Dans son roman, le premier qu'il ait écrit, Christian Laborie livre un message d’espérance ainsi qu’un chant d’amour à la nature et aux Cévennes éternelles.
Les Naufragés du déluge est le premier roman que j’ai écrit, il y a vingt-six ans déjà, en 1996, à une époque où je n’étais pas encore écrivain. Lorsque, quelques années plus tard, j’ai été édité pour la première fois, je ne me suis plus soucié de ce texte, qui est donc resté gravé sur le disque dur de mon ordinateur, comme une sorte de manuscrit oublié. Par un heureux hasard, j’en ai un jour parlé à mon éditrice, Clarisse Enaudeau, qui fut curieuse de le lire.
En 1988, j’avais été particulièrement marqué par les inondations catastrophiques de Nîmes. Quand je me suis mis à écrire, j’ai imaginé une catastrophe pire encore et raconté l’histoire de la famille Jourdan, isolée au milieu des eaux, qui doit s’adapter à de nouvelles conditions de vie : confinement, télétravail, autarcie, angoisse du lendemain… Autant de thèmes de plus en plus actuels aujourd’hui pour d’autres raisons mais qui, si l’homme ne se soucie pas de sa planète, pourraient devenir notre quotidien dans quelques décennies.
Roman d’anticipation assez prémonitoire ! Le lecteur se fera lui-même sa propre idée sur la question. Les Naufragés du déluge, mon premier roman écrit, le dernier édité, ne manquera pas de vous interpeller.
"Plus que tout autre de mes romans, L’Appel des drailles occupe dans mon cœur une place particulière. C’est à ce roman en effet que je dois ce que je suis devenu aujourd’hui en tant qu’écrivain. Il ne s’agit pas de mon premier roman, mais du quatrième édité. Avant lui, sous l’égide du foyer de Cachan pour le prix littéraire délivré par La Poste-France-Télécom, vous avez pu découvrir L’Arbre à palabres (2001), puis, aux Éditions De Borée, L’Arbre à pain (2003) et Le Chemin des larmes (2004)."