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Après le bois de hêtres
Serge Filippini (avec la collaboration de)
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
L'Archipel

Après le bois de hêtres

Serge Filippini (avec la collaboration de)
Date de parution : 16/01/2020
L’un des derniers survivants de Buchenwald raconte.
Armand Bulwa, né en Pologne en 1929, a été déporté pendant cinq ans au camp de Czestochowa, puis à Buchenwald. Seul rescapé de sa famille, il sera pris en charge par l’Œuvre de secours aux enfants. Aujourd’hui âgé de 91 ans, il témoigne ici pour la première fois.
« En janvier 1945, au cœur d’un hiver très dur, les nazis prirent la décision d’évacuer le camp de Częstochowa. Nous avons dû embarquer dans des wagons à bestiaux. Dehors,... « En janvier 1945, au cœur d’un hiver très dur, les nazis prirent la décision d’évacuer le camp de Częstochowa. Nous avons dû embarquer dans des wagons à bestiaux. Dehors, on hurlait des ordres. Nous échangions des regards affolés, chargés d’incompréhension, tandis que nous parvenait le bruit des bombardements soviétiques,... « En janvier 1945, au cœur d’un hiver très dur, les nazis prirent la décision d’évacuer le camp de Częstochowa. Nous avons dû embarquer dans des wagons à bestiaux. Dehors, on hurlait des ordres. Nous échangions des regards affolés, chargés d’incompréhension, tandis que nous parvenait le bruit des bombardements soviétiques, source d’angoisse autant que d’espoir.
Après quatre jours de ce voyage terrifiant, la moitié d’entre nous avait péri en route. Les portes se sont ouvertes sur un paysage de neige, une colline au cœur d’un bois de hêtres : Buchenwald. J’ai reçu le numéro 116.536. J’ai enfilé la chemise et le pantalon rayés. Mais je n’avais pas de ceinture pour le faire tenir... »
A. B.
 
*
Aron Bulwa, fils d’un couple de tailleurs, a dix ans lorsque le quartier juif de Piotrków, où il est né, est transformé en ghetto et cerné de barbelés. Contraint au travail forcé, puis déporté à Buchenwald, il y survivra trois mois, à jamais redevable au geste d’un garçon de son âge, Lolek Buzyn, qui lui offre une ceinture...
Recueilli par l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) en mai 1945, seul rescapé de sa famille, il découvre la France, dont il ignore tout. Il y gagne un prénom, Armand. Et une famille qui, comme lui, s’appelle Bulwa. Son témoignage est hanté par une énigme : pourquoi a-t-il survécu ?
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EAN : 9782809827927
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 123
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809827927
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 123
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LesChasseusesDeLivres 07/03/2020
    De quoi ça parle? Après le bois de hêtres sont les mémoires d'un ancien déporté de Buchenwald, l'auteur lui-même. Armand Bulwa, qui se nommait alors Aron, a vécu les ghettos de Pologne, les wagons à bestiaux mais aussi les camps de concentration et la perte d'êtres chers. Le début du roman nous emporte en 1993 lors de la commémoration de la libération des camps en Pologne. L'auteur nous emmène auprès des lieux et des monuments polonais qui n'existent plus ou dont les ruines pointent encore timidement. Ce voyage fut initié par le fils de l'auteur qui voulait comprendre et connaître l'histoire de son père. Armand Bulwa décide de l'accompagner et invite également un ancien camarade et sa famille pour ce périple. Les souvenirs, les odeurs et les peurs remontent rapidement à la surface et c'est à partir de ces émotions que commencent l'histoire d'Armand Bulwa. 1939, le quartier juif de Pologne où vivent les Bulwa est transformé en ghetto comme un peu partout en Pologne à cette même période. L'auteur alors âgé de onze ans va voir sa vie changer radicalement. Les gardes allemands frappent les habitants du ghetto sans aucune raison - hommes, femmes ou enfants, ils ne font plus aucune distinction. Les Polonais qui ont "la chance" de vivre en-dehors de cette prison boueuse se délectent des violences faite aux Juifs, l'espoir n'est plus permis. Le seul moyen pour Armand d'échapper à cette violence est le travail forcé dans une usine non loin de là, lui et son père ont été choisis et cela leur sauvera la vie. La décision est prise, le gouvernement allemand veut s'occuper définitivement du "problème juif". Les ghettos sont fermés, les faibles sont fusillés et les autres sont envoyés dans les différents camps qui se trouvent en Pologne. Armand fait partie de ces personnes, il sera envoyé au camp de Buchenwald. C'est un texte très bien écrit mais je crois que dans ce genre de littérature le style importe peu. C'est avant tout le message qui est important. Armand Bulwa jusque tard dans sa vie n'a pas éprouvé l'envie de parler des camps, du ghetto et de la mort, mais certains événements l'ont poussé à prendre la parole et c'est notre devoir de lire ce qu'il a à nous raconter. Contrairement à d'autres livres qui traitent de la même période, "l'après camps" prend énormément de place dans notre lecture. L'auteur ne s'arrête pas uniquement à la Libération et il nous parle de ses difficultés à s'intégrer dans une société nouvelle, en tant que jeune homme orphelin. Il est pris en charge en France par une organisation qui s'occupe des enfants, il est ensuite envoyé dans une famille pour apprendre un métier. Un nouveau pays, une nouvelle langue, un aspect physique famélique, on comprend bien qu'après la Libération le combat pour survivre n'est pas terminé. Ce sont des mémoires dont je recommande la lecture pour ceux qui seraient intéressés par cette période de l'Histoire. C'est un récit très détaillé, avec des documents à l'appui, qui nous permet de comprendre un peu mieux ce qu'il se passait en Pologne à partir de 1939.De quoi ça parle? Après le bois de hêtres sont les mémoires d'un ancien déporté de Buchenwald, l'auteur lui-même. Armand Bulwa, qui se nommait alors Aron, a vécu les ghettos de Pologne, les wagons à bestiaux mais aussi les camps de concentration et la perte d'êtres chers. Le début du roman nous emporte en 1993 lors de la commémoration de la libération des camps en Pologne. L'auteur nous emmène auprès des lieux et des monuments polonais qui n'existent plus ou dont les ruines pointent encore timidement. Ce voyage fut initié par le fils de l'auteur qui voulait comprendre et connaître l'histoire de son père. Armand Bulwa décide de l'accompagner et invite également un ancien camarade et sa famille pour ce périple. Les souvenirs, les odeurs et les peurs remontent rapidement à la surface et c'est à partir de ces émotions que commencent l'histoire d'Armand Bulwa. 1939, le quartier juif de Pologne où vivent les Bulwa est transformé en ghetto comme un peu partout en Pologne à cette même période. L'auteur alors âgé de onze ans va voir sa vie changer radicalement. Les gardes allemands frappent les habitants du ghetto sans aucune raison - hommes, femmes ou enfants, ils ne font plus aucune...
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  • livrement_ka 04/03/2020
    Après le dernier livre lu, j'ai enchaîné avec celui-ci et vous me croirez ou non mais j'ai découvert dans ce récit d'un survivant de Buchenwald, la pratique de quasiment toutes les atrocités du précédent thriller. Alors oui je confirme, il existe bel et bien des personnes capables et coupables du pire comme du meilleur. Comment ne pas être touché par ce récit émouvant et poignant d'un homme âgé ayant perdu quasiment toute sa famille en Pologne ou dans les camps. Ce livre devrait partie intégrante du programme scolaire afin que plus jamais cela ne se reproduise. L'auteur était un adolescent qui ne demandait qu'à vivre sa vie comme tout le monde. Mais malheureusement il est juif. Je dis malheureusement car à cette époque il ne faisait pas bon être juif. Un récit absolument incroyable, avec des anecdotes épouvantables et surtout une mémoire qui le suivra jusqu'à la mort. Comment oublier de telles horreurs.  Même si aujourd'hui l'auteur semble avoir retrouvé un semblant de paix, il n'en reste pas moins que ces images insoutenables et les conditions de survie dans ces camps ne peuvent que laisser des traces indélébiles. Cher Monsieur, les écrits restent, et vous avez eu raison de mettre vos mémoires sur papier. De telle sorte que même lors de votre disparition, ces atrocités ne pourront pas s'éteindre comme le souhaitaient les gardes SS. Alors ces derniers sont sûrement morts, enfin la plupart, mais il ne faut pas perdre de vue que tout peut basculer en quelques semaines à l'image de LA VAGUE. Mon ressenti : un coup de coeur pour ce témoignage bouleversant raconté sans aucune pudeur pour donner une force incroyable au récit. Le plus : encore une fois le courage pour survivre dans cet enfer. Après le dernier livre lu, j'ai enchaîné avec celui-ci et vous me croirez ou non mais j'ai découvert dans ce récit d'un survivant de Buchenwald, la pratique de quasiment toutes les atrocités du précédent thriller. Alors oui je confirme, il existe bel et bien des personnes capables et coupables du pire comme du meilleur. Comment ne pas être touché par ce récit émouvant et poignant d'un homme âgé ayant perdu quasiment toute sa famille en Pologne ou dans les camps. Ce livre devrait partie intégrante du programme scolaire afin que plus jamais cela ne se reproduise. L'auteur était un adolescent qui ne demandait qu'à vivre sa vie comme tout le monde. Mais malheureusement il est juif. Je dis malheureusement car à cette époque il ne faisait pas bon être juif. Un récit absolument incroyable, avec des anecdotes épouvantables et surtout une mémoire qui le suivra jusqu'à la mort. Comment oublier de telles horreurs.  Même si aujourd'hui l'auteur semble avoir retrouvé un semblant de paix, il n'en reste pas moins que ces images insoutenables et les conditions de survie dans ces camps ne peuvent que laisser des traces indélébiles. Cher Monsieur, les écrits restent, et vous avez eu raison de mettre vos mémoires sur papier. De telle sorte...
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