes revenus seuls
Quand nous sommes revenus, nous ne pouvions parler à personne de cet enfer, de ces souffrances quotidiennes, de cette vie de bêtes battues que nous avions menée pendant près de deux ans dans une inhumanité indigne et impardonnable. Nous étions traumatisés et nous nous taisions. Et si, par hasard, nous nous risquions à évoquer ce passé si cruel, on ne nous croyait pas, on doutait de nos dires, on pensait que nous rajoutions des souffrances. De n’être pas crus nous vexait terriblement et, pendant longtemps, nous nous sommes tus. Puis j’ai beaucoup réfléchi : afin que la vie ait un sens après ce passé ignominieux, il me fallait témoigner pour révéler à tous, au monde, cette tragédie à nulle autre pareille. « Plus jamais ça », ont dit tous les déportés au retour des camps, et pourtant…

Lili Keller-Rosenberg, 89 ans, vit à Lille. Elle consacre sa vie à témoigner auprès de collégiens et de lycéens dans toute la France. Un collège porte son nom à Halluin (Nord).

 

L'armée des ombres, Joseph Kessel

L'armée des ombres
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Londres, 1943, Joseph Kessel écrit L'Armée des ombres, le roman-symbole de la Résistance que l'auteur présente ainsi : « La France n'a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n'a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie. (...)

Jamais la France n'a fait guerre plus haute et plus belle que celle des caves où s'impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d'où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres.

Tout ce qu'on va lire ici a été vécu par des gens de France. »

 

Le journal de Renia, Renia Spiegel

Le journal de Renia
Pologne, 1939. Renia Spiegel a 15 ans et commence à tenir un journal. Elle couche sur le papier ses préoccupations d’adolescente : l’école, ses meilleures amies, ses rêves d’avenir. Apprentie poète, elle parsème son journal de ses œuvres.
Au fil des pages et des mois qui passent, les sujets se font plus graves. Pour Renia, qui est juive, et sa famille, les conditions de vie se détériorent. Jusqu’à ce que peu à peu, l’angoisse s’immisce entre les tranches de vie quotidienne. Autour de l’adolescente, l’étau se resserre et le danger se rapproche. L’horreur finira par la rattraper en juillet 1942 lorsque, cachée par la famille de son petit ami, elle sera dénoncée par un voisin. Renia meurt à l’âge de 18 ans, tuée par la Gestapo, laissant derrière elle un témoignage poignant.
Traduit pour la première fois en français, Le Journal de Renia est un document aussi nécessaire que bouleversant. Conservé par le petit ami de Renia puis transmis à sa mère qui n’aura pas le courage de le lire, il sera longtemps laissé de côté. Près de quatre-vingts ans plus tard, il est enfin publié.
 

 

Un été nazi, Léon Cornec

 

Deux femmes dans la tourmente, Teresa Messineo

Deux femmes dans la tourmente
Jo et Kay se sont rencontrées à New York au cours de leurs études d’infirmière à la fin des années 1930. Désireuses de partir à l’aventure, les deux jeunes femmes s'engagent aux côtés des Alliés. C'est là que leurs chemins se séparent.
Jo est envoyée sur le front de l’Ouest, en France, où elle doit superviser un hôpital de fortune comptant six blessés : des vies fragiles pour lesquelles elle représente le seul espoir et qu’elle entend protéger jusqu’au bout.
Kay est envoyée à Hawaï. Après une parenthèse enchantée sur les plages de sable blanc, l’attaque de Pearl Harbour signe pour elle le début du cauchemar : prisonnière des Japonais, elle est déportée dans un camp à Manille.
Dans l’horreur des corps mutilés, de la maladie et de la famine, chacune s’accroche à sa vocation, mais aussi à l’amour et à l’amitié, pour trouver le courage de supporter l’insupportable. L’espoir sera-t-il plus fort que la mort ? Que restera-t-il de leur précieux lien après ces années de séparation et de souffrance ?

 

Derniers témoins, Svetlana Alexievitch

Derniers témoins
De tous les textes de Svetlana Alexievitch, celui-ci est le plus déchirant. Car qu'y a-t-il de plus terrible que l'enfance dans la guerre, de plus tragique que l'innocence soumise à l'abjection de la  violence ?  Les personnages de ce livre ont entre trois et douze ans. Garçons et filles, ils ont grandi au cœur des ténèbres du plus inhumain des conflits ; cette Seconde Guerre mondiale dont les plaies restent toujours béantes soixante ans après.  Il a fallu à Svetlana Alexievitch près d'un quart de siècle pour mettre un point final à ce monument de la littérature, dressé pour commémorer la plus injuste des souffrances.  Derniers témoins change notre regard sur l'histoire, sur le monde, sur la guerre, sur l'enfance, sur la vie.

« De ces récits d’une authenticité désarmante, Svetlana Alexievitch fait des livres, bouleversants, dérangeants, des livres de combat. » Télérama
 

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