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Comme chaque année au mois de février, le Black History Month (Mois de l'Histoire des Noirs) prend place. Cet évènement annuel est l'occasion de commémorer la diaspora africaine et se rappeler les luttes trop souvent oubliées des Noirs américains dans l'histoire.
Little Rock, 1957 : l'histoire des neufs lycéens Noirs qui ont boulversé l'Amérique, Thomas Snégaroff
Le temps où nous chantions, Richard Power
Tout commence en 1939, lorsque Delia Daley et David Strom se rencontrent à un concert de Marian Anderson. Peut-on alors imaginer qu'une jeune femme noire épouse un juif allemand fuyant le nazisme ? Et pourtant... Leur passion pour la musique l'emporte sur les conventions et offre à leur amour un sanctuaire de paix ou, loin des hurlements du monde et de ses vicissitudes, ils élèvent leurs trois enfants. Chacun d'eux cherche sa voix dans la grande cacophonie américaine, inventant son destin en marge des lieux communs. Peuplé de personnages d'une humanité rare, Le temps ou nous chantions couvre un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique.
« On sort de ce fleuve ému, bouleversé et admiratif : sans jamais écrire un roman politique, ni polémique, Richard Powers a décrit, à voix feutrée, l'échec définitif d'un idéal. »
Christophe Mercier, Le Figaro littéraire
Traduit de l’anglais (Etats-Unis)
par Nicolas Richard
Balèze, Kiese Laymon
Lettres de prison, Nelson Mandela
Être libre ce n'est pas seulement se débarasser de ses chaines, Nelson Mandela et Mandla Langa
Black America, Caroline Rolland -Diamond
Les Noirs de Philadelphie, William E. B. Du Bois
Les âmes du peuple noir, William E B. Du Bois
« Le problème du XXe siècle est le problème de la ligne de partage des couleurs. » Telle est l’intuition fondamentale de W. E. B. Du Bois dans Les Âmes du peuple noir, œuvre majeure de la littérature nord-américaine. Dans ce recueil d’essais publié en 1903, Du Bois évoque avec une puissance inégalée l’étendue du racisme américain et donne à voir au monde la réalité de l’expérience quotidienne africaine-américaine dans l’Amérique de la ségrégation. Cette nouvelle traduction montre, inscrits dans la langue, tous les enjeux philosophiques d’un texte qui se veut également littéraire.
L’écriture élégante et passionnée de Du Bois tisse les souvenirs autobiographiques et les paraboles épiques avec les analyses historiques et sociologiques, construisant ainsi l’unité culturelle et politique du peuple noir à partir de la multiplicité de ses âmes individuelles. Ce livre a inspiré l’essentiel de la conscience collective noire et des mouvements en faveur des droits civiques dans les années 1960, et continue d’avoir un retentissement considérable au sein de la communauté africaine-américaine et au-dehors.
Les noirs américains, Nicole Bacharan
Ils sont arrivés au Nouveau Monde réduits à l'état de sous-hommes. Quatre siècles d'asservissement, de ségrégation, de violences, de souffrances ont suivi. Quatre siècles de combats pour reconquérir le statut d'être humain et imposer leurs droits. Il n'y a pas si longtemps, Martin Luther King était assassiné, et les Noirs d'Amérique risquaient encore le lynchage.
Nicole Bacharan a reconstitué cette histoire tumultueuse dans laquelle défilent d'immenses personnalités, de Frederick Douglass à Muhammad Ali, de Malcom X à Barack Obama. La spécialiste des Etats-Unis nous fait vivre ici chacune des étapes de la longue marche de ceux qu'on appela tour à tour « esclaves », puis « gens de couleur », « Negroes », « Noirs »,« Afro-Américains » et qui se nomment enfin « Américains ».
Nicole Bacharan, historienne, politologue, est l'auteure de nombreux livres sur la société américaine et les relations transatlantiques.Elle intervient régulièrement à la radio et à la télévision en France et aux États-Unis.
I'm not your negro, James Baldwin et Raoul Peck
« Ce que les Blancs doivent faire, c’est essayer de trouver au fond d’eux-mêmes pourquoi, tout d’abord, il leur a été nécessaire d’avoir un “nègre”, parce que je ne suis pas un “nègre”. Je ne suis pas un nègre, je suis un homme. Mais si vous pensez que je suis un nègre, ça veut dire qu’il vous en faut un. » James Baldwin.
Dans ses dernières années, le grand écrivain américain James Baldwin a commencé la rédaction d’un livre sur l’Amérique à partir des portraits de ses trois amis assassinés, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King Jr. Partant de ce livre inachevé, Raoul Peck a reconstitué la pensée de Baldwin en s’aidant des notes prises par l’écrivain, ses discours et ses lettres. Il en a fait un documentaire – salué dans le monde entier et sélectionné aux Oscars – aujourd’hui devenu un livre, formidable introduction à l’oeuvre de James Baldwin. Un voyage kaléidoscopique qui révèle sa vision tragique, profonde et pleine d’humanité de l’histoire des Noirs aux États-Unis et de l’aveuglement de l’Occident.
« Attention, chef-d’oeuvre ! » La Croix (au sujet du film documentaire I Am Not Your Negro)
Blues pour l'homme blanc, James Baldwin
Nous les nègre, James Baldwin, Marthin Luther King et Malcom X
« La violence de l’opprimé n’est que le reflet de celle de l’op-presseur. […] Il n’existe pas plusieurs visages d’opprimés. King, Baldwin et Malcolm X jalonnent le même et implacable itinéraire de la révolte, dont il est rare que le ressort, une fois lâché, ne se détendra pas jusqu’au bout », écrivait Albert Memmi en 1965 dans la présentation de la première édition de ce livre, publiée aux éditions François Maspero.
Plus de cinquante ans après, la question de l’oppression et de la violence qu’elle suscite est toujours présente, dans les pays anciennement colonisés comme dans les métropoles du Nord. D’où l’intérêt de lire aujourd’hui ces entretiens, diffusés en 1963 par une chaîne de télévision américaine, avec trois des figures marquantes des mouvements noirs américains des années 1960 : l’écrivain James Baldwin, « déchiré, intelligent et passionné, qui comprend tout et pardonne beaucoup » ; le « ministre » Malcolm X, leader des Black Muslims, qui « ne comprend plus et ne veut plus comprendre personne » ; et le pasteur Martin Luther King, adepte de la non-violence et de l’amour de l’adversaire.
Un document irremplaçable pour comprendre les ressorts de la révolte et penser les moyens d’en finir avec l’oppression.
Le pouvoir noir, Malcom X
Malcolm X demeure l’un des plus célèbres militants noirs américains. Devenu l’un des chefs de file du mouvement des Black Muslims, il quitta celui-ci en 1964 pour créer une organisation non religieuse qu’il voulait plus politiquement engagée encore, l’Organisation de l’unité afro-américaine (OUA). Il avait découvert l’importance de relier le mouvement noir américain à ceux qui ailleurs combattaient la même forme de racisme et d’oppression. À partir de cette période, les prises de position de Malcolm X, ses analyses et ses réflexions purent évoluer très rapidement : ainsi en fut-il de ses idées de former une nation noire séparée ou d’organiser le retour en Afrique.
En avril 1964, il débuta ses grandes tournées en Afrique et au Moyen-Orient dans le but de préparer l’unité des Noirs et d’internationaliser leur lutte pour la liberté. Ce recueil retrace l’itinéraire politique de Malcolm X à partir de sa rupture d’avec les Black Muslims. Il éclaire l’évolution d’un homme profondément sensible, marqué par l’amère condition des siens, mais décidé à en finir — par tous les moyens — avec la ségrégation, la misère et le racisme.
Être esclave, Catherine Coquery-Vidrovitch et Éric Mesnard
La traite des Noirs, Hugh Thomas
Tout n’a pas été dit sur la Traite des Noirs. Et notamment pourquoi un tel crime a pu durer si longtemps, près de cinq siècles. Dans ce livre, l’exposé le plus complet de la Traite transatlantique aujourd’hui disponible, Hugh Thomas tente de répondre à cette question. Il montre comment cette histoire est inextricablement liée à celle de l’Occident, dont elle occupe le centre, selon le mot de Tocqueville : « La destinée des nègres est en quelque sorte enlacée dans celle des Européens. Les deux races sont liées l’une à l’autre. » On verra comment, alors que le monde médiéval avait à peine tourné la page de l’esclavage massif, les découvertes géographiques, mais aussi l’idéal antique de la Renaissance vont le ranimer. Afrique puis Nouveau Monde font irruption dans la conscience européenne via le Portugal et l'Espagne qui mettent en place la Traite dès 1440. Peu à peu le point de gravité de l’odieux commerce - « le plus rentable des commerces », disait Louis XIV - recherche de l’énergie humaine et sucrière, se déplace vers le nord, prenant toute sa part dans les conflits déchirant l’Europe et l’Amérique, après l’Afrique où sont déversés, déjà, des millions d’armes. Enfin, l’Angleterre, la plus grande bénéficiaire du système, décide d’en devenir le gendarme : la campagne visant à l’abolir, adossée aux révoltes des esclaves, sera la première grande cause humanitaire internationale.
Traite et esclavage ne disparaîtront pas pour autant. Hugh Thomas nous livre ici les témoignages directs des acteurs du commerce d’ébène : sous sa plume s’animent des êtres de chair et de sang, flotte la pestilence des négriers parés de noms charmants ou saints. L’histoire connaît-elle un sens, comme l’ont cru les Lumières ? Toutes les Traites sont-elles équivalentes ? Quel est le legs, durable, de cette histoire dans nos sociétés ? Peut-on refermer le débat avant de l’avoir ouvert ?
Un défi pour l'Afrique, Wangari Maathai
Avec pour devise « Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer », Wangari Maathai démontre que des gestes simples suffisent à engendrer des bouleversements profonds. Elle est une adepte avant la lettre du « Yes, we can ».
Activiste environnementale et militante pour la démocratie, Wangari Maathai, offre une perspective lumineuse sur le défi que doit aujourd’hui relever l’Afrique. Elle étudie la nature complexe du continent et offre « un espoir concret » et « des choix réalistes ». Face à la pauvreté, à la famine liée à la déforestation, le Prix Nobel prône de semer des arbres autant que des idées. Elle exhorte la population, culturellement déracinée, à la dérive entre les mondes, à entreprendre une révolution morale, pour accéder à la croissance. Elle analyse au niveau international, national et individuel le goulet d’étranglement du développement en Afrique. Elle multiplie les appels à l’action en direction des États, qu’elle incite à s’unir, pour prendre leurs responsabilités.