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À poings fermés
Collection : Hors collection
Date de parution : 06/04/2023
Éditeurs :
Syros

À poings fermés

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Collection : Hors collection
Date de parution : 06/04/2023
Vous n’aurez plus qu’une question : Sera-t-il là cette nuit ? 
Avant, Gaspard était heureux à Paris avec ses parents. Depuis qu’ils se sont séparés, il vit seul à Brest avec sa mère qui croule sous le travail, tandis que son... Avant, Gaspard était heureux à Paris avec ses parents. Depuis qu’ils se sont séparés, il vit seul à Brest avec sa mère qui croule sous le travail, tandis que son père refait sa vie dans leur ancien appartement. Un jour, pour impressionner une fille, Gaspard désobéit au vieil homme qui... Avant, Gaspard était heureux à Paris avec ses parents. Depuis qu’ils se sont séparés, il vit seul à Brest avec sa mère qui croule sous le travail, tandis que son père refait sa vie dans leur ancien appartement. Un jour, pour impressionner une fille, Gaspard désobéit au vieil homme qui balaie la cour de son nouveau collège. Ce balayeur se met alors à hanter toutes ses nuits, qui se transforment en cauchemars. Gaspard est-il victime d’une malédiction ?
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EAN : 9782748537109
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782748537109
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • michaelfenris 16/03/2024
    Voilà une auteure bien difficile à classer, et j’aimerais dire que c’est tant mieux, puisqu’ Amélie Antoine excelle dans l’art de nous surprendre, entre le polar, l’émotion, mais aussi, et dans ce cas précis, dans le roman jeunesse. Elle nous conte ici l’histoire de Gaspard, jeune garçon dont les parents sont séparés et qui désormais vit avec sa mère à Brest. Un gamin un peu en perdition, solitaire, sans amis, dont le père demeuré à Paris songe plutôt à refaire sa vie avec une nouvelle femme, et le mère cherche à se noyer sous le travail. Et puis un jour, dans la cour de l’école, par bravade, voilà Gaspard qui se fait remarquer par le balayeur alors qu’il colle un chewing-gum contre un poteau métallique. Sa réponse en forme de manque de respect lui vaut alors de ne plus dormir toutes les nuits, réveillé en permanence par d’étranges bruits comme si quelqu’un d’invisible venait balayer le sol de sa chambre en chuchotant. Et personne ne voit le vieil homme à part lui, comme s’il n’existait pas. Il finit par se confier au seul garçon avec qui il se sent en lien, Kaïs, à l’imagination infinie. Tous deux se persuadent qu’il n’y a qu’une solution pour tirer Gaspard de là : vaincre la malédiction qui le frappe. Un roman plaisant, qui sait ne pas se limiter au simple côté fantastique, mais qui se révèle aussi être une véritable exploration des sentiments de mal-être que peuvent frapper un enfant dont les parents séparés oublient un peu trop souvent qu’il existe. Cette fragilité qui atteint les pré ado et les ado et qui m’a d’autant plus parlée qu’elle m’a touchée plus personnellement. L’auteure a su trouver les mots justes, et réussir ce tour de force de mêler le fantastique sur un ton léger, l’émotion, l’amitié et les interrogations d’un enfant face à son existence. Un très beau roman bien plus profond qu’il pourrait y paraître au départ et que je conseille vivement. Je remercie les éditions Syros pour leur confiance.Voilà une auteure bien difficile à classer, et j’aimerais dire que c’est tant mieux, puisqu’ Amélie Antoine excelle dans l’art de nous surprendre, entre le polar, l’émotion, mais aussi, et dans ce cas précis, dans le roman jeunesse. Elle nous conte ici l’histoire de Gaspard, jeune garçon dont les parents sont séparés et qui désormais vit avec sa mère à Brest. Un gamin un peu en perdition, solitaire, sans amis, dont le père demeuré à Paris songe plutôt à refaire sa vie avec une nouvelle femme, et le mère cherche à se noyer sous le travail. Et puis un jour, dans la cour de l’école, par bravade, voilà Gaspard qui se fait remarquer par le balayeur alors qu’il colle un chewing-gum contre un poteau métallique. Sa réponse en forme de manque de respect lui vaut alors de ne plus dormir toutes les nuits, réveillé en permanence par d’étranges bruits comme si quelqu’un d’invisible venait balayer le sol de sa chambre en chuchotant. Et personne ne voit le vieil homme à part lui, comme s’il n’existait pas. Il finit par se confier au seul garçon avec qui il se sent en lien, Kaïs, à l’imagination infinie. Tous deux se persuadent qu’il...
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  • magalette 13/03/2024
    Troisième roman de cette autrice appréciée et rencontrée en salon littéraire. Mon fils à qui je l’avais offert et fait dédicacer, me le tend dubitatif alors qu’il avait adoré son précédent « Maudite poupée ». Le verdict est sans appel : pour lui, il y a « tromperie sur la marchandise », « ce n’est pas un vrai roman fantastique, plus un roman psychologique ». Son avis m’interpelle – il a 14 ans, est accro à son portable et regarde de longue le foot à la télé !! – son analyse me laisse perplexe, je me jette sur le roman ! Effectivement, présenté par Amélie Antoine comme un récit fantastique, couverture et résumé allant également dans ce sens, je découvre un début de roman sans surprise où le jeune héros de 12 ans, Gaspard, suite à la séparation de ses parents, part s’installer à Brest avec sa mère la mort dans l’âme. Dans son nouveau collège, il ne tarde pas à s’attirer des ennuis avec l’homme d’entretien de l’établissement en collant avec insolence son chewing gum sur le poteau de la cour que le vieil homme balaie soigneusement. Gaspard refuse de nettoyer et le ton monte jusqu’à ce que le balayeur le menace ouvertement de transformer ses nuits en cauchemars éveillés. Le fantastique est bien au rendez-vous et les nuits de Gaspard deviennent des vraies séances de torture où l’ombre du balayeur vient chuchoter à l’oreille du garçon paralysé de peur et à bout de souffle. C’est grâce à l’aide de son camarade de classe, Kaïs, que Gaspard va trouver un peu de réconfort – sa mère et son père, plus absorbés par leur nouvelle vie, ne se préoccupant pas vraiment de lui. Les deux garçons cherchent ensemble des solutions bien que Gaspard s’enlise rapidement dans le désespoir, le manque de sommeil aidant. J’ai trouvé dans cette histoire un écho troublant avec la nouvelle du Horla de Maupassant où le héros subit de la même manière chaque nuit cette présence invisible écrasant sa poitrine et aspirant son souffle vital. Les motivations de la créature fantomatique resteront – malgré quelques éclaircissements - tout aussi troubles que dans la nouvelle du maître du genre. La grande réussite de ce roman est effectivement son aspect psychologique – et je suis assez bluffée par mon fils qui a su le déceler ! Gaspard souffre terriblement de la séparation de ses parents et ne se sent jamais à sa place : ni dans cette nouvelle ville avec sa mère débordée, ni dans la nouvelle vie de son père qui a installé dans l’ancien appartement familial sa nouvelle compagne et son fils du même âge que Gaspard. L’adolescent se croyant laissé pour compte sombre dans une dépression profonde aggravée par les cauchemars - réels ou fictifs – et les nuits blanches. C’est brillamment raconté et l’on ne peut que compatir avec le héros. Jusqu’à ce que ses plaintes répétitives finissent un peu par nous lasser et faire tourner le récit en rond. La conclusion de l’histoire arrive de façon abrupte et nous laisse sur une fin tellement ouverte que l’on ne sait quoi penser. Personnellement, plutôt adepte de ce type de point final qui permet au lecteur de dérouler quelques temps encore l’histoire dans sa tête, j’avoue qu’ici cela m’a franchement gênée. De mon avis, tout est lié à la question du lectorat. Le choix de tricoter le fantastique et la réalité d’un contexte psychologique difficile chez un adolescent méritait pour moi - quand la cible reste les jeunes lecteurs - de clore de façon plus précise les aventures cauchemardesques de Gaspard qui côtoie la nuit tombée plusieurs fois la mort. On a un peu l’impression d’avoir perdu notre temps dans cette histoire qui a des allures d’ouroboros infernal. C’est dommage car l’écriture d’Amélie Antoine ne manque ni de charme ni de poésie. Troisième roman de cette autrice appréciée et rencontrée en salon littéraire. Mon fils à qui je l’avais offert et fait dédicacer, me le tend dubitatif alors qu’il avait adoré son précédent « Maudite poupée ». Le verdict est sans appel : pour lui, il y a « tromperie sur la marchandise », « ce n’est pas un vrai roman fantastique, plus un roman psychologique ». Son avis m’interpelle – il a 14 ans, est accro à son portable et regarde de longue le foot à la télé !! – son analyse me laisse perplexe, je me jette sur le roman ! Effectivement, présenté par Amélie Antoine comme un récit fantastique, couverture et résumé allant également dans ce sens, je découvre un début de roman sans surprise où le jeune héros de 12 ans, Gaspard, suite à la séparation de ses parents, part s’installer à Brest avec sa mère la mort dans l’âme. Dans son nouveau collège, il ne tarde pas à s’attirer des ennuis avec l’homme d’entretien de l’établissement en collant avec insolence son chewing gum sur le poteau de la cour que le vieil homme balaie soigneusement. Gaspard refuse de nettoyer et le ton monte jusqu’à ce que le...
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  • cagouille75 29/01/2024
    C'est pour moi une découverte. En effet, je ne connaissais pas la plume d'Amélie en auteure jeunesse. Je suis conquise et attends à présent avec impatience son prochain dans cette catégorie (en principe fin janvier, Ne vois-tu rien venir ?). Amélie parvient en effet dans ce roman d'épouvante pour ados à distiller une bonne dose de peur et à nous tenir en haleine tout au long du récit. Point de gore, ni de monstres effrayants et dégoulinants mais du suspense, une psychologie fine et un style affuté qui rendra la lecture frénétique. Gaspard est un ado qui était heureux avant, jusqu'à il y a peu de temps. Il vivait à Paris avec ses parents dont il était proche. Une famille unie, soudée et épanouie. Ça, c'était avant la séparation. Avant que son père décide de rester à Paris et que sa mère (et lui) ne partent refaire leur vie en Bretagne, à Brest. Gaspard se retrouve privé de ses repères. Son école, ses amis, sa vie d'avant. Sa mère croule sous le travail, et son père qui ne le prend que pour les vacances semble déjà prêt à refaire sa vie, sans eux, comme s'il avait balayé son existence précédente. En parlant de balayer justement.. Gaspard, qui pensait que ça ne pouvait pas être pire, fait la connaissance du balayeur du collège, un jour où il se trouve dans la cour. Désobéissant à une injonctions de ce dernier, Gaspard prend peur en le voyant s'approcher dangereusement de lui, planter son regard effrayant dans le sien et lui promettre des nuits blanches à venir. Le jeune garçon, une fois revenu de la frousse ressentie sur le moment, s'en veut d'avoir pris peur mais doit bien se rendre à l'évidence. Bientôt, ses nuits se transforment en cauchemars, les unes dernières les autres, creusant de profonds cernes sous ses yeux. Il peine à rester éveiller en classe tant ses nuits sont courtes et ses résultats commencent à s'en ressentir. Gaspard est-il victime d'une malédiction ? Le vieux balayeur lui a-t-il jeté un sort ? Et si tel est le cas que faire ? A qui en parler ? A ses parents ? Alors que ces derniers ne semblent jamais avoir de temps à lui consacrer ? Ses professeurs ? A un camarade de classe ? Au risque de devenir la risée de toute l'école ? Le problème est qu'il vient d'arriver et ne s'est pas encore fait d'ami. Du coup l'adolescent se sent dos au mur, sans alternative. Et un peu plus angoissé chaque jour il ne sait pas vers qui se tourner. J'ai beaucoup aimé ce roman à travers lequel Amélie aborde des thématiques sociales telles que la séparation, la famille monoparentale et recomposée. Les problèmes de harcèlement à l'école et la difficulté de s'intégrer quand on est le petit "nouveau" ou que l'on a pas un caractère de "leader". D'une plume incisive, toute en légèreté et pudeur, elle nous dévoile la vie de son jeune héros. Les hésitations, les doutes, liés à son âge et sa situation familiale. C'est finement observé et très bien rendu dans le récit. L'angoisse de Gaspard est palpable et nous fait craindre le pire pour lui. Amélie rend le récit très réel et son histoire nous prend aux tripes. Un récit pour votre ado, très intéressant et instructif, mais pour les parents aussi. Pour initier des conversations sur le sujet s'il vous concerne mais aussi pour tenter de mieux comprendre ce que peut ressentir un jeune mal dans sa peau et ses baskets et détecter des signes avant coureur de problème, voire de grande détresse et ce avant qu'il ne soit trop tard. Une lecture essentielle à découvrir sans attendre ! Un grand merci à Syros pour ce service presse très instructif.C'est pour moi une découverte. En effet, je ne connaissais pas la plume d'Amélie en auteure jeunesse. Je suis conquise et attends à présent avec impatience son prochain dans cette catégorie (en principe fin janvier, Ne vois-tu rien venir ?). Amélie parvient en effet dans ce roman d'épouvante pour ados à distiller une bonne dose de peur et à nous tenir en haleine tout au long du récit. Point de gore, ni de monstres effrayants et dégoulinants mais du suspense, une psychologie fine et un style affuté qui rendra la lecture frénétique. Gaspard est un ado qui était heureux avant, jusqu'à il y a peu de temps. Il vivait à Paris avec ses parents dont il était proche. Une famille unie, soudée et épanouie. Ça, c'était avant la séparation. Avant que son père décide de rester à Paris et que sa mère (et lui) ne partent refaire leur vie en Bretagne, à Brest. Gaspard se retrouve privé de ses repères. Son école, ses amis, sa vie d'avant. Sa mère croule sous le travail, et son père qui ne le prend que pour les vacances semble déjà prêt à refaire sa vie, sans eux, comme s'il avait balayé son existence précédente....
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  • Laubookin 08/09/2023
    Il s'agit d'un roman jeunesse de Amélie Antoine qui est recommandé à partir de 11, 12 ans. Je n'ai pas l'habitude de lire ce style de livres mais j'ai beaucoup aimé. En tant que bretonne, j'ai forcément aimé le fait que l'histoire se déroule principalement à Brest. L'histoire de Gaspard n'est pas marrante car ses nuits se suivent et se ressemblent...le manque de sommeil a beaucoup de conséquences sur sa vie de collégien et de garçon. Ce balayeur qu'il rencontre dans la cour de son collège est assez effrayant. J'ai eu de la peine pour lui par rapport à sa relation avec ses parents depuis la séparation. Je pense que la lecture de ce roman dépend de la sensibilité et des peurs de chaque enfant. Ça peut très bien passer chez des enfants de 10 ans et beaucoup moins chez d'autres de 14 !
  • UnLivreDansMaValise 23/07/2023
    Vos ados aiment se faire peur ? Ce roman est fait pour eux ! Autant vous dire que je conseille sa lecture en journée car juste avant de se coucher, il va vous mettre en condition pour une nuit d’insomnie ! Gaspard en 5e, vient d’emménager à Brest avec sa mère suite au divorce de ses parents… et ce n’est pas la joie. Un jour, sans vraiment y prêter gare, il répond mal au balayeur de la cour de son collège… et le soir même le vieil homme va hanter sa nuit. Et le scénario se répète chaque soir, rendant la vie de Gaspard encore plus invivable. A qui en parler ? Que faire pour faire cesser les angoisses nocturnes ? Gaspard voudrait crier au monde entier son mal-être, celui d’un ado qui cherche sa place alors que sa famille vient d’imploser, celui d’un collégien catapulté dans une ville inconnue, celui d’un garçon en souffrance qui ne voit aucune issue à sa situation… Un roman d’épouvante qui plaira aux âmes téméraires !
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