Georges Hyvernaud est né en 1902, en Charente, d’une mère couturière et d’un père ajusteur. Élève brillant et remarqué, il intègre l’École normale d’instituteurs en 1918 et commence à enseigner en 1926, de retour du service militaire. Mobilisé en 1939, fait prisonnier en 1940, il est libéré en 1945. Il publie en 1949 La Peau et les os, préfacé par Raymond Guérin, où il relate l’expérience de ses cinq années de captivité. Malgré le soutien de Jean-Paul Sartre, Roger Martin du Gard et Blaise Cendrars, ce récit passe pratiquement inaperçu. Après l’échec encore plus cuisant du Wagon à vaches paru en 1953, Georges Hyvernaud, las et déçu, renonce à toute publication. Lorsqu’il meurt, le 24 mars 1983, un seul critique, Jean-José Marchand, évoque sa disparition. Depuis, l’importance de son œuvre a été réévaluée.
« Sous l’arc de triomphe de la littérature, Georges Hyvernaud occupe la place de l’écrivain inconnu. » Bernard Morlino, Lire
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Juin 1940. Des centaines de milliers de vaincus s’acheminent vers les stalags de l’Allemagne nazie, sous les coups et les cris du vainqueur. Georges Hyvernaud, instituteur charentais, marche dans ce troupeau en guenilles, hébété de faim, de fatigue et de honte.
Au bout du voyage, cinq ans de nuit et de boue. Dix-huit cents jours d’humiliation, de promiscuité répugnante, de pestilence,...