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Par Presses de la Cité, publié le 22/03/2023

Caroline Hussar est lauréate du Prix Jean Anglade 2023 !

Découvrez Caroline Hussar, notre lauréate 2023.

Avocate de formation, elle est désormais auteure de La Maison aux Chiens, qui paraîtra le 28 septembre prochain.

La remise officielle du Prix aura lieu le samedi 7 octobre, lors de l'inauguration du salon du livre de Royat-Chamalières, en présence de la présidente de l'édition 2023, Lorraine Fouchet.

Née en Auvergne, j’ai grandi dans la campagne bourbonnaise. Dans le cadre de mes études au sein de la faculté de droit de Clermont-Ferrand, je me suis intéressée au droit de la santé, ce qui m’a amenée à poursuivre mes études à la faculté d’Aix-Marseille. J’ai choisi de revenir exercer mon activité d’avocat en Auvergne, et de me spécialiser dans la défense des victimes, notamment auprès des enfants. J’y ai fondé ma famille, avec laquelle je vis aujourd’hui au pied du Puy-de-Dôme.

Mon goût de la lecture s’est développé dès l’enfance, avec une appétence particulière pour la littérature descriptive et contemplative, que m’a fait découvrir l’une de mes institutrices. À l’adolescence j’écrivais de petits textes, des descriptions de paysages, des portraits. Ces écrits, à l’âge adulte, se sont enrichis au gré des rencontres que j’ai faites, plus particulièrement dans le cadre de mon activité professionnelle. C’est ainsi que ce roman est né.

La Maison aux Chiens est un roman inspiré de mon expérience d’avocat de l’enfant, de la problématique des placements en famille d’accueil, et des écueils du système d’assistance éducative. Mon intention était de montrer comment pouvaient grandir des enfants en mal d’amour, au sein d’une famille dans laquelle on ne sait pas trop comment aimer, à part en les mettant au contact de la nature. Je me suis attachée à décrire leur vie dans un petit village de campagne dans les années 1990. C’est l’histoire d’une maison perdue dans la campagne profonde, entourée de chenils. Les habitants de la maison accueillent tant des enfants de passage que des enfants placés par les services sociaux. On y élève les enfants comme les chiots. Au fil des années, les problèmes vont apparaître, et cette famille rustre et dysfonctionnelle va tenter d’y apporter sa solution. 

 

Presses de la Cité