Le Noël des auteurs : 5 questions délicieusement festives à Marion Brunet

Quand avez-vous arrêté de croire au Père Noël ?

Assez tôt, j'ai une grande sœur !

Qu’aimeriez-vous trouver sous le sapin cette année ?

Des racines.

Y-a-t-il un film, une chanson ou un livre qui est pour vous indissociable de l’esprit Noël ?

Petit garçon de Graeme Allwright, que ma mère me chantait, que je chante à mon fils.

Drôle, émouvant, étrange, original… Pouvez-vous nous raconter un souvenir lié à Noël ?

Rien d'extraordinaire, j'ai toujours eu la chance de vivre des Noëls d'enfance sereins et ritualisés, au point qu'ils se confondent. Mais je me souviens d'un Noël à la montagne. Exceptionnellement on avait ouvert nos cadeaux le soir du 24, je devais avoir six ou sept ans et j'ai reçu un agneau en peluche. Je suis sorti le faire marcher dans la neige. J'étais en pyjama avec mon père et j'ai gardé un souvenir visuel et sensitif d'une netteté incroyable. De l'illusion créée par la nuit et mon imaginaire qui m'a donné l'impression que ma peluche était vivante. Je me souviens aussi d'un Noël, adulte, passé à Madagascar. Il faisait chaud, on mangeait des brochettes de zébu, on buvait du rhum, et l'un des convives a sorti un harmonica : on a tous entonné des chansons créoles. J'en garde un souvenir magique.

Dans un monde rêvé, quelles personnalités ou personnages fictifs aimeriez-vous inviter à votre table ce Noël ?

Emma Goldman, John Fante, Leonard Cohen - pour les gens réels mais morts -, Long John Silver (L'île aux trésors, de Robert Louis Stevenson), Legs Sadovsky (Confessions d'un gang de filles, de Joyce Carol Oates). Il y en aurait beaucoup d'autres, ce sont les premiers qui me viennent. Après je ne suis pas sûre qu'ils se mélangeraient très bien !


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