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Par Presses de la Cité, publié le 09/03/2023

Cécile Baudin nous parle de "Marques de fabrique"

Découvrez "Marques de fabrique" et son autrice à travers une interview exclusive !

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour je m'appelle Cécile Baudin, j'ai 50 ans. Je suis DRH de métier, mais depuis deux ou trois ans je me consacre à l'écriture. C'était un rêve d'enfance et je m'étais promis de lui donner une vraie chance un jour. Alors voilà, ce jour c'est maintenant avec "Marques de fabrique", mon premier roman, que j'ai tout simplement envoyé aux Presses de la Cité.

 

Parlez-nous de votre roman, « Marques de fabrique » ?

Dans "Marques de fabrique" j'ai essayé de réunir tout ce que j'aimais en tant que lectrice. C'est donc un thriller avec des morts suspectes, des dispartions inquiétantes et une double enquête en forme de puzzle. C'est également un thriller historique puisqu'il se passe à la fin 19è siècle, en pleine révolution industrielle. C'est une période passionante ! Et c'est enfin une histoire romanesque avec deux héroines fortes, perspicaces et opiniâtres. Une histoire qui s'ancre dans des territoires au patrimoine unique, notamment du côté de Lyon dont je suis originaire.

 

Quelles ont été vos inspirations ?

D'une façon générale je suis facilement inspirée par les lieux. Il suffit que je regarde assez longtemps une friche industrielle ou un village en ruines pour avoir l'impression de deviner ce qu'il a pu s'y passer de sordide ou d'émouvant. C'est pour ça que dans "Marques de fabrique" les lieux sont très importants. Ils sont presque des personnages à part entière. Des lieux comme des lacs encastrés où l'on cultive la glace, des ateliers de fileurs d'or dissimulés sous de grandes verrières ou des usines-pensionnats très austères où on faisait bouillir des cocons pour récupérer le fil de soie.

 

Avez-vous des rituels d’écriture ?

J'en ai beaucoup ! Quand je commence une nouvelle histoire j'achète un nouveau cahier, un nouveau crayon, à l'ancienne, c'est obligatoire ! Juste avant de commencer à rédiger, je vais passer quelques jours sur les lieux de mes histoires, de façon à m'imprégner des lumières, des odeurs, des ambiances... C'est important pour moi. Et enfin, lorsque j'ai terminé, je me détends en faisant un dessin d'une scène que mon histoire m'a inspiré.

 

A qui s’adresse ce roman ?

A tous, j'espère ! En particulier à ceux qui aiment le suspense, les rebondissements, les énigmes à tiroir où chaque détail compte. A ceux qui, comme moi, aiment qu'on leur raconte la grande histoire à travers la petite histoire, celle des vrais gens qui auraient pu être nos aïeuls. A ceux aussi qui aiment les enquêtes sans smartphone, ni expertise ADN. C'est très intéressant, ça permet de se concentrer sur les témoignages, les déductions, l'observation... Et enfin, à tous ceux qui, par curiosité ou par nostalgie, on envie de voir revivre des métiers disparus ou des villes endormies, comme du temps de leur grandeur.

 

Un dernier mot pour vos lecteurs ?

Si je devais avoir un dernier mot, ce serait "merci", assurément ! Merci de me lire, merci de m'aider à réaliser ce rêve d'enfance. J'ai essayé de vous surprendre avec "Marques de fabrique", j'espère avoir réussi. J'espère pouvoir continuer à le faire avec les histoires qui suivront. En tous cas, j'ai hâte d'avoir votre retour et de venir à votre rencontre.

 

Marques de fabrique
Ain, 1893. Pour exercer son métier d’inspecteur du travail, Claude Tardy est obligée de se travestir en homme, avec la complicité de son mentor Edgar Roux. Lors d’un contrôle dans une tréfilerie, ils se retrouvent face à un étrange suicide : un jeune homme pendu, prisonnier dans des fils de métal. Plus étonnant encore, la découverte dans un lac, trois mois plus tard, d’un corps congelé… Celui d’un ouvrier, sosie du suicidé.
Non loin de là, sœur Placide accueille les nouvelles pensionnaires des Soieries Perrin, des orphelines employées et logées dès leurs douze ans jusqu’à leur mariage. Elle est bouleversée par l’une d’elles, une fillette blonde qui ressemble à s’y méprendre à Léonie, une ancienne pensionnaire. Qui, partie pour se marier, n’a plus jamais donné de nouvelles…
Deux enquêtrices pour deux mystères inextricablement liés qui révèlent la face sombre de la révolution industrielle.

 

 

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