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Par First Editions, publié le 23/06/2021

Doc Seven : focus sur 5 créatures de légende à découvrir dans son nouveau livre

Ces noms pas toujours faciles à prononcer appartiennent à des créatures folkloriques qui peuplent notre imaginaire collectif. De la Malaisie aux Landes, chaque continent, chaque région du monde abrite son lot de surprises terrifiantes. Dans son nouveau livre, 77 créatures étonnantes de légendeDoc Seven raconte les mythes qui entourent ces drôles de bestioles. De quoi vous faire frissonner tout en vous cultivant ! 

Après Le tour du monde des infos insolites et 777 faits surprenants sur le monde qui nous entoure, Doc Seven, le youtubeur aux 2 millions d’abonnés, fait son retour en librairie avec un livre aussi original que captivant : 77 créatures étonnantes de légende. Superbement illustré par Christophe (Kriss), ce livre est une invitation à la découverte de mondes magiques et de légendes effrayantes. 

Des déserts glacés du Canada du Nord, aux savanes d’Afrique sub-saharienne en passant par les eaux d’Indonésie et les forêts du Japon, les créatures loufoques, étranges, surprenantes, bizarres et terrifiantes à vous en donner des cauchemars sont partout et beaucoup plus nombreuses qu’on ne le pense. 

Nous vous proposons de découvrir 5 créatures de légende venant des 5 continents :  

 

Manananggal – Philippines 

Qu’est-ce qui est pire qu’une femme aux ailes de chauve-souris dont le passe-temps est de sucer le sang de fœtus encore dans le ventre de leur mère ? Une demi-femme aux ailes de chauve-souris dont le passe-temps est de sucer le sang de fœtus encore dans le ventre de leur mère ! Le manananggal détache la partie haute de son corps et arpente chaque nuit les habitations, à la recherche de femmes enceintes à qui sucer le sang grâce à sa langue télescopique, le tout, les boyaux plus ou moins à l’air. C’est affreux, ignoble, écœurant, mais heureusement il existe bien des moyens de s’en protéger. Déjà, l’empêcher de rentrer chez vous : laissez bien en évidence devant votre porte du sel, de la cendre ou du riz cru. De même, les chats noirs sont très sensibles aux manananggals et peuvent vous avertir de leur présence. L’idéal étant toutefois de trouver la partie basse du corps du monstre et de la saupoudrer de sel, d’ail ou de cendre pour l’empêcher de se reformer avant le lever du soleil qui, comme bien souvent avec ce type de créature, lui sera fatal. 

 

Jorōgumo – Japon 

Bien souvent, les créatures et les monstres à travers le monde choisissent des femmes pour victimes. Heureusement, il existe des exceptions, comme le jorōgumo ! Ce yōkai n’obtient ses pouvoirs qu’à son quatre-centième anniversaire. Avant ça, il n’est autre qu’une simple araignée comme il en existe des centaines de millions. Une fois cet âge atteint, le jorōgumo peut se transformer à volonté en magnifique femme fatale, faisant chavirer le cœur de n’importe quel homme qui, et ça tombe bien, se trouve être son plat favori. Il n’est pas rare qu’un jeune homme, beau et viril, disparaisse à la suite d’un soi-disant rendez-vous amoureux. Il est en fait retenu par un jorōgumo, empêtré dans sa toile, à l’agonie. Car oui, ce monstre n’a pas pour habitude d’achever ses victimes. Il préfère au contraire les laisser mourir à petit feu, se nourrissant progressivement de leur être. Une mort lente et terriblement douloureuse. Le jorōgumo aime vivre seul, et son habitat peut varier d’une grotte isolée à un grenier inutilisé. Dans tous les cas, sa tanière est constellée des squelettes de ses victimes. Les arachnophobes en PLS (position latérale de sécurité). 

 

Adlet – Canada / Groënland 

Du Groenland à la baie d’Hudson en passant par le Labrador, l’adlet est connu et craint des populations inuites. Ce lycanthrope vit en tribu dans le Grand Nord. Il mesure environ 2 mètres et si le haut de son corps ressemble à n’importe quel torse humain, le bas est celui d’un chien. Il reste toutefois bipède et aime chasser hommes ou enfants perdus sur la banquise. On raconte qu’à l’origine, une femme s’étant accouplée avec un chien aurait enfanté les premiers adlets. Son côté canin, presque lupin, a conditionné ses capacités de chasseur. Il voit parfaitement de nuit, il peut sentir un humain à des kilomètres à la ronde et il est en mesure d’entendre le plus discret des chasseurs. Aucune chance de le distancer en fuyant, l’adlet court remarquablement vite. En plus, il chasse en meute, et son simple cri peut paralyser la moindre proie. 

 

Dulahan – Irlande  

Dans les prairies irlandaises, il est possible d’entendre, par nuit noire, les sabots du dullahan marteler le sol, signe qu’il est en chasse vers sa prochaine victime. Ce cavalier des ténèbres, qu’on dit parfois être le bras droit du diable, est synonyme de dévastation et de souffrance. Et vu sa dégaine, on comprend assez bien pourquoi. Un sourire diabolique d’une oreille à l’autre, sa tête coupée dans une main et son énorme fouet composé des colonnes vertébrales de ses victimes dans l’autre, il est terrifiant. La légende veut que son cheval crache des flammes par ses yeux et qu’il galope si violemment que des étincelles jaillissent de sous ses sabots. Lorsque le dullahan porte sa tête au-dessus de son corps, il peut voir à des dizaines de kilomètres à la ronde. Si vous ressentez sa présence, ne fuyez pas. Si vous n’êtes pas sa victime du jour, contentez-vous de ne pas le regarder dans les yeux, et tout devrait bien se passer ; s’il vient pour vous, il est de toute façon déjà trop tard... 

 

Aigamuxa – Afrique du Sud / Botswana / Namibi 

Le peuple Khoïkhoï vit entre Afrique du Sud, Botswana et Namibie. C’est au sein de leur folklore qu’on retrouve l’aigamuxa, un monstre assoiffé de sang qui ne pense qu’à se délecter de chair humaine. Vivant en groupe dans le désert, il se tapit dès la tombée de la nuit derrière des dunes, attendant sa victime qu’il pourra déchiqueter grâce à ses dents aiguisées comme des rasoirs. Il ne fait donc clairement pas bon errer le soir, dans le désert. Néanmoins, il est possible d’échapper à cette créature d’une manière simple : courir, courir sans se retourner ni s’arrêter et de préférence en zig zag. Car malgré ses instincts affutés de chasseur et ses dents menaçantes, ses yeux se trouvent, malheureusement pour lui, sous ses pieds. Il a les bras très musclés et peut donc se tenir en équilibre pour repérer ses proies mais pour la poursuite en elle-même, c’est tout de suite très compliqué ! Il doit s’arrêter souvent pour vérifier la direction qu’a prise sa victime. Vraiment pas pratique son histoire... 

 

Mapinguari – Brésil / Bolivie 

Le mapinguari est un peu le bigfoot sud-américain. On dit de lui qu’il est à la frontière entre primate et paresseux géant. Fort de ses 3 mètres de haut, ce grand bonhomme à la fourrure rouge n’aurait qu’un seul œil au milieu du front et une bouche sur le ventre. Il dégage une odeur pestilentielle, insoutenable, qui ferait s’évanouir n’importe qui. Vivant au cœur de la forêt amazonienne brésilienne et bolivienne, c’est un maître de la discrétion qui arrive à se déplacer dans la jungle sans un bruit. Ce monstre raffole des troupeaux de bétail. Il est donc carnivore mais ne mange pas d’êtres humains. Par contre, le mapinguari se considère comme le protecteur des animaux de la forêt et déteste les chasseurs qu’il n’hésite pas à épier et à assommer. Des dizaines de témoins ont affirmé avoir vu un mapinguari et plusieurs indiquent même en avoir tué un. Je répète, des gens affirment avoir vu, en pleine forêt amazonienne, un singe de 3 mètres de haut, rouge, ayant une bouche gigantesque au milieu du ventre. Tout va bien. 


 

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