Lisez! icon: Search engine
Par Lisez, publié le 22/12/2021

La sélection 100% politique

En cette période de campagnes éléctorales, quoi de mieux qu'une sélection 100% politique pour vous aider à y voir plus clair ? Le dernier livre de François De Rugy ou encore celui sur Gérald Darmanin, des biographies, des documentaires et bien d'autres...

Deux mille vingt-deux  - La Fabrique de la présidentielle - Acte 1
Collectif

La présidentielle, moment paroxystique de la vie politique française, mérite un traitement éditorial particulier. En lançant une revue éphémère, les Éditions Robert Laffont créent l'actualité.
Pour explorer, décrypter et vous faire entrer dans les coulisses de la présidentielle, les meilleurs journalistes politiques et d'investigation se sont réunis pour nous offrir, à travers leurs récits, un accès direct à la fabrique de l'information et du jeu politique en cours. À ces signatures s'ajoutent des auteurs de littérature et des dessinateurs qui apportent un regard et une narration différents.
Dans ce premier acte, nos auteurs racontent les personnages méconnus, les réseaux, les lieux du pouvoir et les visiteurs du soir, qui tiennent ensemble le monde politique et médiatique français. Leurs reportages, leurs enquêtes, les analyses qu'ils livrent ou les portraits qu'ils dressent sont autant d'outils pour prendre du recul.

Deux mille vingt-deux ressemble à son époque, cette société liquide où des favoris peuvent s’écrouler et des outsiders renverser le jeu.

Gérald Darmanin
Héritier de Sarkozy, disciple de Xavier Bertrand ou meilleur atout de la Macronie face à l’extrême droite ? S’il a eu des fidélités successives, Gérald Darmanin n’a jamais varié dans ses fondamentaux : de droite, tendance souverainiste, soucieux des questions de sécurité et de lutte contre les communautarismes, il revendique sa fibre populaire et sociale, cultivant son profil d’homme politique qui ne sort pas de l’Ena.
Fils de concierge, petit-fils de tirailleur algérien, il a réussi un parcours sans faute : député du Nord à 29 ans, maire de Tourcoing à 31 ans, ministre du Budget à 34 ans, il met en avant ses origines modestes. Il fait grincer la « jambe gauche » de LREM, mais sa loyauté et sa fermeté paient : en juillet 2020, il entre place Beauvau, bien décidé à faire oublier ses prédécesseurs.
Les accusations de viol, les violences policières, les rancunes et les jalousies suscitées par son ascension auront-elles raison de son flegme ? Question posée par cette enquête fouillée, sur les traces d’un animal politique rusé.

Les secrets d'un règne
Gilets jaunes, réforme des retraites, crise sanitaire : autant de batailles difficiles, qui ont révélé un manque d’analyse et de préparation au sommet de l’État.
En 2017, Emmanuel Macron avait pris la réalité politique à contrepied. Quatre ans plus tard, le voilà contredit par les réalités du pouvoir, cherchant à se projeter dans un « monde d’après » qui tarde à advenir.
À partir des confidences glanées dans les allées du pouvoir, Michaël Darmon livre les secrets d’un règne. Comment le chef de guerre autoproclamé a-t-il vécu son confinement à l’Élysée ? Quand a-t-il décidé de se séparer d’Édouard Philippe et comment un éminent ministre a-t-il été à deux doigts d’être nommé à Matignon ?
Une radiographie d’un quinquennat au cours duquel le président, champion de l’ « en même temps », s’est retrouvé à contretemps, soumis au nouveau « maître des horloges » : le coronavirus.

Du pouvoir, des homards... mais surtout de l'écologie !
« Une vague qu’on voit se former, dont on sous-estime l’amplitude et la force, qui vous frappe de plein fouet, vous déstabilise au point de perdre pied, vous fait boire la tasse, longuement, vous laisse tout juste le temps d’émerger la tête des flots, de retrouver un semblant d’équilibre, de reprendre une bouffée d’air frais, avant qu’une autre vague, que vous n’avez pas anticipée celle-là, vous submerge de nouveau, et que ne déferlent une série de rouleaux qui vous font perdre jusqu’au sens de la gravité. »

Deux ans après avoir dû quitter le gouvernement suite à une des plus fortes tempêtes politico-médiatiques du quinquennat, François de Rugy revient sur son expérience, livre ses doutes et les leçons qu'il a tirées de l'épisode.

Mais l’éloignement de l’exercice du pouvoir a surtout été pour lui l’occasion de réfléchir sur le sens de l’engagement politique, et l’opportunité de réexaminer, à la lumière de l’apparition de nouveaux enjeux et de son expérience ministérielle, la pensée écologiste.

N’hésitant pas à remettre en cause nombre de tabous, il plaide pour l’émergence d’une écologie « débarrassée des totems, des interdits et du prêchi-prêcha ».

A quelques mois de l’élection présidentielle, il invite la Macronie à développer une vision autonome de l’écologie, « en cessant de la sous-traiter » ou de chercher à se conformer aux « dogmes verts » et prévient : « Je ne sais pas quand je dirai « stop » à la politique, mais une chose est sûre, je ne la quitterai pas avant d’avoir, « encore », parlé d’écologie. »

Le Sioux
Depuis qu’il a quitté Matignon à l’été 2020, Édouard Philippe caracole en tête des sondages de popularité. Mais connaît-on vraiment ce grand barbu d’apparence austère, bombardé en mai 2017 Premier ministre pour appliquer le programme d’Emmanuel Macron, qui n’était pas son candidat ? Pourquoi masque-t-il à ce point ses desseins politiques, aussi bien que sa vie privée ?

Marrant ou cassant ? Anxieux ou orgueilleux ? Disruptif ou conventionnel ? Loyal ou opportuniste ? Homme de réseaux ou loup solitaire ? Après un an d’enquête, plus de cent rencontres de Paris à la Normandie et de Bonn à Dubaï, des heures d’entretiens avec l’intéressé, Bérengère Bonte a percé de nombreux mystères du Sioux. Elle dépeint un être rusé et paradoxal. Le coeur au Havre, la tête à Paris, à moins que ce ne soit l’inverse. Clairement à droite, quoique né à gauche. Un serviteur du droit qui s’exonère de déclarer tout son patrimoine. Un beau gosse qui s’entoure d’une tribu très masculine, pour ne pas dire macho.

Voici l’histoire d’un homme qui a compris qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. D’un boxeur qui pense que la meilleure attaque est peut-être la défense. Et qui, presque malgré lui, a pris goût au pouvoir. Au point de se rêver au firmament de l’État…

La République des hommes
Bercy, 2015. Gabrielle Siry-Houari entre au ministère de l’Économie et des Finances comme conseillère au secrétariat d’État au numérique et à l’innovation. Elle découvre ce « paquebot » unique en son genre : son austère architecture, son ballet de courtisans, ses expressions dans l’anglais des affaires et enfin sa face cachée : le sexisme ordinaire. Dans ce journal de bord en politique, vivant et révoltant, la jeune économiste dépeint un climat délétère, bien loin de l’exemplarité que nous serions en droit d’attendre au sommet de l’État. Elle décrit un « patriarcat libéral » qui permet à des hommes installés de conserver les leviers des pouvoirs économique, politique et médiatique.
« L’élection d’Emmanuel Macron, promettant de grandes avancées en matière d’égalité femmes-hommes, a été un leurre. Dans ses réformes comme dans son imaginaire fait de financiarisation de l’économie et de start-up nation, le macronisme n’a fait que renforcer un système défavorable aux femmes et perpétuer des représentations en leur défaveur. Quand le politique renonce à réguler les excès du capitalisme, s’ouvre aux vents des lobbys privés et cède aux sirènes de la dérégulation, ce sont les moins privilégiés qui en subissent les conséquences, et en premier lieu, les femmes. Le féminisme, loin d’être particulariste, revitalise la lutte pour la justice sociale. »

Où va le pognon ?
Mais où va le pognon ? Millions de cartes Vitale frauduleuses, racket des sociétés autoroutières, escroqueries à la TVA, coût pharaonique de l’immigration, gabegie des énergies renouvelables… Nicolas Dupont-Aignan décortique ces scandales cachés qui coûtent chaque année 100 milliards d’euros aux Français.
Il explique comment récupérer cet argent gaspillé, qui saigne la nation en impôts excessifs, et propose une sortie de crise à la fois ambitieuse et sérieuse. Comment ? En affectant ces 100 milliards aux priorités du pays.
À la veille de l’élection présidentielle, voici son plan de bataille chiffré pour récompenser le travail et le mérite en augmentant les salaires, aider nos entreprises à relocaliser un million d’emplois et reconstruire des services publics effi caces sur tout le territoire.

Y croire encore
Aujourd’hui, le même constat revient sans cesse : les Français ne croient plus en eux, en la politique et en l’avenir. Et les jeunes moins encore que leurs aînés. Mais si cette dépression démocratique est connue de tous, ses raisons ne nous ont jamais paru si obscures. Jeune essayiste, l’auteur apporte ici des réponses éclairantes et livre ses solutions d’espoir.
Ce sont trois piliers de notre civilisation démocratique qui sont sortis ébranlés du cycle historique des cinq dernières décennies, observe-t-il : la nation, la souveraineté et la rationalité. Sous les effets conjugués de la mondialisation, de la révolution scientifique, l’hégémonie croissante des idées dites « néolibérales », et de cette crise de la rationalité dont nous observons chaque jour les symptômes, à travers fake news et autres théories du complot.
Mais loin de céder aux sirènes du déclinisme, l’auteur, confiant en notre capacité de renouvellement, croit qu’un « miracle français » reste possible. Miracle qui passe à ses yeux par l’affirmation d’une Europe dont la puissance s’appuie sur la souveraineté retrouvée de ses États membres dans un XXIe siècle particulièrement menaçant. Par une économie de l’excellence, plus équitable et plus durable. Par une République de l’espérance enfin, qui vise à redonner aux Français confiance en eux-mêmes en restituant à notre pays les moyens de sa puissance et de son rayonnement.
Cet essai vivifiant et salutaire nous donne l’envie d’y croire.

Pierre Mendès France, la foi démocratique
Dans l’histoire politique française, Pierre Mendès France occupe une place singulière. Incarnant une certaine éthique de la République, il aura été aussi un combattant acharné de la démocratie.
Sa vision était celle d’une gauche républicaine, attachée à la laïcité, cherchant dans la science et la raison les fondements d’un progrès conciliant justice et efficacité. Une gauche bâtisseuse d’espoir et non une gauche du ressentiment.
Cet essai propose de restituer la vigueur, la cohérence et la richesse de la pensée de cet homme d’État : exemplarité, audace et réalisme, il est incontestable que l’homme a vu juste et loin, là où d’autres s’aveuglaient.
Droits de l’homme, jeunesse, économie, union de la gauche, décolonisation, construction européenne ou relations internationales : par leur puissance, les idées politiques de Mendès France résonnent fortement encore aujourd'hui.
Jeune haut fonctionnaire, fidèle aux valeurs de la République à laquelle il a souhaité, à travers ces lignes, rendre un peu de ce qu’elle lui a donné, Frédéric Potier invite à trouver dans le legs moral et politique de Pierre Mendès France une forme d’inspiration ou même une lueur d’espoir.
 

Xavier Bertrand, l'obstiné
Qui l’avait vu venir ? Qui voulait y croire ? L’assureur de Flavyle- Martel ne payait pas de mine. Malgré un parcours hors des clous, loin de l’Ena, Xavier Bertrand a gravi un à un les échelons jusqu’à être, aujourd’hui, un candidat crédible dans la course à l’Élysée. Pour peu que ses amis Laurent Wauquiez ou Valérie Pécresse ne lui savonnent pas la planche.

Tout commence en 1998, avec son élection au conseil général de l’Aisne. Sept ans plus tard, le voilà ministre de la Santé de Jacques Chirac, et bientôt secrétaire général de l’UMP. Très vite, il choisit de jouer cavalier seul. En 2012, sans états d’âme, il lâche son mentor, Nicolas Sarkozy. Cinq ans plus tard, après la déroute de son camp, il quitte Les Républicains. Et aujourd’hui, le « Petit Chose », président reconduit des Hauts-de-France, apparaît comme le plus rassembleur à droite, fier d’avoir « desserré pour les briser les mâchoires du Front national », son « seul et unique ennemi ». Au point de contraindre le président Macron à voter pour lui aux régionales…

Sur sa personnalité, les avis divergent. Jovial et abordable pour les uns ; brutal et sournois selon d’autres. Pour démasquer ce faux gentil, Ian Hamel s’est tourné vers les hommes politiques, mais aussi vers ses proches, frères du Grand Orient et copains du Club 33 de Saint-Quentin. Tous soulignent son intelligence tactique et sa capacité à résister aux coups. Qualités d’un candidat aussi opiniâtre qu’atypique, avec lequel il faudra forcément compter.

Anne Hidalgo - une ambition qui vient de loin
Anne Hidalgo est une énigme. Elle a résisté à tant de tempêtes et de complots qu’on s’interroge. Comment a-t-elle fait pour survivre dans ce monde féroce et impitoyable de la politique ? De quelle matière est faite cette fille d’immigrés espagnols, débarqués à Lyon au début des années 1960 ?
De la cité HLM de La Duchère, sur les hauteurs de la Saône, jusqu’aux ors des palais de la République, son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Face aux bien-nés, il lui a fallu une ténacité hors du commun. Féministe de la première heure, elle a gravi les échelons du pouvoir avec une méticulosité et une persévérance qui l’ont fait longtemps passer pour une besogneuse. La petite fourmi a bien trompé son monde. Ceux qui l’ont sous-estimée, voire détestée avec constance, qui l’ont traitée de « fille de concierge », ont été balayés de manière implacable. La maire de Paris, qui rêve de devenir « maire de France », a, quoi qu’il advienne, un destin exceptionnel. Cette ambition d’atteindre les sommets vient de loin, des horreurs de la guerre civile espagnole, vécues par ses aïeux. Marque indélébile qu’elle porte comme un talisman. Celle que certains surnomment Miss Titane a un parcours de vie digne d’un roman picaresque.
C’est l’épopée d’une aventurière andalouse, tombée amoureuse de la France des Lumières, chantre de la lutte contre le réchauffement climatique, devenue plus républicaine que les Français de souche, que raconte, ici, Serge Raffy, biographe de Fidel Castro. Une existence avec ses zones d’ombre, ses trahisons, ses bassesses, ses renoncements. Mais aussi sa vie de mère de famille recomposée, pas toujours simple, en particulier quand la rumeur a couru que son dernier fils était celui de François Hollande. Autre singularité : Anne Hidalgo n’a pas fait l’ENA. Presque une anomalie pour quelqu’un qui vise les plus hautes fonctions. Est-ce un handicap ? Ou une chance ?

Les Dix Commandements de l'homme politique
Pour cerner cette lassitude, cette désillusion qui va jusqu’au refus de participer au suffrage universel – base même de toute démocratie –, plutôt que de scruter le désintérêt manifeste des Français, ne faut-il pas regarder du côté des hommes et des femmes politiques ? Leur discours éthéré, leur carriérisme, leur manque de convictions voire leur amateurisme, les « affaires », le manque de transparence, les « intox »…, sont autant de raisons qui expliquent l’enlisement progressif de la France dans un futur incertain.

Et l’électeur ne parvient pas à trouver le fil d’Ariane qui lui permettrait de voir clair dans ce marigot politique du « tous les mêmes » ; quand ce n’est pas du « tous pourris ».

L’auteur invite le lecteur dans un parcours de discernement : observer, comprendre, analyser, évaluer. Un ouvrage éclairant par ses exemples concrets, convaincant par son analyse pertinente des faits, stimulant par le chemin d’espoir qu’il ouvre sur l’avenir.

Étonnante destinée que celle de François Guillaume, paysan que son engagement syndical a conduit aux plus hautes responsabilités de l’État sans que sa fidélité à la terre et aux valeurs traditionnelles et spirituelles du monde agricole en soit altérée. Tout au contraire, cette fidélité fut le mobile de son action, accompagnée de l’exigence de moralité que tout élu doit à ses concitoyens.

2022, la flambée populiste
Le score exceptionnel de Trump à la dernière présidentielle confirme que son élection de 2016 ne fut en rien un accident de l'histoire et que le populisme s'enracine partout, aux Etats-Unis mais aussi en Amérique latine, en Asie et en Europe.
La France elle-même n'a jamais semblé aussi près du point de bascule. Y prospère en effet une vision dangereusement clivée du monde, fondée sur l'opposition irréconciliable des élites, jugées incompétentes et corrompues, et du peuple, auréolé de toutes les vertus. La radioscopie de la société française est à cet égard sans appel : le déclinisme et la défiance sont partout, le complotisme et les fake-news prolifèrent, l'attachement à la démocratie recule face à la demande d'autorité, la peine de mort connaît un regain inédit d'adhésion, le sentiment de « ne plus être chez soi » gagne… La haine de « ceux d'en haut » et la peur de « ceux d'ailleurs » s'alimentent mutuellement.
Chacun mesure combien la crise économique et sanitaire aggrave la tendance, en offrant un terreau idéal pour les antisystèmes de tous bords, des « anti-masques » aux « antivax ». Au point que les vagues de l'épidémie qui se succèdent se transforment en tsunami démocratique pour 2022 ?

Le bloc arc-en-ciel
Partout, la colère monte ; partout, l’aspiration à un changement profond se fait entendre. Après vingt années d’engagement au coeur des mouvements sociaux, Aurélie Trouvé analyse dans ce livre comment l’exigence d’égalité réelle exprimée par les populations dominées est en train de bouleverser l’ordre établi. En s’engageant frontalement, sans le concours des médiations traditionnelles, ces dernières heurtent le vieux monde de la politique. Mais cette puissance qui se dégage du côté de l’écologie dissidente, des insurrections populaires, des luttes antipatriarcales et antiracistes et des mouvements syndicaux reste fragmentée, incapable de se constituer en véritable force politique.
L’hypothèse de ce livre est que la radicalité des prises de position actuelles est en réalité un facteur d’inclusion, et non de déliaison. Car cette radicalité est aussi celle des urgences écologiques, économiques et sociales, qui sont liées entre elles et qui requièrent de nous que nous nous hissions collectivement à leur hauteur. En 1969, à Chicago, la Rainbow Coalition rassemblait Black Panthers, Young Lords et Young Patriots. Cette alliance en apparence modeste d’organisations jusqu’alors désunies pour lutter contre la ségrégation raciale et sociale fit trembler les fondations de la démocratie bourgeoise états-unienne. Il est temps de renouer avec la stratégie du Bloc arc-en-ciel et de créer les conditions d’un exercice résolument démocratique du pouvoir politique.

Ma France - Heureuse, solidaire et digne
25 novembre 2018, Ivry-sur-Seine. Fabien Roussel est élu à la tête du PCF par des adhérents en quête de changement. Dans le regard bleu intense de l’homme du Nord, des visages défilent à toute vitesse. Ceux de ses parents, bien sûr, auxquels il doit en grande partie son engagement politique. Et il pense à tous ces salariés, étudiants, retraités rencontrés ces dernières années, dans sa circonscription ou partout en France. Il pense aussi à sa ville de Saint-Amand-les-Eaux, à ses habitants qu’il aime retrouver toutes les semaines quand il rentre chez lui. Et puis il y a les figures tutélaires qui rythment un parcours militant entamé à l’adolescence : Georges Marchais, Michelle Demessine et Alain Bocquet, le « père spirituel » auquel il a succédé à l’Assemblée nationale.

À l’heure de la relève, Fabien Roussel ne manque ni de références ni de soutiens. La tâche qui lui incombe est immense. Faire souffler un vent nouveau à gauche dans la course à l’Élysée : telle est la feuille de route que lui ont confiée les militants. Désormais candidat à la présidence de la République, Fabien Roussel veut relever avec les Français le défi des jours heureux. Comment ? C’est ce qu’il nous propose de découvrir dans ce livre.

Macron-Le Pen : le tango des fossoyeurs
Elle s’est dédiabolisée. Il a musclé son discours. Certains, au RN, jugent qu’elle n’est plus assez à droite. D’autres, à LREM, trouvent qu’il boite de la jambre gauche. Elle compte sur le passif de son adversaire pour prendre sa revanche. Il parie sur le « front républicain » pour l’emporter une nouvelle fois.

Entre les deux, une droite et une gauche déchirées, désorientées, prises en tenaille, dont ils voudraient se partager les lambeaux.

Tout au long du quinquennat, les finalistes de 2017 n’ont cessé de se toiser, de s’affronter à distance, parfois de s’accorder, en un long round d’observation. À la présidentielle de 2022, nul ne voit ce qui pourrait les empêcher de se retrouver à nouveau face à face, malgré la résistance de la droite et de la gauche…

Du mouvement des Gilets jaunes à la crise sanitaire, cet ouvrage révèle comment Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui se sont choisis pour partenaires de tango, veulent s’imposer au pays dans un nouvel affrontement… au risque de chuter au moindre faux pas.

Manifeste pour une échelle humaine
 « Notre génération, née avec la chute du Mur de Berlin, fait face au retour du tragique. Du réchauffement climatique à la pandémie actuelle, des attentats terroristes à la menace de l’extrême droite, elle ne peut rester spectatrice des catastrophes qui s’accumulent. 

Nous refusons de nous résoudre à la crise permanente. Nous n’acceptons pas la fatalité du déclinisme ambiant. À l’heure où l’histoire frappe de nouveau à la porte, il nous appartient de relever le gant. Enfants de la fin du xxe siècle, nous portons, avec l’énergie et la détermination de notre jeunesse, l’espoir des meilleurs lendemains. » 

Ce manifeste initié par quarante acteurs de la vie civile, chefs d’entreprises, responsables associatifs, hauts fonctionnaires, intellectuels et élus locaux, tous appartenant à la génération montante, propose un autre chemin pour la décennie qui s’ouvre, celui d’une République écologique et altruiste. Celui d’une nouvelle échelle humaine. 
 
 

Lisez
Lisez