La Traque du Loup de Wall Street : Jordan Belfort en pleine rédemption

Incarné par l’incomparable Leonardo DiCaprio au cinéma dans Le Loup de Wall Street, porté à l’écran par Martin Scorsese en 2013, Jordan Belfort connaît le monde des traders et de la drogue à outrance sur le bout des doigts. Ravagé par sa consommation de stupéfiants et d’alcool, passé par la case prison, surveillé par une bande de magistrats pressants, celui qui a tout du personnage de pure fiction a pourtant bien vécu cette série d’événements rocambolesques. Après avoir escroqué une centaine de millions de dollars à différents investisseurs, le célèbre courtier narre son quotidien suite à son arrestation avec la même verve que dans son premier livre.

Récit d’une rédemption, retour sur des excès que l’on a toujours peine à saisir tant ils semblent tirés d’un roman ou d’un film, La Traque du Loup de Wall Street se lit avec autant de plaisir littéraire que le premier livre signé Jordan Belfort, tant le sujet se fait aussi savoureux que le style. S’y tisse aussi le récit d’une rédemption, portée par un homme que l’on aimerait détester mais qui révèle une humanité parfois troublante. Dans cette suite, l’Américain fait en effet émerger une « anormalité » qui – sans jamais être sanctifiée – interroge. Un livre qui, dans la traduction magistrale de Gaëtan Mouret, prend de délicieuses allures d’épisode des Sopranos.

La Traque du Loup de Wall Street

Jordan Belfort

le cherche midi

Roman Étranger

Condamné à rembourser plus de 100 millions de dollars à des investisseurs escroqués, Jordan Belfort nous raconte ici sa vie après son arrestation. C’est le récit d’une incroyable rédemption, à la mesure de ses faramineux excès passés.

Détruit par la drogue et l’alcool, jeté en prison, cerné par une armée de magistrats vindicatifs, confronté à un deuxième divorce et à la séparation d’avec ses enfants, celui qui admet avoir vécu l’une des existences les plus dysfonctionnelles de cette planète n’a d’autre choix que d’entamer une longue et douloureuse remontée vers la lumière. Mais peut-on redevenir « normal » quand on est monté si absurdement haut ? Le Bûcher des vanités façon gonzo : un redoutable page-turner.

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