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À ma place
Collection : Romans
Date de parution : 25/08/2016
Éditeurs :
le cherche midi

À ma place

Collection : Romans
Date de parution : 25/08/2016
« Pour ne pas me quitter vraiment, il avait pris ma place. »
« Ce qui me laissait plantée là, je n’arrivais pas à l’exprimer. Pourtant, j’en comprenais confusément le sens. C’était quelque chose de l’ordre de l’adieu. Pas à la maison. Pas... « Ce qui me laissait plantée là, je n’arrivais pas à l’exprimer. Pourtant, j’en comprenais confusément le sens. C’était quelque chose de l’ordre de l’adieu. Pas à la maison. Pas à Franck, non plus. Mais à notre amitié. […]

Je savais que nous ne nous retrouverions pas. Mais je restais fidèle....
« Ce qui me laissait plantée là, je n’arrivais pas à l’exprimer. Pourtant, j’en comprenais confusément le sens. C’était quelque chose de l’ordre de l’adieu. Pas à la maison. Pas à Franck, non plus. Mais à notre amitié. […]

Je savais que nous ne nous retrouverions pas. Mais je restais fidèle. Pas à lui, mais à mon passé. À ce qui restait de lui en moi. Et, pendant toutes ces années, je n’ai pas voulu voir. Je n’ai pas voulu voir qu’il ne partait pas. Je n’ai pas voulu voir, alors qu’il évitait de me côtoyer, qu’il prenait place dans ma vie. Qu’il se glissait dans ma famille. Qu’il s’enroulait autour des miens. Qu’il occupait mes amis. Qu’il habitait mes engagements. Pour ne pas me quitter vraiment, il avait pris ma place. »

C. H. 
 
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EAN : 9782749148786
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749148786
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • etoilensol 10/07/2017
    ...Vraiment. il est des écritures que je suivrai et suivrai à jamais me lasser... Et celle de Claire Huynen est de celles-ci... Mais ce fil des mots, dont j'ai été tout le long ravie, ne m'a laissé au final que devant du vide...Ce ravissement n'aboutit à rien... Au dernier mot du fil : hébétude, incompréhension, frustration, comme quand on se relève, étonnée, d'un moment d'ivresse. C'est fini et c'était quoi ?
  • My-Little-Anchor 14/02/2017
    A ma place est le premier livre de l'auteure que je lis mais ce n'est pas son premier coup d'essai ! Elle a déjà publié Série Grise (2011) et Néfertiti en bikini (2015) publiés aux éditions Le Cherche Midi. Quand on me l'avait proposé, je n'étais pas spécialement emballée et je ne l'avais pas pris. Mais quand Nana du blog Comme dans un livre en a parlé, j'ai eu envie de le lire ! Il me trottait dans la tête. J'ai finalement craqué et demandé l'ouvrage pour pouvoir le lire. Je remercie d'ailleurs Marion qui a accepté de me l'envoyer bien après sa date de parution ! :) Dans ce roman, nous suivons principalement Lise racontant progressivement sa descente aux enfers à cause de son ami Franck. Ils se connaissent depuis leur jeunesse et ont toujours noué une amitié très complice. Franck a même racheté la maison de ses parents puisqu'il l'a toujours admirée. Seulement, au fil du temps, Franck est devenu comme un membre de sa famille. Il était accepté de tous : proches, amis et ce en s'intégrant progressivement jusqu'à délaisser Lise et lui prendre sa place. Ses amis, sa famille ne voyaient que Franck. Lise s'est sentie seule. Très seule même. Les amitiés peuvent parfois faire naitre d'autres amitiés qui se révéleront fragiles lorsque l'un des amis s'en va. Un peu comme quand un couple se sépare. Les amis du couple sont souvent entre deux chaises et doivent faire face à un choix cornélien. Ce que l'on ne se doute pas c'est que parfois nos propres amis peuvent nous délaisser pour rester avec l'autre. Et finalement on se rend compte qu'on était pas aussi proche que cela. J'avais l'impression que l'auteure se confiait à moi à travers ce roman. Un peu comme un carnet, un journal intime où elle décrivait les évènements marquants des jours qui passaient. L'auteure se livrait intimement à travers une blessure dont on ne guérit pas : la toxicité d'une amitié. Ce sujet m'a curieusement rappelé le livre d'Anne Sophie Brasme Respire qui le traite également. Mais ici, c'est moins profond. L'auteure finalement se livre à ses lecteurs sans approfondir le côté psychologique des personnages. J'ai trouvé ça dommage car ce livre aurait vraiment pu être top ! C'est un roman court qui se lit entre deux lectures, le temps d'un trajet en train. On en ressort avec quelques réflexions sur les amitiés mais s'oublie vite dans la masse culturelle.A ma place est le premier livre de l'auteure que je lis mais ce n'est pas son premier coup d'essai ! Elle a déjà publié Série Grise (2011) et Néfertiti en bikini (2015) publiés aux éditions Le Cherche Midi. Quand on me l'avait proposé, je n'étais pas spécialement emballée et je ne l'avais pas pris. Mais quand Nana du blog Comme dans un livre en a parlé, j'ai eu envie de le lire ! Il me trottait dans la tête. J'ai finalement craqué et demandé l'ouvrage pour pouvoir le lire. Je remercie d'ailleurs Marion qui a accepté de me l'envoyer bien après sa date de parution ! :) Dans ce roman, nous suivons principalement Lise racontant progressivement sa descente aux enfers à cause de son ami Franck. Ils se connaissent depuis leur jeunesse et ont toujours noué une amitié très complice. Franck a même racheté la maison de ses parents puisqu'il l'a toujours admirée. Seulement, au fil du temps, Franck est devenu comme un membre de sa famille. Il était accepté de tous : proches, amis et ce en s'intégrant progressivement jusqu'à délaisser Lise et lui prendre sa place. Ses amis, sa famille ne voyaient que Franck. Lise s'est sentie seule. Très...
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  • lucia-lilas 28/10/2016
    La maison d’enfance vient d’être vendue : la narratrice, Lise, doit venir récupérer quelques souvenirs, objets et meubles. Elle aurait aimé dire adieu d’une certaine façon, regarder le passé de loin, en passant, en se disant avec nostalgie « Tiens avant, j’habitais là… », oui, c’est ce qu’elle aurait aimé faire si l’acheteur de la maison n’était autre que son ex-meilleur ami, Franck. Leur histoire est ancienne, une histoire d’amitié faite « d’une sérénité tranquille », non d’amour. Une amitié de jeunesse qui s’est éteinte un jour… En tout cas, ce Franck, qui a toujours eu beaucoup d’admiration pour le père de Lise, s’est peu à peu immiscé dans cette famille, a discuté, écouté, puis dîné avec Georges, le père, est allé avec lui sur la tombe de sa femme. Puis, il a acheté la maison de famille, laissant à Georges sa place à table et lui promettant d’entretenir la tombe de sa femme qui se trouve sur le terrain près de la maison. Il compte s’installer dans la chambre de Lise, a-t-il jugé bon de préciser à cette dernière, pense ne pas trop déranger les meubles et bibelots restants et veut replanter l’allée de rosiers telle que l’aurait souhaitée la mère de Lise… « Tu devrais venir voir, la maison est exactement comme quand nous l’habitions. Mieux même… » s’est exclamé naïvement le père. Lise n’a plus sa place : « J’ai laissé la place sans rien dire. J’ai tout de suite compris le mouvement de poussée. Je ne peux pas dire que je n’ai rien vu. Que j’ai été prise au dépourvu. Franck avançait à découvert. C’est moi qui me suis repliée. Au début, j’ai dû penser qu’on pouvait partager. Qu’il y avait de la place pour deux. Mais ça ne marche pas comme ça. On ne cohabite pas avec la perte. Ça prend trop de place. Alors j’ai déserté. » Que s’est-il passé ? Quelles ont été les motivations de Franck ? Un désir de vengeance par rapport à Lise ? Un amour si fort qu’il ne puisse imaginer s’éloigner d’elle ? Que veut-il dire en allant aussi loin ? Comment la narratrice a-t-elle vécu cette terrible et complète dépossession (père, mère d’une certaine façon, maison), cette intrusion dans son intimité ? Jusqu’où Franck va-t-il se permettre d’aller ? Que s’est-il passé entre eux ? Pourquoi ne sont-ils plus amis ? D’où vient cette fascination de Franck pour le père ? Est-elle réelle ou feinte, est-ce un moyen de se rapprocher de la fille ou bien, au contraire, est-ce fréquenter la fille qui lui permet de rester auprès du père : « Je crois qu’au début j’ai été son prétexte. Qu’avec mon père, il ne savait pas encore faire sans moi » ? Qui est finalement ce Franck, cet homme qui « plante son drapeau » sur les gens et sur les lieux pour signifier qu’il les possède, qu’ils sont sa propriété ? J’imagine l’excellent roman que l’on aurait pu tirer de ce sujet avec en prime un peu de suspense, de terribles tensions, des secrets bien lourds révélés ou suggérés à la fin. Eh bien là, hélas, rien de tout ça : le roman, très court, trop court certainement pour un tel sujet, fournit trop peu d’explications, pour ne pas dire quasiment aucune ! J’avoue avoir été extrêmement frustrée de m’être livrée à mille suppositions et de constater en voyant le nombre de pages diminuer à vive allure que rien de ce que j’avais imaginé ne serait abordé. Quelle déception ! Pourtant, il y avait vraiment matière à écrire quelque chose de passionnant d’un point de vue psychologique. Au contraire, j’ai vraiment eu l’impression de rester à l’extrême surface des êtres et des événements, de glisser, de survoler sans cesse, de passer trop vite là où je ressentais le besoin d’une analyse, d’une explication, de quelques mots enfin pour comprendre les agissements des uns et des autres, leurs relations, leurs motivations réelles. Y a-t-il finalement un lien entre cette perte de l’amitié et le rapprochement entre Franck et le père ? Encore une question restée sans réponse. Je sais, je peux faire l’effort d’imaginer mais pour ma part, j’ai besoin d’un minimum d’infos. Et puis, pourquoi pas (mais là, je réécris le livre !) parvenir à un drame final, une révélation ? Un livre qui m’a laissée un peu sur ma faim… Cela dit, je ne doute pas qu’il puisse nourrir l’imagination d’autres lecteurs…. Un autre livre que j’avais adoré sur le thème « Pousse toi d’ là que j’m’y mette » est Dernier désir d’Olivier Bordaçarre (chez Fayard mais il a dû sortir en poche depuis)… hum, le délicieux roman que voilà… j’en ai encore des frissons ! La maison d’enfance vient d’être vendue : la narratrice, Lise, doit venir récupérer quelques souvenirs, objets et meubles. Elle aurait aimé dire adieu d’une certaine façon, regarder le passé de loin, en passant, en se disant avec nostalgie « Tiens avant, j’habitais là… », oui, c’est ce qu’elle aurait aimé faire si l’acheteur de la maison n’était autre que son ex-meilleur ami, Franck. Leur histoire est ancienne, une histoire d’amitié faite « d’une sérénité tranquille », non d’amour. Une amitié de jeunesse qui s’est éteinte un jour… En tout cas, ce Franck, qui a toujours eu beaucoup d’admiration pour le père de Lise, s’est peu à peu immiscé dans cette famille, a discuté, écouté, puis dîné avec Georges, le père, est allé avec lui sur la tombe de sa femme. Puis, il a acheté la maison de famille, laissant à Georges sa place à table et lui promettant d’entretenir la tombe de sa femme qui se trouve sur le terrain près de la maison. Il compte s’installer dans la chambre de Lise, a-t-il jugé bon de préciser à cette dernière, pense ne pas trop déranger les meubles et bibelots restants et veut replanter l’allée de rosiers telle que l’aurait souhaitée la...
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