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Par Lisez, publié le 20/05/2020

Sofia Coppola adapte "Les Beaux Mariages", classique de la littérature américaine

The Custom of the Country d’Edith Wharton - Les Beaux Mariages en français - sera prochainement adapté en série par Sofia Coppola. En partenariat avec la plateforme de streaming Apple TV+, la réalisatrice de Virgin Suicides, compte donner vie à son anti-héroïne favorite, l’ambitieuse Undine Spragg.

Rien ne résiste à Sofia Coppola. Habituée du grand écran, la réalisatrice américaine dévoilera bientôt sa toute première série télé. Pour la plateforme de streaming Apple TV+, elle va ainsi adapter Les Beaux Mariages, un roman d’Edith Wharton. Après Marie Antoinette et Les Proies, Sofia Coppola retrouve donc l’univers des réalisations en costumes. Le roman dépeint la vie d’Undine Spragg, une jeune femme venue du Midwest qui va réussir à gravir l’échelle sociale grâce à son union avec un aristocrate new yorkais. "Undine Spragg est mon anti-héroïne littéraire préférée, et je suis très heureuse de la porter à l’écran pour la première fois", a déclaré Sofia Coppola.

La production de cette série marque la deuxième association de la réalisatrice et d’Apple après le film On the Rocks qui doit voir le jour cette année sur la plateforme. Très éloigné de l’univers d’Edith Wharton, ce long-métrage met en scène Bill Murray et Rashida Jones dans les rôles d’un père et d’une fille que tout oppose mais qui vont essayer de renouer leurs liens. 

Un classique de la littérature américaine

Paru pour la première fois en 1913, Les Beaux Mariages (The Custom of the Country en VO) est arrivé dans les librairies françaises en 1964. Devenu un classique de la littérature américaine, il est disponible au sein d’une belle anthologie des œuvres d’Edith Wharton publiée chez Omnibus : La Splendeur des âmes. Cinq œuvres qui forment cinq portraits de femmes, dans un New-York conformiste au tournant du XIXème siècle. À découvrir également, le roman Été aux éditions 10/18.

 

La Splendeur des âmes

Issue de la bonne société new-yorkaise, Européenne d’adoption – elle passa une grande partie de sa vie en France –, Edith Wharton n’a pas cessé de jeter un regard critique, voire féroce, sur un milieu qu’elle connaissait bien ni de témoigner d’une compassion humaniste pour les malheurs de ses contemporains.
Les femmes sont au cœur de son œuvre : femmes prisonnières de leur éducation, du carcan social, du pouvoir de l’argent, de leurs passions contrariées ou refoulées, femmes piégées dans un monde d’hommes.
Celle que son ami Henry James appelait « l’ange de la dévastation » a su décrire la splendeur et la misère des âmes avec une liberté qui fait d’elle une pionnière de la modernité en littérature.

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