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Après nous les oiseaux
Catherine Renaud (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 06/04/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Après nous les oiseaux

Catherine Renaud (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 06/04/2023
La nouvelle voix enchanteresse de la science-fiction danoise, Prix Michael Strunge 
Quelque chose est arrivé. Le monde est en ruine. Il ne reste qu’une survivante. Assoiffée de grand air et de large, elle doit s’aventurer hors de ses repères. Dans l’oubli hypnotique du monde d’avant, elle marche, sans s’arrêter, jusqu’à apercevoir la mer. Bientôt elle sent son identité lui échapper. La nature a repris ses droits. Comment vivre désormais ?
EAN : 9782221258002
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221258002
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BrevesdeCeline 24/02/2024
    Voilà un roman court, qui se lit d’une traite et qui est le premier d’une autrice danoise. Tout d’abord, je tiens à préciser que l’on ne sait pas grand chose sur la narratrice, on ne connaît d’ailleurs pas son prénom. On peut juste déduire qu’elle est une adolescente, qu’elle a été longtemps en compagnie d’une personne se nommant Am qui n’est plus de ce monde. Quant à ce qui a rendu ce monde en ruine, il s’agirait d’un grand incendie. Ce qui fait en fait la beauté de ce roman, c’est la plume de l’autrice, elle est poétique, touchante et en ce qui me concerne m’a ému à des moments. J’ai notamment apprécié le lien que la narratrice a avec un oiseau, elle se met à le suivre au lieu de suivre une ligne goudronnée. Un certain lien s’est créé entre eux. Tout au long de cette histoire en fait on ne fait qu’accompagner cette jeune fille dans cette marche où parfois elle s’arrête dans des habitations afin de subvenir à ses besoins mais, le plus souvent elle est au grand air. Elle oublie également les mots pour désigner certaines choses et essaye de se souvenir ce dont elle a appris auprès de Am afin de se donner force et courage. Pour conclure, c’est une lecture dans laquelle il faut se laisser transporter par la beauté des mots de l’autrice car il n’y a pas d’action. Néanmoins, les phrases étant courtes, on n’a pas de longueur dans le récit. Bref, j’ai trouvé un certain attrait à ce roman qui sort également de l’ordinaire ce qui est donc pour moi une belle découverte.Voilà un roman court, qui se lit d’une traite et qui est le premier d’une autrice danoise. Tout d’abord, je tiens à préciser que l’on ne sait pas grand chose sur la narratrice, on ne connaît d’ailleurs pas son prénom. On peut juste déduire qu’elle est une adolescente, qu’elle a été longtemps en compagnie d’une personne se nommant Am qui n’est plus de ce monde. Quant à ce qui a rendu ce monde en ruine, il s’agirait d’un grand incendie. Ce qui fait en fait la beauté de ce roman, c’est la plume de l’autrice, elle est poétique, touchante et en ce qui me concerne m’a ému à des moments. J’ai notamment apprécié le lien que la narratrice a avec un oiseau, elle se met à le suivre au lieu de suivre une ligne goudronnée. Un certain lien s’est créé entre eux. Tout au long de cette histoire en fait on ne fait qu’accompagner cette jeune fille dans cette marche où parfois elle s’arrête dans des habitations afin de subvenir à ses besoins mais, le plus souvent elle est au grand air. Elle oublie également les mots pour désigner certaines choses et essaye de se souvenir ce dont elle a appris auprès de Am...
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  • BullesSFFFdeMarieD 09/11/2023
    Une jeune fille est seule au bord de l’eau. Elle pêche, bêche. Parfois, elle vogue grâce à un bateau-bouteille entre les maisons, envahies par la marée ou les hautes herbes, et elle observe le vol des oiseaux. Elle essaie de se souvenir de leurs noms, comme Am le lui a appris, mais les mots s’échappent toujours un peu plus de son esprit. D’ailleurs à quoi cela sert-il de s’en souvenir, puisqu’elle n’a plus personne à qui les dire ? Rien n’est dit clairement dans ce petit roman de moins de 200 pages, mais on se doute que des événements funestes ont eu lieu alors que la jeune fille était encore enfant, évènements dont elle garde seulement quelques souvenirs épars. D’ailleurs, elle n’évoque aucun être humain à part Am, celle qui lui a appris à survivre. Tout est dans l’instant, dans la sensation, dans l’observation. Entre Nature writing et poème en prose, la couverture me semble très représentative de l’histoire, un camaïeu de gris où apparaissent des oiseaux en plein vol. On est séduit ou pas, car c’est contemplatif à souhait. À sa sortie, j’avais tenté de le lire, mais je ne me sentais pas réceptive. Aujourd’hui, j’ai vraiment aimé. Question donc d’état d’esprit.Une jeune fille est seule au bord de l’eau. Elle pêche, bêche. Parfois, elle vogue grâce à un bateau-bouteille entre les maisons, envahies par la marée ou les hautes herbes, et elle observe le vol des oiseaux. Elle essaie de se souvenir de leurs noms, comme Am le lui a appris, mais les mots s’échappent toujours un peu plus de son esprit. D’ailleurs à quoi cela sert-il de s’en souvenir, puisqu’elle n’a plus personne à qui les dire ? Rien n’est dit clairement dans ce petit roman de moins de 200 pages, mais on se doute que des événements funestes ont eu lieu alors que la jeune fille était encore enfant, évènements dont elle garde seulement quelques souvenirs épars. D’ailleurs, elle n’évoque aucun être humain à part Am, celle qui lui a appris à survivre. Tout est dans l’instant, dans la sensation, dans l’observation. Entre Nature writing et poème en prose, la couverture me semble très représentative de l’histoire, un camaïeu de gris où apparaissent des oiseaux en plein vol. On est séduit ou pas, car c’est contemplatif à souhait. À sa sortie, j’avais tenté de le lire, mais je ne me sentais pas réceptive. Aujourd’hui, j’ai vraiment aimé. Question donc...
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  • v5h6jtr2p9_1690892577344 16/08/2023
    A quoi sert de parler, de nommer, même de s’attacher à penser lorsque l’on est seule ? Comment se souvenir du nom des choses ? Comment ne penser qu’aux choses essentielles, pour éviter les mauvaises pensées ? C’est toute l’histoire de ce livre, dans la rubrique post apocalyptique, puisqu’il fallait une catégorie mais qui s’en éloigne de beaucoup. J’ai beaucoup aimé la structure et le fait de dévoiler l’histoire en laissant part belle à l’imagination du lecteur.
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