Mercerie, droguerie, modiste, quincaillerie, marchand des quatre-saisons, papeterie...
Chaque Français a dans le cœur un petit commerce. Ces lieux essentiels sont notre art de vivre.
Il fallait un écrivain pour les célébrer. Un enfant de commerçants, de surcroît. Anthony Palou a grandi dans une famille de marchands de primeurs, d’origine espagnole, qui s’est installée en Bretagne. Dans ma rue y avait trois boutiques est un tendre plaidoyer pour les petits commerces.
D’une plume subtile, alliant humour et mélancolie, Anthony Palou y conte les boutiques et les artisans de sa vie, de Quimper à Paris, en passant par tous les coins de l’Hexagone. Pour lui, rien n’est perdu, les beaux jours sont devant nous.
« Dans ma rue y avait trois boutiques n’est pas seulement un recueil de souvenirs, où l’on entend la clochette du rémouleur, le jabloir du tonnelier, les voix alcoolisées de Jacques Laurent et Bernard Frank, c’est aussi un vade-mecum, dont je conseille la lecture aux estivants en vadrouille. “Car tout est poésie dans cette France des boutiques”, écrit Anthony Palou, qui refuse d’être “un pousseur de Caddie” et pour qui les bazars de Touraine et du Vaucluse, les cavernes d’Ali Baba de la Drôme et de l’Allier n’ont aucun secret. »
Jérôme Garcin, L’Obs
Journaliste au Figaro, Anthony Palou a été de 1991 à 1997 le secrétaire particulier de Jean-Edern Hallier. Il a publié en 2000 Camille (Editions Bartillat), qui a obtenu le prix Décembre ; en 2010, Fruits et légumes (Albin Michel), prix Terre de France-La Montagne, prix des Deux Magots et prix Breizh ; en 2020 La Faucille d’or (Le Rocher), et a participé au recueil en hommage à Samuel Paty, Mon prof, ce héros (Les Presses de la Cité). En 2021 il signe avec d’autres écrivains l’ouvrage collectif Le Sel de la Bretagne (Les Presses de la Cité).