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Par Lisez, publié le 08/09/2022

Rentrée littéraire 2022 : les petits formats à glisser dans votre sac

Vous êtes passé à côté de ses titres l’année dernière ? Ils font désormais leur rentrée littéraire en poche. 13 romans passionnants en format mini vous attendent sur les étagères de votre libraire préféré. Idéal pour les amener partout avec vous.

 

Les Aquatiques, Osvalde Lewat

Les Aquatiques
La première fois que Katmé a enterré sa mère, c’était il y a vingt ans. Une inhumation bâclée, au milieu de nulle part… Depuis, la jeune femme a fait du chemin. Devenue l’épouse parfaite d’un ambitieux
politicien, elle se plie malgré elle aux injonctions de la bonne société du Zambuena. Et voilà qu’en pleine campagne électorale, son préfet de mari décide de déplacer en grande pompe la tombe de sa mère…
Farce ou tragédie ? Dans le même temps, son ami et frère de toujours, Samy, artiste homosexuel, est arrêté et emprisonné.
Pour Katmé, l’heure des choix a sonné.

Cet ouvrage a reçu le Grand Prix Panafricain de Littérature, le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature française, le Prix Kourouma et a été finaliste du Prix Montluc

 

Quand s'illumine le prunier sauvage, Azar Shokoofeh

Quand s'illumine le prunier sauvage
1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Contraints de fuir la capitale, Hushang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village reculé de Razan, au cœur de la région montagneuse du Mazandéran. Malgré la terreur, malgré les âmes des martyrs de la révolution qui rôdent en attendant l'heure de la vengeance, malgré la tempête de neige noire, la forêt où poussent les pruniers sauvages offre un refuge aux espoirs et aux rêves de liberté. Mais pour combien de temps ?

Empreint de réalisme magique, ce roman poétique aux personnages inoubliables évoque le pouvoir de l’imagination confrontée à la cruauté. Un voyage merveilleux et terrifiant dans l'histoire et le folklore iraniens.

« L'un des immenses coups de cœur de cette rentrée littéraire. Un roman envoûtant et coloré qui se déroule paradoxalement pendant une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'Iran » France inter

Traduit de l'anglais par Muriel Sapati

 

La Femme qui reste, Anne de Rochas

La Femme qui reste
Dans l’Allemagne exsangue et tumultueuse des années vingt, le Bauhaus est plus qu’une école d’art. C’est une promesse de créativité et de modernité, qui s’ouvre à peine aux femmes.
Clara est bien décidée à prendre part à cette aventure intense. Des liens se tissent. Amitié, amour… Entre rêves d’Amérique et certitudes de Russie, les futurs se dessinent. Bientôt, à Berlin, le temps s’assombrit. Les étudiants doivent faire leurs propres choix. Mais les convictions artistiques ou politiques ne suffisent pas à décider du cours d’une vie. À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu’il faut continuer ?

 

Le temps de l'indulgence, Madhuri Vijay

Le temps de l'indulgence
À la mort de sa mère, Shalini, une jeune trentenaire privilégiée de Bangalore, décide de se rendre dans un village reculé de l'Himalaya, dans la province troublée du Cachemire. Elle est certaine que le décès de sa mère est lié à la disparition d’un vendeur ambulant qui venait régulièrement leur rendre visite et qu'elle n'a pas revu depuis une décennie. Shalini est déterminée à le retrouver, mais va être confrontée aux tensions politiques très fortes dans la région, ainsi qu'à l'histoire douloureuse de la famille qui l'accueille. Et lorsque la violence éclate dans le village et que des haines anciennes resurgissent, elle va devoir faire des choix qui pourront avoir de fortes répercussions sur les gens qu'elle a commencé à aimer...

 « Ce livre nous emmène véritablement en voyage. On suit avec délices Shalini, on partage [ses] émotions, sur fond de paysages, de scène de vie et de traditions locales. » Isabelle Ellender, La Voix du Nord
« Un roman lumineux qui décrit la lutte d’une jeune femme pour façonner sa propre vie. Impressionnant. » The New Yorker

Traduit de l’anglais par Typhaine Ducellier

 

L'unique goutte de sang, Arnaud Rozan

L'unique goutte de sang
Tennessee, 1917. Sidney, un adolescent noir, se retrouve pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches qui provoquent le massacre de sa famille en l’accusant à tort.
Quand le jeune homme reprend ses esprits après avoir été épargné, sa mémoire s’est effacée. Un lien étrange l’unit néanmoins au policier qui l’a sauvé et à un mystérieux garçon, qu’il va désormais suivre
comme son ombre dans une tragique odyssée. Des émeutes de l’été sanglant de Chicago jusque dans l’Arkansas, sur fond de blues de Bessie Smith, sœur exilée du Sud, un tourbillon de violence le poursuit, implacablement…

 

Fuir et revenir, Prajwal Parajuly

Fuir et revenir
En vue de célébrer les 84 ans de leur grand-mère Chitralekha  – événement important selon la tradition népalaise –, ses petits-enfants se rendent à Gangtok, dans l'État du Sikkim, au cœur de l'Himalaya indien. Agastaya, médecin new-yorkais reconnu mais toujours célibataire, redoute l’inquisition familiale qui s’annonce, terrifié à l’idée que la raison de son célibat soit révélée. Ses sœurs Manasa et Bhagwati, une épouse malheureuse qui vit à Londres une existence sans saveur, et une fugueuse déshonorée par sa famille et exilée aux Etats-Unis, redoutent tout autant cette réunion. Au fur et à mesure des célébrations, l'affaire se complique... d'autant qu'une servante acerbe et un invité inattendu se joignent à cette mémorable réunion de famille.
Avec Fuir et revenir, Prajwal Parajuly nous livre une savoureuse comédie de mœurs, servie par l'humour et un esprit caustique, sur la famille, les castes et le genre.

« Prajwal Parajuly réussit un roman alerte et extrêmement vivant, dans lequel les questions de société et de mœurs – les castes, les genres, la liberté individuelle et la contrainte sociale – sont incarnées de manière savoureuse sans jamais sombrer dans la caricature. » Florence Bouchy, Le Monde

« Ce livre a été lu avec le sentiment d’éternité que seuls peuvent donner les livres qui procurent à la fois le dépaysement et la possibilité de s’identifier aux personnages » 20 minutes

Roman traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne
 

 

Napoli mon amour, Alessio Forgione

Napoli mon amour
Après quelques années à travailler sur des bateaux de croisière, Amoresano retrouve son port d’attache. À 30 ans, ce jeune homme cultivé, diplômé, a perdu le goût de tout – de tout, sauf de déambuler dans sa ville. Naples crépusculaire, aux ruelles en dédale… Naples en feu les soirs de match… Sur ces places décaties, une bière à la main, le jeune homme savoure, en fumant, la vacuité de l’existence… Du petit pécule amassé les jours fastes, il ne reste rien. De ses espoirs, pas grand-chose non plus. C’est alors qu’il croise cette fille, Nina, au gré de sa dérive. Et la mélancolie, d’un coup, vaut la peine d’être vécue…
 
 

 

Où vivaient les gens heureux, Joyce Maynard

Où vivaient les gens heureux
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...

Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.

« Un roman captivant. Du très grand Joyce Maynard. » ELLE
« Dense et magnifique. » Le Figaro
« Un poignant portrait de femme. Une épopée intime de notre siècle. » Le Monde
« Inoubliable. » Version Femina

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni

 

Shuggie Bain, Douglas Stuart

Shuggie Bain
Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d’une belle maison, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari la laisse dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l’avenir bouché, les factures qui s’empilent et ses illusions perdues, Agnes va chercher du réconfort dans l’alcool. L’un après l’autre, tous les siens l’abandonnent, pour se sauver eux-mêmes. Un seul s’est juré de rester, coûte que coûte, de toute la force d’âme de ses huit ans : Shuggie, son plus jeune fils. À l’école, on dit qu’il n’est pas « net », trop doux, bref, différent… Agnes le protégerait si l’alcool n’avait pas le pouvoir d’effacer tous ceux qui vous entourent, même un fils adoré. Mais qu’est-ce qui pourrait décourager l’amour de Shuggie ?

 

Le créateur de poupées, Nina Allan

Le créateur de poupées
Dans son atelier de Londres, Andrew Garvie fabrique des poupées exquises, des œuvres d’art. Comme lui, elles sont petites, mais gracieuses, uniques et d'une profondeur surprenante. C'est peut-être cet esprit particulier qui le pousse à entretenir une correspondance avec une femme étrange, Bramber Winters, qui lettre après lettre, lui dévoile son existence troublante au sein d’une institution dans les Cornouailles, où elle vit et travaille, et les terribles événements qui l'y ont conduite lorsqu'elle était enfant. Andrew sait ce que c'est que d'être pris au piège, et à mesure qu'ils se rapprochent, il ourdit un curieux plan pour la sauver…

« Une fiction fascinante entre fantastique et conte de fées. » L’Humanité
« Le Créateur de poupées se lit d’une traite. » Libération
« Nina Allan est une écrivaine précieuse. Chacune de ses histoires est ciselée comme un joyau d’orfèvrerie. » Le Soir
« On s’y perd avec délice. » Télérama

Traduit de l'anglais par Bernard Sigaud

 

UnPur, Isabelle Desesquelles

UnPur
L’été de ses huit ans, Benjamin est enlevé. Quarante ans après s’ouvre un procès. Sur le banc des accusés, ce n’est pas son ravisseur mais Benjamin que l’on trouve. Quel homme est-il devenu ? Le procès soulève bien des questions. Il réunit pour la première fois depuis leur enfance Benjamin et Julien, son jumeau. Les deux frères séparés brutalement il y a si longtemps parviendront-ils à se retrouver ? Car Benjamin dissimule un secret, celui d’un chantage cruel fait à un enfant.
De l’Italie au Mexique se dessine, au fil des témoignages, l’histoire d’un homme prêt à reconquérir l’existence qu’on lui a volée.

 

Le diable parle toutes les langues, Jennifer Richard

Le diable parle toutes les langues
Région parisienne, 1936. Au seuil de la mort, le millionnaire Basil Zaharoff se penche sur son passé. Sans regret, ni pénitence. Car sa vie durant, c’est dans le sang des autres qu’il a puisé son immense
fortune : des pacifistes, qu’il a fait taire, des grévistes, qu’il a écrasés, des peuples, qu’il a armés… Éminence grise des bourreaux de 1914, de Turquie, de Namibie ou des Balkans, le vorace marchand de canons est ce genre de diables en gants blancs, sans plus de morale que d’états d’âme, qui ont fait, dans l’ombre, le xxe siècle. Aussi néfaste qu’invisible. Itinéraire d’un profiteur de guerre…

 

Le Champion nu, Barry Graham

Le Champion nu
Se retourner. Se relever. Ne rien lâcher. Pour avoir été lui-même boxeur professionnel, Billy Piers maîtrise les subtilités du noble art sur le bout des gants. Le voilà donc bien placé pour accompagner à Édimbourg, en qualité de journaliste, son ami Ricky Mallon dans sa préparation sportive. Dans quelques semaines, ce poids léger affrontera le tenant mondial du titre. Profitant de l’occasion pour déserter le ring conjugal, Billy se livre alors à un vrai combat intérieur, entre la petite amie qu’il ne sait comment quitter et l’amour qui lui tend peut-être les bras. Le genre d’affrontement dont personne ne sort vainqueur…

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