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Par Belfond, publié le 26/07/2019

Littérature étrangère : la rentrée des éditions Belfond !

Cette année, la rentrée littéraire Belfond est hors normes avec, en son cœur, le roman de Chris Kraus qui l'est tout autant : de par son ambition, son ampleur, sa profondeur, sa taille aussi. Un magnum opus plein de folie, de sang, de larmes, de passions, qui couvre plus de soixante-dix ans d’histoire, une œuvre qui fait sensation en Allemagne. C’est aussi l'occasion de retrouvailles avec Viet Thanh Nguyen et Yiyun Li, deux auteurs à l'image de Belfond, engagés et amoureux éperdus de la littérature.


À travers le destin de trois frères et sœurs – Koja, Hubert et Ev Solm –, Chris Kraus tisse un récit dantesque, terrible, total, et retrace tout un pan de l'histoire des pays Baltes et de l'Europe du XXe siècle. De Riga à Tel Aviv en passant par Auschwitz et Paris, une fresque exubérante, tragique et hors normes, sur le déclin d'une époque et la naissance d'une nouvelle ère.

La Fabrique des salauds
Dans la lignée des Bienveillantes de Jonathan Littell ou de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, un roman hors normes, une fresque exubérante et tragique, pleine de passion, de sang et de larmes, qui retrace tout un pan du XXe siècle, de Riga à Tel Aviv en passant par Auschwitz et Paris.
À travers l’histoire de Koja, Hubert et Ev Solm, deux frères et leur sœur, sorte de ménage à trois électrique, Chris Kraus nous entraîne dans des zones d’ombre où morale et droiture sont violemment bafouées, et dresse en creux le portrait d’une Europe à l’agonie, soumise à de nouvelles règles du jeu.

Une œuvre impressionnante, magnum opus sur le déclin d’une époque et la naissance d’une nouvelle ère.

« Une poignée de douleur et de chagrin suffit pour trahir, et une seule étoile scintillant dans la nuit pour qu’un peu de lumière brille par intermittence dans toute cette horreur. »

LA FABRIQUE DES SALAUDS, CHRIS KRAUS




Après le brillant Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie, très remarqué lors de sa parution et finaliste du prix Médicis étranger 2018, Yiyun Li revient avec un récit aussi élégant que poignant rédigé dans les mois qui suivirent le suicide de son fils aîné. Le temps d'une conversation imaginaire avec son enfant bien-aimé, elle dépeint avec pudeur l'amour, l'intelligence et l'originalité qui sublimaient leur relation.

La Douceur de nos champs de bataille
Le suicide d’un adolescent, le deuil d’un parent. Le dialogue qu’imagine une mère avec son enfant pour continuer à lui parler, à l’entendre, à le faire exister. Le cache-cache intellectuel de deux esprits marqués par le sceau de la création.

Après le très brillant Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie, qui fut en lice pour le prix Médicis et le prix du Meilleur livre étranger, Yiyun Li rend un hommage plein de tendresse, de poésie et de pudeur à son fils, et mêle magnifiquement l’intime à l’universel : la douleur après la perte d’un être cher, le refuge que constituent les mots et, plus largement, la puissance cathartique de la littérature.

« Un chef-d’oeuvre par un maître. »

VANITY FAIR


Traumatismes de guerre, déracinement, écartèlement entre deux cultures, assimilation tantôt douloureuse, tantôt heureuse... Après le retentissement mondial du Sympathisant récompensé, entre autres, par le prix Pulitzer 2016 et le prix du Meilleur livre étranger 2017, Viet Thanh Nguyen livre un recueil de nouvelles époustouflant de justesse. Le portrait tout en finesse d'une communauté aux multiples visages, mais aussi d'une mondialisation née de la misère et des conflits en tous genres.

Les Réfugiés
Dans un pays où tout était affaire de possessions, nous ne possédions rien d’autre que nos histoires.

Vietnamiens, ils ont fui le communisme à la fin des années 1970 pour s’exiler de l’autre côté du Pacifique, en Californie. Ils vivent entre deux rives, entre pays d’adoption et pays de naissance, pas encore Américains, plus tout à fait Vietnamiens. Certains sont figés dans le passé, hantés par les fantômes, effarés par l’hédonisme occidental ; d’autres veulent aller de l’avant, pour eux, pour les enfants, pour la possibilité d’une autre vie. Pour n’être plus simplement des réfugiés.

« Les huit nouvelles de Viet Thanh Nguyen sont à la fois déchirantes et pleines d’espoir. À l’heure de la fermeture des frontières et de la xénophobie, il serait grandement souhaitable que nos politiques en tirent des leçons. »

THE GUARDIAN



Et aussi...

Un essai remarquable et érudit sur la guerre, la mémoire et l’identité. Puisant dans sa propre histoire, celle d’un intellectuel vietnamien ayant vécu l’exil et grandi aux États-Unis, Viet Thanh Nguyen s’interroge sur cette guerre que les Vietnamiens nomment « américaine » et que les Américains nomment « du Vietnam ». De quelle manière est-elle remémorée, commémorée, industrialisée ? Quels sont les enjeux de la bataille du souvenir ?  

Jamais rien ne meurt
Après le retentissement international du Sympathisant, Viet Thanh Nguyen revient avec un essai remarquable et érudit sur la guerre, la mémoire et l’identité. Puisant dans sa propre histoire, celle d’un intellectuel vietnamien ayant vécu l’exil et grandi aux États-Unis, l’auteur s’interroge sur cette guerre que les Vietnamiens nomment « américaine » et que les Américains nomment « du Vietnam ». De quelle manière est-elle remémorée, commémorée, industrialisée ? Quels sont les enjeux de la bataille du souvenir ?  

Analysant de nombreuses formes de témoignage, dont essais, romans, photographies, films, monuments commémoratifs, Viet Thanh Nguyen dépasse l’interprétation binaire du conflit pour tenter de restituer une mémoire juste, globale, qui prendrait aussi en considération d’autres points de vue, notamment ceux des civils, des ennemis, des vaincus et des populations alentour.
Chercher à restituer la vérité pour que jamais rien ne meure. Reconnaître la part d’humanité et d’inhumanité de chacun. Permettre la réconciliation et, ainsi, éviter que l’Histoire ne se répète.    
 

 

Belfond

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