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7 femmes
Date de parution : 04/04/2013
Éditeurs :
Perrin

7 femmes

Date de parution : 04/04/2013

Sept portraits intimistes et enlevés des plus grandes figures littéraires et féminines du début du XXe siècle.

Sept femmes. Sept allumées pour qui l’écriture n’est pas un supplément d’existence mais l’existence même. Sept oeuvres dont la force et la beauté ont marqué Lydie Salvayre et décidé pour beaucoup de sa vie. Sept parcours, douloureux pour la plupart, dont elle suit les élans, les angoisses, les trébuchements et les fragiles victoires.

EAN : 9782262042783
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262042783
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • maud31 29/11/2023
    Mais quelle bonne idée cette biographie de 7 femmes écrivaines, qui sont allées au bout de leur passion et de leur folie pour certaines.Quoique toute passion n'est-elle pas que folie, et la folie et la passion ne valent-elles pas d'être vécues. On sent Lydie Salvayre absolument transportée par la vie et les ouvrages de ces êtres d'exception. Une découverte pour ma part quant à Bachmann, Tsvetaeva et Djuna Barnes. Un chapitre par autrice qui nous entraîne dans leur monde intérieur et valent ô combien tout discours sur le pourquoi et le comment de leurs oeuvres.
  • Valerielle 16/11/2023
    L’auteure a choisi sept femmes épatantes par leur parcours de vie et leur plume. La présentation est bien subjective et parcellaire, il ne faut pas s’attendre à une biographie fidèle mais plutôt à une déclaration d’amour d’une femme écrivaine à d’autres femmes écrivaines qui l’accompagnent dans sa vie. J’en ai découvert certaines et j’ai eu plaisir à en retrouver d’autres. Le style de Lydie Salvayre est travaillé et au détour d’une phrase, il peut être utile parfois de prendre son dictionnaire pour des « revenus cachectiques ». J’ai lu les chapitres comme une balade à travers les époques. Ce que les femmes ont le droit de faire, ou pas, la façon dont elles font face ou dont elles baissent les bras ; je suis passée de l’admiration à la compassion, à la colère, au dépit. Quel gâchis souvent que ces sociétés qui briment !
  • Pitchoubinou 09/01/2023
    Dans "7 femmes" Lydie Salvayre fait le portrait de 7 femmes de lettres : Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann et Djuna Barnes. Cela faisait très longtemps que j'avais ce livre en tête, mais je n'avais jamais osé m'y mettre, ayant peur de l'écriture de Lydie Salvayre que j'imaginais difficile, peu accessible. Pourtant, les destins de femmes écrivaines me passionnent et je connaissais déjà bien les vies de Emily Brontë et de Virginia Woolf. J'ai beaucoup appris sur les autres autrices mais aussi et surtout sur Lydie Salvayre elle-même, qui fait dans ces pages son propre portrait de lectrice et d'autrice par l'intermédiaire de ces femmes qu'elle admire immensément. Cette admiration et ce respect se ressentent évidemment à la lecture et cela ajoute à l'émotion que provoque ces destins de femmes de lettres, destins marqués par l'adversité, la souffrance, le manque de reconnaissance, la folie et la mort. Une lecture intéressante, qui me donne envie de lire ces autrices dont je ne connais pas ou peu les textes. Néanmoins, je pense que c'est un livre qui gagnerait à ne pas être lu d'une traite. En lisant chaque portrait séparément, indépendamment, ça donnerait sans doute plus de force à chacun de ces destins exceptionnels.Dans "7 femmes" Lydie Salvayre fait le portrait de 7 femmes de lettres : Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann et Djuna Barnes. Cela faisait très longtemps que j'avais ce livre en tête, mais je n'avais jamais osé m'y mettre, ayant peur de l'écriture de Lydie Salvayre que j'imaginais difficile, peu accessible. Pourtant, les destins de femmes écrivaines me passionnent et je connaissais déjà bien les vies de Emily Brontë et de Virginia Woolf. J'ai beaucoup appris sur les autres autrices mais aussi et surtout sur Lydie Salvayre elle-même, qui fait dans ces pages son propre portrait de lectrice et d'autrice par l'intermédiaire de ces femmes qu'elle admire immensément. Cette admiration et ce respect se ressentent évidemment à la lecture et cela ajoute à l'émotion que provoque ces destins de femmes de lettres, destins marqués par l'adversité, la souffrance, le manque de reconnaissance, la folie et la mort. Une lecture intéressante, qui me donne envie de lire ces autrices dont je ne connais pas ou peu les textes. Néanmoins, je pense que c'est un livre qui gagnerait à ne pas être lu d'une traite. En lisant chaque portrait séparément, indépendamment, ça donnerait sans doute plus...
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  • lebelier 28/08/2021
    Lydie Salvayre nous propose sept portraits dans cet ouvrage tout subjectif issu de ses lectures et de ses admirations. De ces 7 femmes, j’avoue n’en connaître que 4 (Emily Brontë, Colette, Virginia Woolf et Sylvia Plath) que j’apprécie pour diverses raisons. Les 3 autres - Djuna Barnes, Marina Tsvetaeva et Ingeborg Bachmann- je n’en avais jamais entendu parler. A ma grande honte puisque, outre l’admiration que leur porte Mme Salvayre, ce sont des écrivaines qui ont lutté toute leur vie pour un semblant de reconnaissance de leurs écrits. « Sept allumées » dit le quatrième de couverture. Et l’on n’est pas déçu question allumage ! A commencer par la première, Emily Brontë, qui, si sa sœur Charlotte n’avait pas découvert le roman qu’elle écrivait (Wuthering Heights-Les Hauts de Hurlevent), elle l’aurait jalousement gardé par devers elle. Les colères enflammées d’Emily, qui ne pouvait supporter de rester trop loin de Haworth et de ses landes désolées, sont légendaires. C’est un peu son Heathcliff au féminin. Emily Brontë, du fin fond de son Yorkshire natal, nous dit Lydie Salvayre, nous donne « une leçon de ténèbres » en plongeant dans les grandes profondeurs du sentiment humain, de la passion absolue et dévorante. Djuna Barnes traverse le Paris des années 1920 comme une comète et croise les expatriés de la « Lost Generation » (Hemingway, Fitzgerald, Gertrude Stein, Joyce et toute la clique…) a droit aussi à une mention spéciale puisqu’elle ne se départit jamais de son franc-parler, de ses manières rudes et, quel bonheur quand je l’ai appris- elle m’était déjà sympathique – détestait Edith Wharton et ses écrits sur la bourgeoisie et qui « s’offusquait », paraît-il « des déviances sexuelles » exprimées par Proust. Gloire à elle ! Sylvia Plath qui ne réussit jamais à trouver le compromis entre la maternité, le mariage et la poésie et qui avait un problème à régler avec son père allemand, chargé par elle de supporter tous les crimes de l’Holocauste (« Daddy ») tout comme Ingeborg Bachmann dont le père était engagé chez les nazis et qui était amoureuse d’un juif. Elle brosse d’ailleurs un portrait sans concession de son Autriche natale. Virginia Woolf, issue de la bourgeoisie lettrée de Londres alterne entre périodes euphoriques et créatives et moments de déprime profonde. Elle règle le problème au fond de l’Ouse, rivière du nord- est de l’Angleterre, célébrée il y quelques années par Graham Swift. Colette qui choqua par sa liberté de mœurs passe souvent à présent pour une réactionnaire mais se donne toute entière dans le magnifique, la naissance du jour. Marina Tsvetaeva, encore une « pure » qui ne se laissa jamais corrompre par le stalinisme ambiant malgré l’acceptation voire la capitulation de Boris Pasternak, son grand ami (amoureux) épistolaire. Sans la prétention d’être un ouvrage de littérature pas plus qu’un essai, on notera ce livre comme une série d’impressions personnelles de l’auteure qui intervient souvent pour donner au lecteur la piste qui l’a conduite vers ces écrivaines et poétesses, les circonstances, l’âge et c’est très rafraîchissant. Par exemple, elle rêve au grand amour au fond de son pensionnat de jeunes filles et se prend pour Heathcliff. Tout se lit agréablement. On passe facilement d’un univers à l’autre, des Etats-Unis à la France en passant par la Russie, l’Autriche et la vieille Angleterre avec des arrière-plans politiques souvent lourds et liberticides. D’où leur lutte. Lydie Salvayre nous montre que nous sommes tous égaux devant la littérature pourtant accouchée dans la douleur par ces femmes d’exception. En tout cas, elle nous donne envie de lire celles que l’on ne connaissait pas et c’est déjà beaucoup. On lui dit « merci » en refermant le livre. Lydie Salvayre nous propose sept portraits dans cet ouvrage tout subjectif issu de ses lectures et de ses admirations. De ces 7 femmes, j’avoue n’en connaître que 4 (Emily Brontë, Colette, Virginia Woolf et Sylvia Plath) que j’apprécie pour diverses raisons. Les 3 autres - Djuna Barnes, Marina Tsvetaeva et Ingeborg Bachmann- je n’en avais jamais entendu parler. A ma grande honte puisque, outre l’admiration que leur porte Mme Salvayre, ce sont des écrivaines qui ont lutté toute leur vie pour un semblant de reconnaissance de leurs écrits. « Sept allumées » dit le quatrième de couverture. Et l’on n’est pas déçu question allumage ! A commencer par la première, Emily Brontë, qui, si sa sœur Charlotte n’avait pas découvert le roman qu’elle écrivait (Wuthering Heights-Les Hauts de Hurlevent), elle l’aurait jalousement gardé par devers elle. Les colères enflammées d’Emily, qui ne pouvait supporter de rester trop loin de Haworth et de ses landes désolées, sont légendaires. C’est un peu son Heathcliff au féminin. Emily Brontë, du fin fond de son Yorkshire natal, nous dit Lydie Salvayre, nous donne « une leçon de ténèbres » en plongeant dans les grandes profondeurs du sentiment humain, de la passion absolue et...
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  • monprecieuxlivre 06/05/2020
    Aujourd'hui, j'ai terminé de lire Sept femmes de Lydie Salvayre. Ce livre m'a véritablement enflammée et j'ai vibré tout au long avec ces femmes que j'admire. L'auteur arrive avec brio grâce à sept biographies condensées en un seul volume à nous évoquer sept femmes iconiques dont l'oeuvre nous a tant marqué. L'écriture de Lydie donne l'impression de vivre à côté d'elles, au sein de leur époque, de ressentir ce qu'elles ressentent. On imagine la lutte de Marina pour qui il ne s'agit plus d'écrire mais de vivreécrire, on découvre Haworth, village du bout de la terre, la vie austère et solitaire d'Emilie au presbytère. Emilie, pleine de dévotion, l'enfance d'Emilie, les histoires inventées avec ses frères et soeurs, l'espérance des soeurs pour leurs premières parutions, la difficulté de l'époque d'obtenir de la reconnaissance pour son travail quand on est une femme, l'injustice, la rébellion, son refus de quitter Haworth pour une vie qui ne lui ressemblerait pas. Émilie si austère et qui fût pourtant à l'origine des Hauts de hurlement et de son feu si submersif pour l'époque. On découvre Colette apaisée à la fin de sa vie, savourant le moment présent et la beauté des petites choses qui rendent la vie belle. On accompagne Djuna dans ses chasses nocturnes à la recherche de son amante Thelma, sa découverte d'un Paris d'antan habité par de jeunes artistes devenus iconiques depuis, on déguste des omelettes au café Flore avec elle. On redécouvre l'angoisse de Sylvia Plath face à la maternité, sa difficulté à concilier l'écriture et la femme au foyer, l'ombre de son mari Ted sur elle. Mais on redécouvre aussi Virginia et Ingeborg. Je ne saurais tout vous détailler de ce livre qui nous raconte le combat de femmes passionnées qui ont lutté pour leurs convictions, des femmes fortes et qui sont des modèles. En les lisant, on se sent moins seule, en écoutant leurs angoisses, leurs élans, leurs fragiles victoires d'autrefois et pourtant si actuelles, on se prend une claque. @monprecieuxlivreAujourd'hui, j'ai terminé de lire Sept femmes de Lydie Salvayre. Ce livre m'a véritablement enflammée et j'ai vibré tout au long avec ces femmes que j'admire. L'auteur arrive avec brio grâce à sept biographies condensées en un seul volume à nous évoquer sept femmes iconiques dont l'oeuvre nous a tant marqué. L'écriture de Lydie donne l'impression de vivre à côté d'elles, au sein de leur époque, de ressentir ce qu'elles ressentent. On imagine la lutte de Marina pour qui il ne s'agit plus d'écrire mais de vivreécrire, on découvre Haworth, village du bout de la terre, la vie austère et solitaire d'Emilie au presbytère. Emilie, pleine de dévotion, l'enfance d'Emilie, les histoires inventées avec ses frères et soeurs, l'espérance des soeurs pour leurs premières parutions, la difficulté de l'époque d'obtenir de la reconnaissance pour son travail quand on est une femme, l'injustice, la rébellion, son refus de quitter Haworth pour une vie qui ne lui ressemblerait pas. Émilie si austère et qui fût pourtant à l'origine des Hauts de hurlement et de son feu si submersif pour l'époque. On découvre Colette apaisée à la fin de sa vie, savourant le moment présent et la beauté des petites choses qui rendent la vie...
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