La crise n'est-elle pas ce moment unique de faire le bilan de notre domination séculaire sur le monde ? Et de réétudier les classes sociales, leurs alliances comme leurs désaccords, au nivreau transnational en pariant sur l'intelligence politique retrouvée ?
C'est à un véritable aggiornamento des idées reçues que les auteurs nous invitent. Et d'abord sur la crise : selon eux, la dette des États ne sera jamais remboursée... L'avenir est ouvert aux règlements de comptes financiers entre nations. Nous apparaîtront aux yeux du monde non occidental (que nous considérons besogneux, peuplé d'irresponsables de la concurrence ou de la pollution) comme...