Parmi les poètes bulgares nés juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Kiril Kadiiski est devenu la figure la plus marquante de sa génération.
À plusieurs reprises, au cours des années soixante–soixante-dix, Kiril Kadiiski sera en conflit avec l'Union des écrivains bulgares. Cette liberté d'esprit et d'expression lui vaudra le chômage, la censure d'une bonne partie de son premier livre, La Lampe, puis l'interdiction de publier.
Tout cela ne l'empêchera pas d'obtenir ses diplômes universitaires, de devenir éditeur lui-même, et de se consacrer à la traduction de Baudelaire et de Mallarmé, tout en publiant Villon et Rimbaud.
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«Contrairement à une certaine poésie française contemporaine, peu signifiante, désincarnée, oublieuse du lyrisme, la poésie de Kiril Kadiiski est de plain-pied avec la vie : physique et métaphysique à la fois. L'univers de ce poète bulgare – sûrement le plus important de sa génération – est un subtil espace-temps mêlé au quotidien ordinaire et toujours illuminé par l'image, « un...