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Par Presses de la Cité, publié le 22/03/2022

Sarah Perret, lauréate du prix Jean Anglade 2022

Pour la quatrième année consécutive, le prix Jean Anglade a récompensé un premier roman mettant en avant les valeurs chères au romancier : humanisme et universalité. Rencontrez donc Sarah Perret, lauréate du prix 2022, avec son roman La Petite (titre provisoire).

« Je suis née le 1er Octobre 1976 à Chambéry. Le premier livre que j’ai lu à 6 ans, offert par ma grand-mère, Les Malheurs de Sophie, m’a révélé la passion de ma vie : la littérature. À 11 ans, je savais qui je voulais devenir : un écrivain. Je lisais sans mesure : un livre par jour ; j’allumais ma veilleuse pour ne pas alerter mes parents. Le grand Meaulnes, Pêcheurs d’Islande et L’Âne-Culotte ont été des éblouissements. J’ai passé mes étés d’adolescente à lire, avec pour discipline : 100 pages par jour. En Première, j’ai lu, parmi d’autres lectures, l’intégralité dÀ la recherche du Temps perdu. Je me suis d’ailleurs enfermée, pendant des années, au milieu de ces murailles de livres, devenues ma citadelle, ma tour d’Ivoire. Parallèlement, j’écrivais (activité longtemps restée secrète) : mon journal, des pastiches, des idées sur des bouts de papier, des débuts de roman, des lettres d’amour… Mes tiroirs en sont remplis.

 

L’histoire de La Petite me hante depuis une trentaine d’année. La première version, écrite l’été de mes 16 ans, s’appelle Mon grand frère. En 2017, alors que ma mère exprimait son regret d’avoir perdu la demeure familiale, vendue lors du départ de mon grand-père en maison de retraite, j’ai eu de nouveau l’envie de réécrire cette histoire, en décrivant la vieille maison telle que mon souvenir la restituait, avec ses recoins, ses odeurs, et toutes les images des étés passés avec mes frères et mes cousins. Je me suis imprégnée aussi de tous les récits de mes grands-parents, de mes parents. J’ai mêlé à mes propres rêveries des anecdotes familiales et locales, que j’ai transposées, romancées, découvrant parfois d’étranges coïncidences entre mes personnages « inventés » et des membres de l’arbre généalogique.

Ce roman, c’est le paradis ressuscité de l’enfance et d’un monde désormais perdu : celui de mes ancêtres, paysans de Chartreuse — des vies modestes, pétries d’humanité. »

– Sarah Perret 

 

Découvrez-en plus sur l'auteure en lisant le communiqué de presse !

 

Le prix Jean Anglade du premier roman a été créé en juin 2018 sous l’égide bienveillante d’Hélène Anglade, sa fille, et à l’initiative de Clarisse Enaudeau, directrice littéraire du domaine français des Presses de la Cité, lesquelles éditent l'œuvre de Jean Anglade depuis trente ans.

Retrouvez plus d'information sur le site du concours

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