Alabama 1963

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Cloetseslectures 13/05/2023
  J'ai lu Alabama 1963 de ludovic. J'avais découvert America[s] et toujours grâce au conseil de Franck @le_lecteur_suricate j'ai pris en même temps Alabama 1963. Je ressens tellement d'émotions ce soir grâce à ludo. Dans un registre différent on part à la rencontre d'Adela, une femme noire au temps de la ségrégation raciale, une femme forte, une femme qu'on aimerait connaître, qu'on aimerait tout simplement #x2665 et de Bud, un mec qu'on pense qu'on ne peut pas aimer mais à qui je me suis attachée fortement aussi #x2665. Des disparations d'enfants noires, nous entraînent au cœur de l'Alabama là où je n'aurai pas aimé vivre à cette époque. Ce livre est criant de vérité, la vérité dure, la vraie qu'on a pas envie de connaître. Je le dis comme je le pense, ce livre devrait être obligatoire !!! Il DOIT être lu #x1f5a4 merci à ludo pour cette immense claque, ça fait beaucoup en 2 jours #x1f609#x1f60a merci d'avoir écrit ce livre #x2764 Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent... Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la... J'ai lu Alabama 1963 de ludovic. J'avais découvert America[s] et toujours grâce au conseil de Franck @le_lecteur_suricate j'ai pris en même temps Alabama 1963. Je ressens tellement d'émotions ce soir grâce à ludo. Dans un registre différent on part à la rencontre d'Adela, une femme noire au temps de la ségrégation raciale, une femme forte, une femme qu'on aimerait connaître, qu'on aimerait tout simplement #x2665 et de Bud, un mec qu'on pense qu'on ne peut pas aimer mais à qui je me suis attachée fortement aussi #x2665. Des disparations d'enfants noires, nous entraînent au cœur de l'Alabama là où je n'aurai pas aimé vivre à cette époque. Ce livre est criant de vérité, la vérité dure, la vraie qu'on a pas envie de connaître. Je le dis comme je le pense, ce livre devrait être obligatoire !!! Il DOIT être lu #x1f5a4 merci à ludo pour cette immense claque, ça fait beaucoup en 2 jours #x1f609#x1f60a merci d'avoir écrit ce livre #x2764 Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent... Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime. Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : " Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... " Deux êtres que tout oppose. A priori. Résumé :

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• Lilirubis_18 11/05/2023
  Ce roman traînait dans ma PAL depuis trop longtemps et ce malgré les éloges de ma grand-mère et de ma mère, malgré ma rencontre incroyable avec les auteurs… Et enfin, j’ai ouvert ce livre… Wouah !! Quelle découverte… 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est l’histoire d’une jeune mère, Adela, femme de ménage, qui jour après jour se bat contre les discriminations destinées aux personnes noires, et qui tremble pour ses enfants face à la menace d’un tueur, vi0l€ur de petites filles noires. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est aussi l’histoire d’un détective blanc, Bud, qui sombre dans l’alcool mais pour qui l’enquête est une part de son ADN. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est une histoire de racisme où les personnes noires ne peuvent pas s’asseoir où elles veulent dans le bus, une histoire qui nous prend aux tripes par sa réalité, sa véracité des faits d’il y a 50 ans et d’aujourd’hui encore. C’est un roman emprunt de réalisme et assez dur mais qui permet de faire réfléchir. On s’attache au personnage d’Adela, à sa vie pas facile et l’on voit le monde à travers ses yeux. J’ai adoré cette plongée au cœur d’un roman historique, un véritable témoignage de la réalité de 1963. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est un aussi une enquête. Jours... Ce roman traînait dans ma PAL depuis trop longtemps et ce malgré les éloges de ma grand-mère et de ma mère, malgré ma rencontre incroyable avec les auteurs… Et enfin, j’ai ouvert ce livre… Wouah !! Quelle découverte… 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est l’histoire d’une jeune mère, Adela, femme de ménage, qui jour après jour se bat contre les discriminations destinées aux personnes noires, et qui tremble pour ses enfants face à la menace d’un tueur, vi0l€ur de petites filles noires. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est aussi l’histoire d’un détective blanc, Bud, qui sombre dans l’alcool mais pour qui l’enquête est une part de son ADN. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est une histoire de racisme où les personnes noires ne peuvent pas s’asseoir où elles veulent dans le bus, une histoire qui nous prend aux tripes par sa réalité, sa véracité des faits d’il y a 50 ans et d’aujourd’hui encore. C’est un roman emprunt de réalisme et assez dur mais qui permet de faire réfléchir. On s’attache au personnage d’Adela, à sa vie pas facile et l’on voit le monde à travers ses yeux. J’ai adoré cette plongée au cœur d’un roman historique, un véritable témoignage de la réalité de 1963. 𝙰𝚕𝚊𝚋𝚊𝚖𝚊 𝟷𝟿𝟼𝟹 c’est un aussi une enquête. Jours après jours, des petites filles noires disparaissent et la police retrouve leur corps quelque temps plus tard, mutilé et v!ol€. On est tenu en haleine par cette enquête où le coupable n’est pas finalement celui que l’on croit. J’étais vraiment convaincu d’avoir démasqué le meurtrier et puis… non ! J’ai adoré être surprise par la fin même si En bref, un duo d’auteur au talent incroyable qui a su manier les mots, pour, le temps d’une enquête, me transporter en Alabama, en 1963.

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• OCourtain 11/05/2023
  L’Alabama du début des années soixante, en pleine période de ségrégation raciale. Ce sont les histoires croisées d’Adela, femme de ménage noire et de Bud, détective blanc, qui se rencontrent autour de la disparition de petites filles noires. Je dirais qu’il est tout d’abord question de place dans ce récit. Celle qu’on n’a pas choisie (du côté des blancs ou du côté des noirs), celle avec laquelle on tâtonne (Adela auprès de ses employeurs et Bud auprès de ses anciens collègues), ou encore celle qu’on cherche à défendre (Adela en tant que chef de famille et Bud en tant que détective). Mais il est aussi question de valeur, de deuil, de résilience, de courage, de luttes (par rapport aux autres mais aussi pour soi-même), et bien sûr d’humanité. Le lecteur est plongé dans une Amérique en transition, avec les consciences qui s’éveillent, les préjugés qui persistent, les révoltes… à travers des scènes de la vie quotidienne. J’ai aimé cette subtilité dans la façon de construire le récit, l’ambiance et l’atmosphère qui s’en dégagent, et cette intelligence avec laquelle les choses sont posées. Pas de caricature. Tout sonne juste. J’ai particulièrement apprécié cheminer auprès des personnages principaux et constater leur évolution respective. Je... L’Alabama du début des années soixante, en pleine période de ségrégation raciale. Ce sont les histoires croisées d’Adela, femme de ménage noire et de Bud, détective blanc, qui se rencontrent autour de la disparition de petites filles noires. Je dirais qu’il est tout d’abord question de place dans ce récit. Celle qu’on n’a pas choisie (du côté des blancs ou du côté des noirs), celle avec laquelle on tâtonne (Adela auprès de ses employeurs et Bud auprès de ses anciens collègues), ou encore celle qu’on cherche à défendre (Adela en tant que chef de famille et Bud en tant que détective). Mais il est aussi question de valeur, de deuil, de résilience, de courage, de luttes (par rapport aux autres mais aussi pour soi-même), et bien sûr d’humanité. Le lecteur est plongé dans une Amérique en transition, avec les consciences qui s’éveillent, les préjugés qui persistent, les révoltes… à travers des scènes de la vie quotidienne. J’ai aimé cette subtilité dans la façon de construire le récit, l’ambiance et l’atmosphère qui s’en dégagent, et cette intelligence avec laquelle les choses sont posées. Pas de caricature. Tout sonne juste. J’ai particulièrement apprécié cheminer auprès des personnages principaux et constater leur évolution respective. Je me suis sentie proche d’eux, embarquée par leur enquête poussive. J’ai tout autant aimé les personnages secondaires, aux caractères bien singuliers. Quant aux dialogues... Quel bonheur ! Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un « page turner » comme celui-ci. Je l’ai dévoré. Ce roman est palpitant, révoltant, drôle, profond, doux et incisif à la fois. FABULEUX. Une petite mention également aux notes de bas de pages, qui éclairent le texte, avec parcimonie. Une superbe découverte !

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• shirley230173 07/05/2023
  Alerte coup de ❤ Je vous avouerais volontiers que c'est la larme à l'œil que j'ai quitté les personnages de ce roman - je m'en serais d'ailleurs bien passée puisqu'il y avait juste 1000 personnes autour de moi à l'aéroport - et que je me serais encore bien promenée quelques centaines de pages en leur compagnie si cela n'avait été au dépens de pauvres petites victimes... Comment ne pas être prise d'empathie mais aussi de rage pour Adela, ses amies et leurs conditions de femmes noires dans un état encore sous la mentalité segrégationniste bien qu'abolie... Comment ne pas finir par craquer pour cet alcoolique bougon mais finalement au grand coeur que représente ce cher Bud et puis la charmante et amoureuse Lorraine... Comment ne pas mépriser ces femmes blanches dont la vacuité des vies ne leur permet que de juger, rabaisser et déblatérer leurs courageuses femmes de ménages de couleur... Un sentiment d'incompréhension et de colère m'a souvent accompagné durant cette lecture. Cette amitié fort improbable entre Adela, femme d'ouvrage noire et Bud, ce raciste de détective prouve encore une fois que la méconnaissance de l'autre est la plus grande peur à avoir et que cette peur de l'autre... Alerte coup de ❤ Je vous avouerais volontiers que c'est la larme à l'œil que j'ai quitté les personnages de ce roman - je m'en serais d'ailleurs bien passée puisqu'il y avait juste 1000 personnes autour de moi à l'aéroport - et que je me serais encore bien promenée quelques centaines de pages en leur compagnie si cela n'avait été au dépens de pauvres petites victimes... Comment ne pas être prise d'empathie mais aussi de rage pour Adela, ses amies et leurs conditions de femmes noires dans un état encore sous la mentalité segrégationniste bien qu'abolie... Comment ne pas finir par craquer pour cet alcoolique bougon mais finalement au grand coeur que représente ce cher Bud et puis la charmante et amoureuse Lorraine... Comment ne pas mépriser ces femmes blanches dont la vacuité des vies ne leur permet que de juger, rabaisser et déblatérer leurs courageuses femmes de ménages de couleur... Un sentiment d'incompréhension et de colère m'a souvent accompagné durant cette lecture. Cette amitié fort improbable entre Adela, femme d'ouvrage noire et Bud, ce raciste de détective prouve encore une fois que la méconnaissance de l'autre est la plus grande peur à avoir et que cette peur de l'autre est la plus dangereuse des armes... J'ai aussi retrouvé avec grand plaisir tout l'esprit de "la couleur des sentiments" et de ses personnages sympathiques... ou pas... Je pense même que les auteurs y ont glissé certaines références comme la fameuse vengeance qui est un plat qui se mange froid (serait-ce un clin d'œil à la FAMOUS tarte au chocolat ??) J'ai aussi apprécié que la seule femme blanche du livre ayant un peu de jugeote soit cette sympathique et déjantée Shirley, ça me fait penser à qqn tiens 😉 Que tout ceci ne nous fasse toutefois pas oublier l'enquête policière, ma foi fort bien ficelée au sujet des petites disparues dont biensûr personne ne parle et ne s'inquiète vu qu'elles n'ont pas la bonne couleur de peau dans un état où blancs et noirs vivent ensemble mais ne se côtoient pas. J'ai vraiment passé un très agréable moment de lecture avec ces nouveaux auteurs découverts au salon SMEP. Je vais me dépêcher d'acheter leur second roman "America[s]" Bravo messieurs 👏👏

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• ra_sa 06/05/2023
  L’histoire se déroule en 1963, en Alabama, une ville d’ Amérique dans laquelle des meurtres de petites filles noires se succèdent. Ce fut l’époque où les différences raciales étaient encore très marquées, les blancs ne se mélangeaient pas avec les noirs, et ces derniers passaient leur quotidien au service des blancs… Une histoire très intrigante où l’on ne s’attend pas du tout de la personne derrière toutes ces meurtres. Les personnages sont vraiment attachants, Adela une femme noire toute simple qui travaille dur pour élever ses enfants, et Bud l’ancien détective blanc, alcoolique et insensible, mais au fond, est tellement touchant de par son passé et des sentiments très doux qu’ils gardent longtemps pour lui. Leur rencontre n’a pas été dans les meilleures circonstances, et sans s’en rendre compte un fort lien amical naquit entre eux. J’ai adoré lire ce roman, c’est bien écrit et à travers les lignes j’avais l’impression d’être présente à toutes les scènes. J’imaginais tous les personnages et les lieux décrits dans le livre. Et la fin, je vivais les mêmes ressentis que les personnages eux-mêmes. Une adaptation au cinéma serait sûrement une vraie réussite !