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Par Belfond, publié le 18/11/2019

"Ce que tu as fait de moi" : Karine Giebel, reine du roman noir

Avec Ce que tu as fait de moi, Karine Giebel raconte la passion destructrice entre deux êtres sur le fil, et poursuit son exploration des tréfonds de l’âme humaine. Un thriller sombre et addictif de l’auteure du best-seller Toutes blessent, la dernière tue, désormais disponible en poche aux éditions Pocket.

Deux salles d’interrogatoire. Dans l’une, le commandant Richard Ménainville, le patron des stups, cette fois-ci du mauvais côté de la table. Dans l’autre, son lieutenant Laëtitia Graminsky, devenue sa maîtresse. Que s’est-il passé entre eux ? Comment leur passion dévorante a-t-elle pu les pousser à commettre l’irréparable ? Et surtout, les deux amants vont-ils livrer une version identique des faits qui leur sont reprochés ?

Ainsi débute Ce que tu as fait de moi, le nouveau thriller psychologique signé Karine Giebel qui paraît aux éditions Belfond. En quinze ans et onze romans, la romancière s’est imposée comme l’une des maîtresses ès polars françaises, fédérant derrière chacun de ses opus toujours plus de lecteurs, adeptes de son univers ténébreux et de sa liberté d’écriture.

Une fine observatrice des émotions humaines

Car Karine Giebel est avant tout une fantastique conteuse de la noirceur humaine. "J’ai besoin de ressentir des émotions quand j’écris. Et je pense que pendant sa lecture, le lecteur  retrouve toutes ces émotions.", nous confiait-elle l’an dernier à l’occasion de la sortie de Toutes blessent, la dernière tue. Jamais manichéenne ni moralisatrice, Karine Giebel apporte profondeur et ambivalence à ses personnages en nous faisant ressentir pour chacun d’entre eux de l’attachement et même une certaine empathie. Comment ne pas éprouver de la compassion pour Richard Ménainville, commandant à l’avenir brisé par les secrets et l’addiction ?

Cette capacité à retranscrire avec réalisme les émotions les plus violentes et à y faire adhérer son lecteur, Karine Giebel l’a forgée à mesure qu’elle a construit sa carrière d’écrivaine à succès. Ex-étudiante en droit devenue juriste dans la fonction publique territoriale, elle s’est distinguée dès la sortie de son premier roman en 2004, Terminus Elicius, qui a bénéficié d’une réédition aux éditions Belfond en 2016. Ont suivi dix autres romans, dont les remarqués Les morsures de l’ombre (Fleuve noir, 2007) et Juste une ombre (Fleuve noir, 2012), qui lui ont valu de remporter de nombreuses distinctions littéraires, dont le Prix Polar du meilleur roman français au Festival Polar de Cognac en 2012.

Une auteure enquêtrice

La parution de Toutes blessent, la dernière tue (Belfond) en 2018 assoit l’image engagée de Karine Giebel . En mettant en scène les sévices subis par Tama, une jeune marocaine de 9 ans vendue par son père à une riche famille franco-marocaine installée à Paris, Karine Giebel s’est employée à dénoncer avec force et réalisme l’esclavage moderne. L’histoire de Tama est le fruit d’une longue enquête menée par Karine Giebel. Aidée par l’Organisation internationale contre l’esclavage moderne (OIECM), elle s’est appuyée sur de nombreux témoignages de femmes victimes de la servitude domestique pour livrer un récit implacable, glaçant de réalisme.

Roman choc encensé au moment de sa sortie, lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le prix Plume d’or du thriller francophone, Toutes blessent, la dernière tue est aujourd’hui disponible en format poche aux éditions Pocket. L’occasion de se replonger dans l’œuvre de Karine Giebel ou de découvrir son univers complexe et sa plume exigeante.

 

 

Ce que tu as fait de moi
On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j'avais plongé seul...

 
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
 
Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié.
 
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
 
Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin.

 
La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.

Toutes blessent, la dernière tue
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...


Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...

Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D'où vient-elle ?

Ce roman a reçu le Prix Plume d’Or du thriller francophone, le Prix Ėvasion, le Prix du Book d’or thriller du Prix Bookenstock et le Prix de l’Ėvêché

 

Belfond

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