Que ce soit pour vous évader dans le paysage breton ou pour retrouver votre commissaire préféré, nous vous donnons quatre bonnes raisons de plonger dans cette nouvelle enquête !
Belle-Île-en-Mer… Belle et secrète
« Il n’y a nulle part sur Terre une telle diversité naturelle contenue sur quelques hectares. C’est comme un condensé de Bretagne ; plus petit et d’autant plus puissant. » Ainsi parle Le Ber, fidèle inspecteur de Dupin. Sur les pas du commissaire, mettez le cap sur Belle-Île, la bien nommée, avec ses falaises abruptes, sa fière citadelle, ses ports au charme fou, ses intérieurs secrets. Découvrez son versant mystique avec Jeanne et Jean, menhirs qui racontent la légende d’un amour interdit défiant le temps. Au cœur de l’île, ses habitants qui veulent en préserver l’âme mais aussi ceux qui ont contribué à son histoire, tel le peintre Claude Monet qui immortalisa ses fameuses Aiguilles ; telle celle qui fut surnommée par les Bellilois « la Bonne Dame de Penhoët ». Car la grande Sarah Bernhardt a eu le coup de foudre pour ce bout de terre en 1894. Elle tient un rôle certain dans cette nouvelle énigme...
Une intrigue qui harponne
Quelle unique raison peut convaincre Dupin à embarquer, lui qui déteste naviguer ? Une enquête bien corsée. Qui a tué Patrick Provost, éleveur de moutons à Belle-Île ? Détestable et détesté, Provost n’est nullement regretté par ses voisins du hameau de Islonk ; chacun avait un bon mobile de lui en vouloir. Sinon de le tuer.Notamment son épouse qui souhaitait divorcer ; les propriétaires d’une distillerie de whisky empêchés par la victime de construire un atelier de céramique ; un berger en mal de reconnaissance ; une institutrice à la retraite, spécialiste de Sarah Bernhardt. D’autant que la victime laisse une fortune considérable. Le crime ne profiterait-il pas à tous ? Et que dire de la maire, aux ambitions écologiques de grande ampleur pour son île ? Et de ce mystérieux chercheur de menhirs, trop discret pour être honnête ?
Personnages intriguants, décors fascinants, rebondissements à foison, Jean-Luc Bannalec signe un savoureux nouveau suspense à la Agatha Christie.
Dupin, Georges et commissaire
Le commissaire Dupin deviendra-t-il un vrai Breton ? Voici un suspense qui nous tient en haleine depuis déjà neuf enquêtes. Le commissaire parisien muté à Concarneau a dû se fondre au fil des ans dans la culture bretonne, aidé en cela par son efficace assistante Nolwenn. Elle seule connaît les conditions pour être adoubé breton. Verdict page 347 du roman.
Et Dupin est un enquêteur de premier plan que l’on aime retrouver autant pour son professionnalisme que pour ses méthodes « décalées », son caractère rugueux, pudique, imprévisible, son obstination butée.
La méthode Bannalec
Le charme qui opère dans chaque enquête tient au plaisir que l’on a de retrouver les mêmes « mises en bouche ». Chaque roman s’ouvre par un dicton breton.
Entrée en scène de Dupin dans un environnement de vie paisible… jusqu’à la découverte de la scène criminelle dans une région de Bretagne. Un mystère qui s’épaissit au fil des pages, avec un commissaire parfois dépassé mais à l’esprit clair, raisonné, qui contraste avec les envolées lyriques ou mystiques de l’inspecteur Le Ber. De fausses pistes en révélations, de coups de théâtre jusqu’à la résolution, tout s’achève par l’incontournable rituel d’une bonne table.
Visiter une région à travers des romans policiers est un luxe dont raffolent les amateurs de polars régionaux. De la Bretagne au Pays basque en passant par l’Alsace, on entre dans les us et coutumes d’une terre avec ses particularités, ses complexités, ses beautés aussi - et ses crimes. De quoi rendre la visite plus attrayante ?