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Anne F.
Collection : Miroir
Date de parution : 25/08/2015
Éditeurs :
Plon

Anne F.

Collection : Miroir
Date de parution : 25/08/2015
Anne Frank peut-elle réconcilier un homme désespéré avec son époque ? Un roman/miroir poignant qui renouvelle notre regard sur ce symbole universel d’espoir, interroge notre présent, invite à la réflexion et ravive le courage de résister.
Après un attentat commis par l’un de ses élèves, qui réveille les plus sombres heures de la vieille Europe, un professeur est au bord de l’effondrement.
Rongé par la culpabilité, décidé...
Après un attentat commis par l’un de ses élèves, qui réveille les plus sombres heures de la vieille Europe, un professeur est au bord de l’effondrement.
Rongé par la culpabilité, décidé à en finir, il redécouvre un soir le Journal d’Anne Frank ; bouleversé par son actualité et sa vivacité, il...
Après un attentat commis par l’un de ses élèves, qui réveille les plus sombres heures de la vieille Europe, un professeur est au bord de l’effondrement.
Rongé par la culpabilité, décidé à en finir, il redécouvre un soir le Journal d’Anne Frank ; bouleversé par son actualité et sa vivacité, il se met à écrire à sa « petite sœur juive » disparue à quinze ans à Bergen-Belsen.
Entre ses lignes, la jeune fille vive et courageuse renaît, avec son désir d'écrire, sa volonté de devenir une femme indépendante et forte, et sa vision d'un monde meilleur.
A travers cette invocation qui renouvelle notre regard sur ce symbole universel d’espoir qu’incarne Anne Frank, ce roman poignant interroge notre présent, invite à la réflexion et ravive le courage de résister.
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EAN : 9782259243483
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259243483
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Commedans1livre 29/09/2022
    Que vous dire si ce n’est qu’Anne F. d’Hafid Aggoune est un véritable coup de cœur pour moi, et qu’à mes yeux il mériterait même un prix ?! J’ai été plongée dans ce récit captivant que nous livre l’auteur, dans cette correspondance à une seule main. J’ai aimé la comparaison entre les temps de la Seconde Guerre mondiale et ce que nous pouvons vivre aujourd’hui. Comme Hafid Aggoune le souligne si bien, certaines choses sont immuables. Il y a toujours des guerres, des meurtres, de la haine. Aujourd’hui, ce ne sont plus les nazis qui sévissent, bien qu’il en existe encore, mais les terroristes. Le monde vit dans la crainte perpétuelle.
  • Didili 11/05/2016
    Hafid Aggoune est né à Saint-Etienne et c'est lors d'une fête du livre à Sainté que j'ai pu le rencontrer. A l'époque (ça remonte à plus de 10 ans je pense) je m'étais fait dédicacer son livres "Les avenirs". je n'ai pas réellement de souvenirs précis de ma lecture mais je me souviens que j'avais aimé son écriture. Ce livre est une longue lettre d'un homme qui a décidé d'en finir avec la vie. Il prends alors la plume pour expliquer son acte au cours de la nuit précédent celui-ci... Le narrateur est professeur, il est terrassé par l'acte (un attentat meurtrier) d'un jeune homme qu'il a eu en cours. Le professeur se sent terriblement coupable de n'avoir pas su et pu éviter le pire. Il ne se remet pas de n'avoir pas su instruite et éduquer ce jeune homme qui en est arrivé à cette terrible extrémité ... Ce jeune professeur a de plus une vie pas facile (séparée de sa compagne) et eu une enfance douloureuse dans ses relations avec son père (une homme dur et parfois violent). Cette lettre sera l'occasion pour cette homme de nous expliquer ce qu'il ressent, son état d'esprit. Peu à peu, cette lettre va lui permettre de redécouvrir cette jeune fille, il va alors l'imaginer encore vivante et libre et y puiser une force profonde... Cette lettre va être comme un "exorcisme" car son écriture va conduire l'auteur à se réconcilier avec la vie, avec toutes les valeurs que cette jeune fille met en avant dans son journal. L'optimisme, la joie de vivre, l'enthousiasme, l'ouverture sur les autres, l'écriture et la lecture. Toutes ces valeurs, cette jeune fille du haut de ses 15 ans, les porte de façon admirable. Hafid Aggoune grâce à ce livre nous donne vraiment envie de relire Le Journal D'Anne Frank , je l'ai d'ailleurs emprunté à la bibliothèque du collège où il se trouve en grande quantité, preuve qu'il continue à être étudié et lu et c'est tant mieux. Anne, tu vis toujours en chacun de nous, nous, tes lecteurs si nombreux. Ton sourire qui orne la couverture de ton Journal édité grâce à ton papa est un hymne à la vie, cette vie qui t'a été ôtée de manière si barbare... Je ne peux que me souvenir de toi et espérer que ces actes ne se reproduisent pas, ils ne doivent pas se reproduire, c'est ce message que je porte en moi grâce à ton journal. Voilà que moi aussi je m'adresse à toi Anne... Ce livre est vraiment une belle façon de repenser au journal d'Anne Frank, de le mettre en valeur, de le mettre en résonance avec le présent. Il faut le lire, le faire lire et le relire, il permet de porter haut et fort les valeurs que cette jeune fille a su nous transmettre par delà sa mort grâce à son père qui l'a fait éditer. Merci Hafid Aggoune pour ce roman miroir ! Cette lettre il va l'adresser à Anne Frank. Hafid Aggoune est né à Saint-Etienne et c'est lors d'une fête du livre à Sainté que j'ai pu le rencontrer. A l'époque (ça remonte à plus de 10 ans je pense) je m'étais fait dédicacer son livres "Les avenirs". je n'ai pas réellement de souvenirs précis de ma lecture mais je me souviens que j'avais aimé son écriture. Ce livre est une longue lettre d'un homme qui a décidé d'en finir avec la vie. Il prends alors la plume pour expliquer son acte au cours de la nuit précédent celui-ci... Le narrateur est professeur, il est terrassé par l'acte (un attentat meurtrier) d'un jeune homme qu'il a eu en cours. Le professeur se sent terriblement coupable de n'avoir pas su et pu éviter le pire. Il ne se remet pas de n'avoir pas su instruite et éduquer ce jeune homme qui en est arrivé à cette terrible extrémité ... Ce jeune professeur a de plus une vie pas facile (séparée de sa compagne) et eu une enfance douloureuse dans ses relations avec son père (une homme dur et parfois violent). Cette lettre sera l'occasion pour cette homme de nous expliquer ce qu'il ressent, son état d'esprit. Peu à peu, cette lettre va lui...
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  • tiben 31/12/2015
    A l'occasion de la rentrée littéraire 2015, Hafid Aggoune publie Anne F. Pour de multiples raisons que je garderai pour moi, cet opus ne pouvait être que le dernier ouvrage lu et chroniqué de 2015. Et comme prévu, comme anticipé, comme deviné, surtout comme escompté et espéré, c'est un énorme coup de cœur émotionnel. Ayant eu le grand bonheur de rencontrer et de sympathiser avec l'auteur lors du salon de livre de Brive, et en gardant un souvenir mémorable de ce moment, il me tardait de découvrir son dernier opus. Vu la couverture, vu le thème, vu les événements de cette fin 2015, cela s'annonçait comme un moment compliqué mais salvateur. Je le dis d'emblée, je n'ai pas été déçu! "Anne, si les beaux soirs peuvent encore exister et donner vie à des nuits de paix, et que les jours se succèdent pour laisser aux Hommes de bonté la force de rebâtir sur des ruines, alors toi et tous les peuples réduits en cendres en en larmes aurez donné votre part pour fertiliser le monde et le reconstruire inlassablement." Oui ces phrases résonnent étrangement et douloureusement. Oui cet ouvrage prend une drôle de signification quand on a vécu et subit les événements de Janvier et Novembre dernier. Oui Hafid nous offre un superbe message de paix, de tolérance, d'espoir et surtout de vie... Se souvenir du passé pour ne pas renouveler les erreurs (vaste chimère? utopie? espoir?, ...), le pouvoir et la force des mots en direction des jeunes. "La paix naîtra lorsque les hommes et les femmes chercheront l'Autre dans le miroir." Anne F. est une lettre rédigée durant sa dernière nuit par le narrateur qui veut en finir avec la vie à Anne Franck, sa petite sœur. "C'est à l'époque du début de mon Journal que tu es devenue ma petite sœur, sœur d'écriture, sœur de solitude, sœur dans les moments difficiles, sœur dans cet amour pour l'école que je ressentais dans mon profond et sincère respect pour celles et ceux qui nous enseignent, et plus tard dans mon amour pour les bibliothécaires, les libraires, les éditeurs, et tous ceux qui œuvrent autour des livres, les miens, ma famille, celle que j'ai choisie." C'est l'histoire revisité de Anne Franck... mais aussi du père de cette dernière... mais aussi de celle du narrateur... mais aussi du père du narrateur (la comparaison entre l'écrivain et le marathonien est sublime)... Bref, de multiples histoires de vie sont narrées dans ce livre. Elles se ressemblent toutes, elles se rapprochent, elles se confondent. S'y ajoutent des messages forts sur l'importance et la beauté de la vie, sur le rôle des enseignants, sur la culture en général et le besoin de cette dernière pour instruire, enseigner la littérature et combattre les horreurs. "Les enseignants sont les gardiens de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, cerbères du temple, architectes de la société à venir, ceux à qui a été confiée une tâche immense dans un monde multiethnique, multiconfessionnel, complexe, illisible, pour qui se contente du conformisme, de l'évidence, de l'apparence. " Émotionnellement difficile, très émouvante et souvent bouleversante, l'écriture de Hafid Aggoune est délicieuse. De longues phrases fluides, recherchées, détaillées, si poétiques; un style riche et travaillé pour être à la fois compréhensible et explicite; des chapitres courts alternant entre la vie de Anne Franck, celle du narrateur ou des pères de l'un ou de l'autre... l'auteur fait un sans-faute dans la construction de son livre. J'ai vraiment beaucoup apprécié et ai dévoré chaque ligne avec délectation. On ne peut qu'être touché, ému. Il est réellement impossible de rester indifférent à tout cela. "On aimerait ne pas être aspiré par l'oubli. On laisse une part de soi, dans un enfant, un livre, des projets. On éduque, on écrit, on construit pour ne pas disparaître, pour que nos jours aient un sens, pour que quelque chose de beau nous arrive." Coup de cœur incontesté et incontestable, ne passez pas à côté de Anne F. A lire, à relire, à conseiller, à transmettre! C'est une lecture très forte qui invite à redécouvrir Anne Franck mais aussi à être humble, à ne pas oublier la tolérance, les valeurs républicaines de notre nation, l'ouverture aux autres, le vivre ensemble, chacun avec ses singularités ou ses différences. Pour ce fabuleux hymne à la vie, au courage, à l'ouverture d'esprit, je n'aurai que deux mots pour conclure cette chronique: Merci Hafid! 5/5 A l'occasion de la rentrée littéraire 2015, Hafid Aggoune publie Anne F. Pour de multiples raisons que je garderai pour moi, cet opus ne pouvait être que le dernier ouvrage lu et chroniqué de 2015. Et comme prévu, comme anticipé, comme deviné, surtout comme escompté et espéré, c'est un énorme coup de cœur émotionnel. Ayant eu le grand bonheur de rencontrer et de sympathiser avec l'auteur lors du salon de livre de Brive, et en gardant un souvenir mémorable de ce moment, il me tardait de découvrir son dernier opus. Vu la couverture, vu le thème, vu les événements de cette fin 2015, cela s'annonçait comme un moment compliqué mais salvateur. Je le dis d'emblée, je n'ai pas été déçu! "Anne, si les beaux soirs peuvent encore exister et donner vie à des nuits de paix, et que les jours se succèdent pour laisser aux Hommes de bonté la force de rebâtir sur des ruines, alors toi et tous les peuples réduits en cendres en en larmes aurez donné votre part pour fertiliser le monde et le reconstruire inlassablement." Oui ces phrases résonnent étrangement et douloureusement. Oui cet ouvrage prend une drôle de signification quand on a vécu et subit les...
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  • MissAlfie 19/12/2015
    Avec son roman, Hafid Aggoune aura au moins réussi une chose : me donner envie de me plonger à nouveau dans ce document exceptionnel, dans ce journal écrit pour elle et qui fut transmis au monde grâce/à cause de sa mort. Hafid Aggoune rappelle l'enfant que fut celle qui devint un symbole de l'holocauste. Il s'en rappelle grâce à un narrateur dont on ne sait s'il s'agit de lui même, d'un double ou d'un tiers... Un narrateur, professeur de français dans un établissement scolaire, qui, à la faveur d'un attentat commis par l'un de ses élèves, décide qu'il n'a plus le droit de vivre, décide qu'il a fait l'erreur ultime. Le temps d'une nuit, ce narrateur parle à la jeune femme que fut Anne Frank, il amène le lecteur qui aurait déjà lu le Journal à se remémorer certains passages, mais il va mener un travail d'introspection, quasiment d'analyse, beaucoup plus important. En revoyant l'histoire d'Anne Frank, il se rappelle ses relations houleuses avec son père, la complexité de leur lien, il met de la distance tout en disant je... Écrit avant les attentats de janvier 2015, Anne F. donne un écho troublant à ces événements. Il se veut comme un rappel du pouvoir des mots et de l'éducation sur les jeunes générations, comme un rappel de la nécessité de se souvenir du passé pour ne pas en renouveler les erreurs.Avec son roman, Hafid Aggoune aura au moins réussi une chose : me donner envie de me plonger à nouveau dans ce document exceptionnel, dans ce journal écrit pour elle et qui fut transmis au monde grâce/à cause de sa mort. Hafid Aggoune rappelle l'enfant que fut celle qui devint un symbole de l'holocauste. Il s'en rappelle grâce à un narrateur dont on ne sait s'il s'agit de lui même, d'un double ou d'un tiers... Un narrateur, professeur de français dans un établissement scolaire, qui, à la faveur d'un attentat commis par l'un de ses élèves, décide qu'il n'a plus le droit de vivre, décide qu'il a fait l'erreur ultime. Le temps d'une nuit, ce narrateur parle à la jeune femme que fut Anne Frank, il amène le lecteur qui aurait déjà lu le Journal à se remémorer certains passages, mais il va mener un travail d'introspection, quasiment d'analyse, beaucoup plus important. En revoyant l'histoire d'Anne Frank, il se rappelle ses relations houleuses avec son père, la complexité de leur lien, il met de la distance tout en disant je... Écrit avant les attentats de janvier 2015, Anne F. donne un écho troublant à ces événements. Il se veut comme un rappel...
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  • Sophie_Bazar 09/10/2015
    B.Jarhel, 15 ans, a commis un attentat à Paris lors d'un marathon. Son professeur de lettres, rongé par la honte et la culpabilité, veut attenter à ses jours. Ce soir-là, il relit Anne Frank et décide de lui adresser sa dernière lettre. Pourquoi Anne ? Parce qu'elle symbolise l'enfance pétrifiée, parce qu'il se trouve avec elle des points communs : une judaïté que l'on cache, le refuge dans l'écriture, le rapport avec ses parents... Il la considére comme une petite soeur d'écriture, un symbole de paix et de courage qui va lui redonner espoir. Vaut-il mieux abandonner ou résister ? Un texte court et fort, une belle réflexion sur le pouvoir de l'enseignement face à la montée de l'obscurantisme.
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