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Par Presses de la Cité, publié le 07/12/2022

Maigret à l'écran #11 : Maigret voit rouge

Un homme se fait tirer dessus en pleine rue à Pigalle, et avant que les secours n’arrivent, une voiture embarque le blessé et disparaît. La plaque d’immatriculation conduit Maigret à l’ambassade américaine où on lui conseille fortement de ne pas intervenir. Le commissaire se fâche : pas question que le FBI piétine ses plates-bandes, d’autant que l’inspecteur Lognon, qui l’assiste dans cette affaire, a été sauvagement molesté.

La démonstration de Jean Gabin en commissaire Maigret dans Maigret tend un piège et Maigret et l’affaire Saint-Fiacre, et le succès rencontré par les deux films, incite les producteurs à renouveler l’opération. Ils choisissent un roman de 1952, Maigret, Lognon et les gangsters, et Gabin impose à la réalisation son vieux complice Gilles Grangier, avec lequel il a tourné neuf films depuis 1953. L’adaptation et les dialogues sont confiés à l’écrivain Jacques Robert, la musique est signée Francis Lemarque et Michel Legrand. Même s’il a vieilli, Gabin est de nouveau impérial, bien entouré par les seconds rôles, parmi lesquels Michel Constantin et Françoise Fabian. S’il réunit deux millions de spectateurs à sa sortie en septembre 1963, le film déçoit et Gabin remise le pardessus de Maigret mais ne lâchera pas son ami Simenon, qu’il retrouvera dans Le Chat en 1971.

Presses de la Cité

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