Après une carrière dans l’édition, Julie Printzac est aujourd’hui autrice et traductrice. Son premier roman, La Solitude des femmes qui courent, a été publié en 2017 aux éditions JC Lattès (Le Livre de Poche, 2018). Elle vit en région parisienne.
On la retrouve maintenant aux Escales avec son nouveau roman Guetter l’aurore : une histoire de famille, d’amour et d’amitié pendant la Seconde Guerre mondiale... Rencontre avec l’autrice.
- Le roman est basé sur une histoire vraie, celle de votre grand-mère. Pourquoi avoir choisi de raconter son histoire ?
C’est l’histoire de ma mère et de sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai été bercée toute mon enfance par des anecdotes, des événements incroyables qui étaient arrivés à ma famille durant cette période. Ma mère et mes grands-parents parlaient aussi de ceux qui les avaient sauvés. Évidemment, j’ai voulu en savoir plus et, plus tard, en faire un roman.
De plus, bien que ce soit inspiré de faits réels et de personnages ayant réellement existé, cela reste un pur roman. Je voulais aussi raconter des histoires d’amour et d’amitié, créer du suspense et de l’émotion.
- Saint-Girons, lieu dans lequel se déroule l’histoire, semble être un lieu particulièrement important pour vous, pouvez-vous nous en dire plus ?
Ma famille y a été assignée à résidence par le gouvernement de Vichy, une façon de savoir exactement où était chaque famille juive. Ce village les a accueillis et protégés sans jamais rien demander en échange. Situé au pied des Pyrénées, il avait aussi un réseau de passeurs qui aidaient au péril de leurs vies les réfugiés à franchir les montagnes pour rejoindre l’Espagne. Saint-Girons compte donc beaucoup de héros modestes, inconnus et extrêmement courageux.
- Pourriez-vous décrire votre livre en trois mots ?
Une jeunesse dans la guerre.
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