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Les Travailleurs de la mer - Année de la mer 2024-2025
Claude Aziza (préface de)
Date de parution : 21/10/2021
Éditeurs :
Omnibus

Les Travailleurs de la mer - Année de la mer 2024-2025

Claude Aziza (préface de)
Date de parution : 21/10/2021
Le grand roman de la mer de Victor Hugo dans une superbe édition, illustrée des gravures dessinées de la main de l’écrivain. Avec, en texte liminaire, L’Archipel de la Manche, présentant les îles anglo-normandes. Plus méconnu et mystérieux que Les Misérables ou Notre-Dame de Paris, Les Travailleurs de la mer est une épopée de la mer à lire ou redécouvrir. 
« Les Travailleurs de la Mer sont donc à la fois le roman le plus méconnu de Victor Hugo, le plus riche et le plus mystérieux. » Claude Aziza.
 
Gilliatt est «...
« Les Travailleurs de la Mer sont donc à la fois le roman le plus méconnu de Victor Hugo, le plus riche et le plus mystérieux. » Claude Aziza.
 
Gilliatt est « un homme de la mer surprenant », un « vrai marin qui navigue sur le fond plus encore que sur...
« Les Travailleurs de la Mer sont donc à la fois le roman le plus méconnu de Victor Hugo, le plus riche et le plus mystérieux. » Claude Aziza.
 
Gilliatt est « un homme de la mer surprenant », un « vrai marin qui navigue sur le fond plus encore que sur la surface. ». Une force de la nature mal aimée qui vit isolée dans sa maison « visitée par les esprits » et doublée d’un tempérament pensif et solitaire ; d’aucuns le surnomment le Malin. Afin de pouvoir épouser Déruchette qu’il aime, il accepte le défi lancé par la tante de celle-ci : retrouver une machine de l’épave La Durande coincée entre les deux rochers au large de l’île de Guernesey.
Entre l’homme et les éléments marins s’engage alors un combat terrible, dans lequel Gilliat se mesure, dans une solitude extrême, aux puissants éléments, à la mer déchaînée mais aussi au mystère et aux cauchemars des fonds marins qu’incarne une pieuvre… Et pourtant, l’exploit accompli restera vain, la jolie et insouciante Déruchette n’attendra pas Gilliat car elle s’est offerte à un autre.
Ecrit lors de son exil à Guernesey, Les Travailleurs de la mer est une œuvre grandiose et lyrique, introduit par L’Archipel de la Manche, qui présente la vie, les mœurs des îles anglo-normandes.
Cette édition Omnibus est également enrichie de poèmes marins de Victor Hugo, des illustrations magnifiques de l’écrivain, d’une préface de Claude Aziza et d’un dictionnaire de l’exil hugolien de ce spécialiste du XIXe siècle.
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EAN : 9782258195486
Façonnage normé : COFFRET
Nombre de pages : 648
Format : 19,5 x 25,3 mm
EAN : 9782258195486
Façonnage normé : COFFRET
Nombre de pages : 648
Format : 19,5 x 25,3 mm

Ils en parlent

« De superbes illustrations d’époque viennent enrichir la lecture, ainsi qu’une préface de Claude Aziza […] Un superbe cadeau à offrir, ou à se procurer pour l’hiver ! »
Janette (Luxembourg)
« Beauté, tourments, mystère... […] Ce coffret, illustré par les dessins d’Hugo, fait aussi la part belle à sa poésie marine, portant contemplation, deuils et toutes tempêtes. »
La Croix
« On croit le connaître et on ne cesse de le redécouvrir. »
Télérama

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nicolab37 07/03/2024
    Hugo c'est du lourd, du sacré, du vénérable, du archi-canonisé. Il est de ces figures d'écrivains patriarches aux bustes coulés dans le bronze, de ces monuments littéraires imposants comme ces boursouflures gothiques qui dominent sans pudeur le cœur de nos cités les plus illustres. Indéboulonnable, inaltérable, inoxydable, tout ce que vous voudrez... Alors critiquer Hugo, ça relève soit de l'inconscience pure soit du blasphème. Avec le temps qui passe, j'envisage le blasphème comme une sorte d'émancipation, alors tant pis pour la révérence, je vous livre pêle-mêle mes impressions sur le bouquin. Je croyais tout d'abord que les travailleurs de la mer allait traiter du très sérieux thème des conditions de vie des marins-pêcheurs de l'île de Guernesey au XIX ème siècle. Autrement dit, j'acceptais docilement une lecture certainement très édifiante sur le sujet mais également très chiante. ( Je suis un peu maso je sais) Évidemment, je me plantais allègrement, en découvrant avec bonheur un récit quasi homérique, une aventure pleine de rebondissements, une intrigue amoureuse, en même temps qu'une fable humaniste . Pour cela, il fallait quand-même se coltiner la logorrhée hugolienne jusqu'à la page trois cent trois, moment du basculement du roman dans l'épopée maritime la plus trépidante qui soit. Pourquoi attendre trois cents pages vous me direz. C'est le long travail de fondation de l'oeuvre qui veut ça. Sans ce socle, cet encrage dans l'histoire , cette méticuleuse circonscription géographique du microcosme guernesiais, ces portraits hauts en couleurs de chaque protagoniste , l'épisode de "Gilliatt le malin", n'aurait pas confiné au sublime. Cette longue mise en place des éléments qui sous-tendent l'intrigue est indispensable ( il n'est toutefois pas exclu de recourir à la lecture en diagonale quand on se sent vraiment perdu au milieu de trop de considérations sur la linguistique anglo-normande, et autres thèses astronomiques ou météorologiques de l'époque) Mais le jeu en vaut la chandelle décidément, on finit par s'accoutumer à la prose parfois ampoulée du maître, on arrive à supporter patiemment les digressions métaphysiques qui nous portent inexorablement vers le point culminant du récit, l'épisode charnière de l'ensemble : la confrontation de Gilliatt avec les éléments déchaînés pour sauver la machine à vapeur. Dit comme ça, ça ne fait pas vraiment rêver. Si je vous dis que ce type en train de clouer des planches entre deux rochers pour résister aux lames d'une mer démontée afin de protéger une épave c'est l'un des plus glorieux morceaux de bravoure jamais lu jusqu'à présent, vous allez doucement rigoler.. Ces pages sont pourtant sublimes et m'ont subjugué. Le lyrisme d'hugo y est à son apogée, il faut le reconnaître, l'hugolien surpasse ici le dantesque...si vous voulez savoir pourquoi , jetez vous à l'eau. Panthéon ou pas, force est d'admettre le talent de l'auteur de cette fresque fantastique qui convoque l'incommensurable abîme et le modeste génie humain. Il nous rappelle très justement qu'en présence des profondeurs, rêver est notre seule véritable puissance. Rien que pour ça je lui tire ma casquette !Hugo c'est du lourd, du sacré, du vénérable, du archi-canonisé. Il est de ces figures d'écrivains patriarches aux bustes coulés dans le bronze, de ces monuments littéraires imposants comme ces boursouflures gothiques qui dominent sans pudeur le cœur de nos cités les plus illustres. Indéboulonnable, inaltérable, inoxydable, tout ce que vous voudrez... Alors critiquer Hugo, ça relève soit de l'inconscience pure soit du blasphème. Avec le temps qui passe, j'envisage le blasphème comme une sorte d'émancipation, alors tant pis pour la révérence, je vous livre pêle-mêle mes impressions sur le bouquin. Je croyais tout d'abord que les travailleurs de la mer allait traiter du très sérieux thème des conditions de vie des marins-pêcheurs de l'île de Guernesey au XIX ème siècle. Autrement dit, j'acceptais docilement une lecture certainement très édifiante sur le sujet mais également très chiante. ( Je suis un peu maso je sais) Évidemment, je me plantais allègrement, en découvrant avec bonheur un récit quasi homérique, une aventure pleine de rebondissements, une intrigue amoureuse, en même temps qu'une fable humaniste . Pour cela, il fallait quand-même se coltiner la logorrhée hugolienne jusqu'à la page trois cent trois, moment du basculement du roman dans l'épopée maritime la plus trépidante qui soit. Pourquoi attendre trois...
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  • papillon_livres30 24/02/2024
    Une histoire très originale, impressionnante. L'histoire de ce roman se déroule à Guernesey. Une écriture sublime et poétique sur la mer comme élément déchainé, sur ses profondeurs et ses créatures mystérieuses. Une histoire passionnante, héroïque, tragique.
  • Tamm 16/12/2023
    "La noblesse se conquiert par l'épée et se perd par le travail. Elle se conserve par l'oisiveté. Ne rien faire c'est vivre noblement. Quiconque ne travaille pas est honoré. Un métier fait déchoir. En France, autrefois, il n'y avait d'exception que pour les verriers. Vider des bouteilles étant un peu la gloire des gentilshommes, faire des bouteilles ne leur était point déshonneur." ( Cette citation m'amuse beaucoup) Oui, mais à condition de venir de la bonne caste. Or nul ne sait d'où vient Gilliat, le héros des travailleurs de la mer de Victor Hugo. Il n'est pas riche mais possède assez pour vivre sans exercer de métier. Il subsiste grâce à sa pêche et son jardin; ne cherche pas à s'enrichir et semble savoir à peu près tout faire de manière intuitive. Et quand il ne rend pas service, il lit de gros livres, chose impensable pour un homme de sa condition. Il n'en faut pas plus pour qu'il soit soupçonné d'être diable, cambion, marcou, sorcier. Ce magnifique roman dont l'action se passe dans les îles anglo-Normandes, plus précisément à Guernesey est une pure merveille. Comme tous les romans de Victor Hugo les sujets sont multiples et le contenu très didactique. On apprend ici énormément de choses sur la mer, les premières machines à vapeur, les forges, la géologie, les plantes, les croyances, les superstitions, l'Amour. Oui, l'Amour avec un grand A puisque notre Gilliat apparaîtra au fil des pages comme un vrai héros chevaleresque, solitaire et incompris qui ne reculera devant aucun sacrifice par amour. Moins connu que les misérables ou Notre Dame de Paris, c'est pourtant une œuvre qui mérite tout autant de figurer au panthéon de la littérature française. Je ne connais rien de plus beau que la plume de Victor Hugo."La noblesse se conquiert par l'épée et se perd par le travail. Elle se conserve par l'oisiveté. Ne rien faire c'est vivre noblement. Quiconque ne travaille pas est honoré. Un métier fait déchoir. En France, autrefois, il n'y avait d'exception que pour les verriers. Vider des bouteilles étant un peu la gloire des gentilshommes, faire des bouteilles ne leur était point déshonneur." ( Cette citation m'amuse beaucoup) Oui, mais à condition de venir de la bonne caste. Or nul ne sait d'où vient Gilliat, le héros des travailleurs de la mer de Victor Hugo. Il n'est pas riche mais possède assez pour vivre sans exercer de métier. Il subsiste grâce à sa pêche et son jardin; ne cherche pas à s'enrichir et semble savoir à peu près tout faire de manière intuitive. Et quand il ne rend pas service, il lit de gros livres, chose impensable pour un homme de sa condition. Il n'en faut pas plus pour qu'il soit soupçonné d'être diable, cambion, marcou, sorcier. Ce magnifique roman dont l'action se passe dans les îles anglo-Normandes, plus précisément à Guernesey est une pure merveille. Comme tous les romans de Victor Hugo les sujets sont multiples et le contenu très...
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  • sheumas 18/10/2023
    Victor Hugo du haut de son look-out « Le chaos vaincu » ? Comment espérer mettre un terme au chaos ambiant et continuer sous les meilleures auspices ce que le regretté Hubert Reeves appelait : « La grande aventure de l’univers » ? Cette question est hélas d’une tragique actualité quand on pense au fracas du monde depuis le silence interrompu des injonctions du confinement. Dans le gouffre de son œuvre, Hugo ne cesse de se la poser. Ce qu’il appelle « l’ombre », cette part effrayante de l’Humanité où s’embrase le Mal absolu, il la met en jeu tout au long de ses romans et recueils. Monstruosité, misère féroce, barbarie, néant, nuit… Toute l’œuvre à la fois poétique et romanesque peut être appréhendée dans ces mots qui sont aussi des concepts, des symboles aussitôt combattus par les forces de vie et de lumière. C’est pour cette raison qu’on trouve toujours chez Hugo une figure rayonnante, un héros casqué d’une lampe torche qui part au-devant de la matière brute et qui l’affronte pour finalement en triompher mais aussi pour en montrer l’étendue (maléfice profond et irrécupérable de certains « Misérables », monstruosité de la pieuvre sous la mer dans Les Travailleurs de la mer, stupidité et égoïsme incommensurable des politiques dans L’Homme qui rit…) Le bateau « la Durande » menace de sombrer dans les double-fonds de l’abîme et pourtant, il revient vers les côtes de Guernesey grâce à Gilliatt qui réussit ainsi son « travail de la mer ». Au terme de sa « contemplation », le poète parvient à renouer le dialogue tragiquement interrompu avec Léopoldine et lui offre « Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs » : « Ne dites pas mourir, dites naître ». Quant à Gwynplaine, l’homme qui rit, il porte sur le visage la grimace immonde du Mal qu’il a côtoyé toute sa vie ; mais au terme de sa traversée, lui aussi ramène la lumière : la jeune aveugle Déa retrouve la vue et « le monstre » ne rit plus, il sourit. Son masque d’ombre vient de tomber aussi sèchement que la dépouille de la pieuvre que Gilliatt a poignardée. Le « Chaos est vaincu » par « l’éclaircie » (poème 10 du livre 6 des Contemplations). La lumière et l’harmonie reviennent après la tempête. Mais le « mage » de Guernesey continue de nous avertir : malgré son éclat et sa beauté, l’éclaircie est le signe précaire d’un éphémère « Chaos vaincu ». Victor Hugo du haut de son look-out « Le chaos vaincu » ? Comment espérer mettre un terme au chaos ambiant et continuer sous les meilleures auspices ce que le regretté Hubert Reeves appelait : « La grande aventure de l’univers » ? Cette question est hélas d’une tragique actualité quand on pense au fracas du monde depuis le silence interrompu des injonctions du confinement. Dans le gouffre de son œuvre, Hugo ne cesse de se la poser. Ce qu’il appelle « l’ombre », cette part effrayante de l’Humanité où s’embrase le Mal absolu, il la met en jeu tout au long de ses romans et recueils. Monstruosité, misère féroce, barbarie, néant, nuit… Toute l’œuvre à la fois poétique et romanesque peut être appréhendée dans ces mots qui sont aussi des concepts, des symboles aussitôt combattus par les forces de vie et de lumière. C’est pour cette raison qu’on trouve toujours chez Hugo une figure rayonnante, un héros casqué d’une lampe torche qui part au-devant de la matière brute et qui l’affronte pour finalement en triompher mais aussi pour en montrer l’étendue (maléfice profond et irrécupérable de certains « Misérables », monstruosité de la pieuvre sous la mer dans Les Travailleurs de la...
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  • michele1 05/09/2023
    Que dire du magistral Hugo qui n'ait déjà été dit ? Gilliatt, héros digne de la mythologie présenté d'abord comme le pauvre hère plus ou moins visité par les sorciers (peut-être un clin d'oeil à son contemporain Barbey d'Aurevilly voisin manchois) va se révéler sous l'emprise d'un amour muet mais enraciné, une force de la nature capable de résister au déchaînement des éléments, de ruser avec les marées pour relever la panse (son bateau) et ainsi cueillir le moteur de la Durande échoué entre deux récifs et sauver de la ruine mess Lethierry, propriétaire de la Durande et oncle de Déruchette. Après d'innombrables mésaventures dont le panier de victuailles soufflé par une rafale de vent puis picoré par les mouettes sous le regard affamé de Gilliatt, l'épopée de la pieuvre qui le surprend le couteau à la main à la recherche de langoustes (il est tenaillé par la faim) et l'enserre de ses tentacules visqueuses, il parvient à lever l'ancre pour un retour vers Guernesey et la promesse d'un mariage. Pour ce roman de la mer, Hugo homme de la ville, a pris soin de s'enquérir de toute la terminologie marine qui peut sembler lourde parfois mais sert le récit et participe au rythme soutenu, descriptif. Victor Hugo posséde l'art avec ses tournures travaillées et familières de nous chuchoter à l'oreille comme si nous étions proches. Les oiseaux aussi sont de la partie, espiègles pour picorer dans le panier de Gilliatt mais protecteurs et inquiets quand ils se penchent sur Gilliat effrondré de sommeil nu sur le rocher. Comme dans toute l'oeuvre de Victor Hugo, beaucoup d'humanisme se dégage de cette oeuvre . Je m'interroge juste sur le titre : pourquoi " Les travailleurs de la mer" ? Seul Gilliat travaille, les autres sont des marchands...Que dire du magistral Hugo qui n'ait déjà été dit ? Gilliatt, héros digne de la mythologie présenté d'abord comme le pauvre hère plus ou moins visité par les sorciers (peut-être un clin d'oeil à son contemporain Barbey d'Aurevilly voisin manchois) va se révéler sous l'emprise d'un amour muet mais enraciné, une force de la nature capable de résister au déchaînement des éléments, de ruser avec les marées pour relever la panse (son bateau) et ainsi cueillir le moteur de la Durande échoué entre deux récifs et sauver de la ruine mess Lethierry, propriétaire de la Durande et oncle de Déruchette. Après d'innombrables mésaventures dont le panier de victuailles soufflé par une rafale de vent puis picoré par les mouettes sous le regard affamé de Gilliatt, l'épopée de la pieuvre qui le surprend le couteau à la main à la recherche de langoustes (il est tenaillé par la faim) et l'enserre de ses tentacules visqueuses, il parvient à lever l'ancre pour un retour vers Guernesey et la promesse d'un mariage. Pour ce roman de la mer, Hugo homme de la ville, a pris soin de s'enquérir de toute la terminologie marine qui peut sembler lourde parfois mais sert le récit...
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