Avec Ce que tu as fait de moi, Karine Giebel raconte la passion destructrice entre deux êtres sur le fil, et poursuit son exploration des tréfonds de l’âme humaine. Un thriller sombre et addictif de l’auteure du best-seller Toutes blessent, la dernière tue, désormais disponible en poche aux éditions Pocket.
Deux salles d’interrogatoire. Dans l’une, le commandant Richard Ménainville, le patron des stups, cette fois-ci du mauvais côté de la table. Dans l’autre, son lieutenant Laëtitia Graminsky, devenue sa maîtresse. Que s’est-il passé entre eux ? Comment leur passion dévorante a-t-elle pu les pousser à commettre l’irréparable ? Et surtout, les deux amants vont-ils livrer une version identique des faits qui leur sont reprochés ?
Ainsi débute Ce que tu as fait de moi, le nouveau thriller psychologique signé Karine Giebel qui paraît aux éditions Belfond. En quinze ans et onze romans, la romancière s’est imposée comme l’une des maîtresses ès polars françaises, fédérant derrière chacun de ses opus toujours plus de lecteurs, adeptes de son univers ténébreux et de sa liberté d’écriture.
Une fine observatrice des émotions humaines
Car Karine Giebel est avant tout une fantastique conteuse de la noirceur humaine. "J’ai besoin de ressentir des émotions quand j’écris. Et je pense que pendant sa lecture, le lecteur retrouve toutes ces émotions.", nous confiait-elle l’an dernier à l’occasion de la sortie de Toutes blessent, la dernière tue. Jamais manichéenne ni moralisatrice, Karine Giebel apporte profondeur et ambivalence à ses personnages en nous faisant ressentir pour chacun d’entre eux de l’attachement et même une certaine empathie. Comment ne pas éprouver de la compassion pour Richard Ménainville, commandant à l’avenir brisé par les secrets et l’addiction ?
Cette capacité à retranscrire avec réalisme les émotions les plus violentes et à y faire adhérer son lecteur, Karine Giebel l’a forgée à mesure qu’elle a construit sa carrière d’écrivaine à succès. Ex-étudiante en droit devenue juriste dans la fonction publique territoriale, elle s’est distinguée dès la sortie de son premier roman en 2004, Terminus Elicius, qui a bénéficié d’une réédition aux éditions Belfond en 2016. Ont suivi dix autres romans, dont les remarqués Les morsures de l’ombre (Fleuve noir, 2007) et Juste une ombre (Fleuve noir, 2012), qui lui ont valu de remporter de nombreuses distinctions littéraires, dont le Prix Polar du meilleur roman français au Festival Polar de Cognac en 2012.
Une auteure enquêtrice
La parution de Toutes blessent, la dernière tue (Belfond) en 2018 assoit l’image engagée de Karine Giebel . En mettant en scène les sévices subis par Tama, une jeune marocaine de 9 ans vendue par son père à une riche famille franco-marocaine installée à Paris, Karine Giebel s’est employée à dénoncer avec force et réalisme l’esclavage moderne. L’histoire de Tama est le fruit d’une longue enquête menée par Karine Giebel. Aidée par l’Organisation internationale contre l’esclavage moderne (OIECM), elle s’est appuyée sur de nombreux témoignages de femmes victimes de la servitude domestique pour livrer un récit implacable, glaçant de réalisme.
Roman choc encensé au moment de sa sortie, lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le prix Plume d’or du thriller francophone, Toutes blessent, la dernière tue est aujourd’hui disponible en format poche aux éditions Pocket. L’occasion de se replonger dans l’œuvre de Karine Giebel ou de découvrir son univers complexe et sa plume exigeante.
Rendez-vous le 2 novembre aux Éditions Pocket pour découvrir le dixième opus de 13 à table ! Au programme des festivités : 15 nouvelles inédites signées par 15 auteurs et autrices français renommés… au profit des Restos du cœur ! Cerise sur le gâteau (d’anniversaire) : la couverture dessinée cette année encore par Riad Sattouf.