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Arcadia
Collection : Feux croisés
Date de parution : 02/02/2012
Éditeurs :
Plon

Arcadia

Collection : Feux croisés
Date de parution : 02/02/2012

Arcadia est une communauté hippie des années 1960, l'utopie d'une génération et le symbole de ses désillusions. C'est aussi le deuxième roman de Lauren Groff, qui marque son entrée dans la tradition des grandes fresques américaines.

Ridley est l’enfant d’un rêve, premier né d’une communauté hippie des années 1960. Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit...

Ridley est l’enfant d’un rêve, premier né d’une communauté hippie des années 1960. Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d’Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire....

Ridley est l’enfant d’un rêve, premier né d’une communauté hippie des années 1960. Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d’Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire. Mais la réalité est plus compliquée. Et plus la communauté grandit, plus l’utopie s’éloigne : les parents négligent leurs enfants, la drogue embrume les esprits, les tensions minent l’équilibre des origines. Jusqu’à l’implosion.
Hors d’Arcadia, il faudra vivre dans les forêts d’immeubles new-yorkaises, ouvrir les yeux sur les dérives du rêve déchu, gagner sa vie, être père et accepter le réel. Mais l’idéal des commencements, l’amour et la paix, Ridley ne les perdra jamais vraiment, les portera jusque dans le monde, les concrétisera à sa manière, douce et honnête, profondément humaine.
Roman d’initiation, fresque puissante, Arcadia trace à travers son héros le destin du rêve américain : de l’éblouissement de la naissance à la clairvoyance idéaliste.

Lauren Groff est l’auteur d’un premier roman très remarqué et salué par la critique internationale, Les Monstres de Templeton (Plon, 2008, disponible chez 10/18). Elle a également publié un recueil de nouvelles, Fugues (Plon, 2010, disponible chez 10/18), pour lequel elle était invitée au Festival America en 2010. Arcadia, son deuxième roman, marque l’épanouissement de son talent de romancière.

« Un sens aigu de la beauté et du tragique entremêlés. »
Le Figaro

« Virtuose de la douceur venimeuse, Lauren Groff est également une experte de l’harmonie romanesque. »
Le Monde


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Carine Chichereau

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EAN : 9782259218238
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782259218238
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Flaubauski 11/08/2023
    Ridley, surnommé Pouce, en raison de sa petite taille pour ses trois ans, est le premier né d'Arcadia, une communauté hippie de l'état de New York, comme il en a existé beaucoup aux États-Unis dans les années 1960-1970. Enfant unique d'Abe et d'Hannah, membres fondateurs de la communauté avec Handy, propriétaire du terrain et l'immense demeure délabrée où ils se sont installés, véritable gourou de l'ensemble, Arcadia prône l'égalité, l'auto-suffisance, l'acceptation de tout et de tous... jusqu'à l'implosion, progressivement pressentie, alors que la communauté s'étend, que les principaux membres en envisagent des évolutions bien différentes [masquer] et qu'un jour, une dizaine d'années plus tard, la fête de Cocagne annuelle prenne des allures d'orgie gigantesque impromptue, drogues à foison, morts et viols à la clé, et permette aux autorités, enfin, de se débarrasser de la communauté [/masquer]. Implosion qui sous-entend, pour Abe et Hannah, mais plus encore pour Pouce, qui a toujours vécu à Arcadia, sans en sortir un seul instant, une adaptation brutale à la société qui l'entoure, et à laquelle il n'a jamais été préparé, alors qu'il a désormais quatorze ans. Chronique de la chute annoncée d’une utopie libertaire qui n’en avait que l’apparence, Arcadia est un roman d’abord âpre, en ce que la tragédie que l’on sent arriver progressivement nous tombe finalement dessus sans crier gare, que l’on découvre, tout aussi progressivement, celles et ceux de la communauté qui ont, ou pas, réussi à s’adapter à la nouvelle vie qui les attendait, qui n’avaient jamais vécu en dehors d’elle, qui avaient choisi de la rejoindre pour échapper à ce qu’ils devaient de nouveau subir… Et Pouce, à l’adaptation plutôt bénéfique dans une société qui lui était terriblement étrangère, va en faire violemment les frais. Mais c’est aussi un roman qui, malgré l’ombre de la communauté, qui plane encore et toujours sur chacun, laissera apparaître au fil du récit lumière et espérance tant pour celui qui, en devenant adulte redeviendra Ridley, que pour son entourage, même si les épreuves pour ce faire seront nombreuses et éprouvantes. J’avais bien aimé Les Furies, j’ai encore davantage apprécié ce roman qui lui est antérieur, en ce que les personnages principaux qui nous sont dépeints y sont d’une remarquable humanité, et de fait particulièrement touchants. Je vais poursuivre ma découverte de Lauren Groff sous peu, et en version originale cette fois ! Ridley, surnommé Pouce, en raison de sa petite taille pour ses trois ans, est le premier né d'Arcadia, une communauté hippie de l'état de New York, comme il en a existé beaucoup aux États-Unis dans les années 1960-1970. Enfant unique d'Abe et d'Hannah, membres fondateurs de la communauté avec Handy, propriétaire du terrain et l'immense demeure délabrée où ils se sont installés, véritable gourou de l'ensemble, Arcadia prône l'égalité, l'auto-suffisance, l'acceptation de tout et de tous... jusqu'à l'implosion, progressivement pressentie, alors que la communauté s'étend, que les principaux membres en envisagent des évolutions bien différentes [masquer] et qu'un jour, une dizaine d'années plus tard, la fête de Cocagne annuelle prenne des allures d'orgie gigantesque impromptue, drogues à foison, morts et viols à la clé, et permette aux autorités, enfin, de se débarrasser de la communauté [/masquer]. Implosion qui sous-entend, pour Abe et Hannah, mais plus encore pour Pouce, qui a toujours vécu à Arcadia, sans en sortir un seul instant, une adaptation brutale à la société qui l'entoure, et à laquelle il n'a jamais été préparé, alors qu'il a désormais quatorze ans. Chronique de la chute annoncée d’une utopie libertaire qui n’en avait que l’apparence, Arcadia est un roman d’abord âpre,...
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  • ceciloule 11/02/2023
    Ce roman est marqué de pertes successives mais derrière les malheurs se cachent des petits bonheurs fuyants, fulgurants mais doux. La nature, son soleil, ses myrtilles sauvages, son sirop d'érable et ses couleurs vives sont le plus grand réconfort de Pouce qui apprivoise peu à peu la vie, enfant innocent et émouvant, adolescent timide et père aimant mais craintif, d'Arcadia à la ville, de la ville à Arcadia (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/02/11/arcadia-lauren-groff/)
  • Nadael 05/03/2012
    Il était une fois, dans les années soixante, un petit garçon, portant le doux sobriquet de Pouce à cause de sa petite taille, qui vivait parmi les siens dans une communauté hippie ; la bien nommée Arcadia – en référence, on suppose, à l'Arcadie de la mythologie hellénique dont parle Virgile et Ovide : à savoir un endroit privilégié peuplé de bergers vivant en parfaite osmose avec la nature. Au fil des pages, on suit les pas de Pouce, enfant curieux, courageux et volontaire, des idéaux plein la tête, puis l'adolescent qu'il devient à l'esprit encombré de questions diverses sur la nature humaine, le monde extérieur, la folie des hommes qui les poussent à la destruction, enfin on le retrouve adulte, de plus en plus ancré dans la réalité, loin d'Arcadia, il est le père d'une petite fille qu'il élève seul, professeur de photographie, abandonné par sa femme Helle dont il est amoureux depuis toujours. Il foulera à nouveau le chemin de son paradis perdu, accompagnant Hannah, sa mère, au porte de la mort. Arcadia était le projet magnifique d'une poignée d'Etres libres dont faisait partie les parents de Pouce, un endroit où il fait bon vivre, proche de la nature et des animaux. Un lieu de calme et de tranquillité, de solidarité, de débrouillardise. Peu de contrainte, beaucoup de liberté, énormément d'amour, de l'autosuffisance, de la musique, des échanges d'expériences et de connaisances... Mais la réalité fauche les rêves de la communauté. Celle-ci a accueilli au fur et à mesure des années une trop grande quantité de personnes ne partageant pas toujours les mêmes idéaux : la drogue s'insinue dans la communauté, la violence apparaît, les enfants sont de plus en plus livrés à eux-même... et c'est la chute d'Arcadia. Parachuté au Dehors, dans un monde dont il a tout à apprendre, Pouce continuera son existence en conservant fidèlement en lui les images et les gens d'Arcadia. Porteur d'une profonde humanité, il saura être au côté de sa famille pour le meilleur et pour le pire. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette fresque de Lauren Groff que j'ai découverte avec ce livre. Elle est l'auteure du roman, Les monstres de Templeton, et d'un recueil de nouvelles, Fugues, que j'ai forcément envie de lire. Il était une fois, dans les années soixante, un petit garçon, portant le doux sobriquet de Pouce à cause de sa petite taille, qui vivait parmi les siens dans une communauté hippie ; la bien nommée Arcadia – en référence, on suppose, à l'Arcadie de la mythologie hellénique dont parle Virgile et Ovide : à savoir un endroit privilégié peuplé de bergers vivant en parfaite osmose avec la nature. Au fil des pages, on suit les pas de Pouce, enfant curieux, courageux et volontaire, des idéaux plein la tête, puis l'adolescent qu'il devient à l'esprit encombré de questions diverses sur la nature humaine, le monde extérieur, la folie des hommes qui les poussent à la destruction, enfin on le retrouve adulte, de plus en plus ancré dans la réalité, loin d'Arcadia, il est le père d'une petite fille qu'il élève seul, professeur de photographie, abandonné par sa femme Helle dont il est amoureux depuis toujours. Il foulera à nouveau le chemin de son paradis perdu, accompagnant Hannah, sa mère, au porte de la mort. Arcadia était le projet magnifique d'une poignée d'Etres libres dont faisait partie les parents de Pouce, un endroit où il fait bon vivre, proche de la...
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  • ataxye 28/02/2012
    Cette critique étant la contrepartie de ma participation au masse critique, j ai bien du mal à faire selon mon procédé habituel de notation sur cinq tant je trouve que mon jugement doit être mûrement réfléchi .... Justement tiens ... Réfléchi .... C est le mot qui colle pour moi le mieux à ce roman,je m explique : Réfléchi pour le style d écriture, on sent que le projet à muri, il y a de la cohésion dans les différents chapitres,les époques,chaque personnage dont le caractère évolue selon les épreuves de la vie. Aucun détail essentiel n est epargne,les sensations transparaissent parfaitement à travers les mots jusqu à mes yeux, s impriment dans mon cerveau et parfois font mal ... Réfléchi aussi car certains passages m ont pris aux tripes, par conviction? Désir inasouvi, parfois par expérience aussi ... Je remercie vivement babelio,Plon, et masse critique pour m avoir permis cette surprenante découverte !
  • Northanger 25/02/2012
    Un très beau roman qui retrace l’histoire d’une communauté de hippies, à travers le regard d’un de ses membres, Pouce alors enfant, des premiers temps enthousiastes à l’échec inéluctable. Echec inéluctable comme nous l’indique le titre même du roman, Arcadia, du nom que s’est donné la communauté : l’Arcadie, région de Grèce, a depuis l’Antiquité une résonance mythologique d’âge d’or, de vie champêtre et pacifique. Le vers de Virgile, Et ego in Arcadia, cité page 39 parce qu’il est gravé sur le linteau de la porte signifie en effet : « Moi aussi je suis en Arcadie » (la mort). Cependant, personne ne comprend la citation dans ce sens, et la seule qui voudrait l'expliquer, Astrid, est interrompue avant de pouvoir le faire. On a donc dès le début le sentiment d’être face à une utopie qui mènera les personnages de désillusion en désillusion. C’est pourtant un projet séduisant qui anime les Êtres Libres : rénover une vaste demeure, Arcadia House, pour abriter tous les membres de la communauté dans l’espoir de vivre dans l’entraide, l’auto-subsistance et le retour à la nature, sans notion de hiérarchie, dans le respect de la vie, y compris la vie animale. En attendant, chacun survit comme il peut à Ersatz House, dans un bus ou un camion à pain… Chaque membre bien portant y joue un rôle, géré par les chefs d’équipe : les champs, les sanitaires, l’épicerie libre, la boulangerie, la laiterie de soja, l’épicerie fine… Une grande liberté règne dans la communauté cependant, et les diverses affinités nouées ne sont pas toujours sans heurts : un personnage nommé Wes, par exemple, se retrouve avec deux compagnes enceintes en même temps ! Peu à peu, nous assistons à la rénovation d'Arcadia House et à la mise en place de règles de vie précises. Cependant, le rêve ne dure pas, les arcadiens sont vite rattrapés par la réalité : mauvaise gestion des fonds, disette, jalousie et usage de drogue conduisent les hippies à se disperser. Ce roman s’organise en quatre parties, les deux premières formant un contraste frappant avec les deux dernières : dans la première, Pouce a cinq ans, dans la deuxième quatorze ; dans les deux dernières, après la dissolution d'Arcadia, on le retrouve adulte, probablement âgé d’une trentaine puis d’une quarantaine d’années. Si les deux premières parties sont dépaysantes voire exaltantes, les deux dernières ont une tonalité essentiellement tragique qui m'a émue parce qu'elles évoquent ce qui nous attend tous malheureusement, la perte des proches et la dégénérescence liée à la vieillesse et à la maladie. Le récit, mené à la troisième personne, constitue une mosaïque de sensations, de scènes observées par Pouce enfant, des bribes qui constituent le quotidien des arcadiens, saisies au hasard par cet enfant qui gardera en lui la nostalgie de cette vie communautaire. Pas de longues descriptions, mais au contraire, de brèves notations descriptives puissantes et évocatrices, qui épousent le flux de la réflexion et des perceptions sensorielles du personnage. Une écriture sensuelle, aux images poétiques faites de concision et d’associations surprenantes. Étant habituée aux romans «classiques » qui nous emmènent vers un point défini en balisant le chemin d'indices sur la suite de l'histoire, j'ai mis du temps à m'habituer à cette narration qui évolue au fil du cheminement de Pouce à travers la communauté et nous laisse combler les blancs, déduire ce qu'il n'est pas en mesure de comprendre et d'analyser (la mort du Vieux Grigou au début, la dépression de sa mère suite à une fausse couche...). Une fois ce cap passé, je me suis passionnée pour la vie de cette communauté attachante et ses difficultés à concilier besoins vitaux et nobles idéaux. C'est donc pour moi une lecture marquante que je conseille à tous. Je remercie chaleureusement les éditions Plon pour cette découverte !Un très beau roman qui retrace l’histoire d’une communauté de hippies, à travers le regard d’un de ses membres, Pouce alors enfant, des premiers temps enthousiastes à l’échec inéluctable. Echec inéluctable comme nous l’indique le titre même du roman, Arcadia, du nom que s’est donné la communauté : l’Arcadie, région de Grèce, a depuis l’Antiquité une résonance mythologique d’âge d’or, de vie champêtre et pacifique. Le vers de Virgile, Et ego in Arcadia, cité page 39 parce qu’il est gravé sur le linteau de la porte signifie en effet : « Moi aussi je suis en Arcadie » (la mort). Cependant, personne ne comprend la citation dans ce sens, et la seule qui voudrait l'expliquer, Astrid, est interrompue avant de pouvoir le faire. On a donc dès le début le sentiment d’être face à une utopie qui mènera les personnages de désillusion en désillusion. C’est pourtant un projet séduisant qui anime les Êtres Libres : rénover une vaste demeure, Arcadia House, pour abriter tous les membres de la communauté dans l’espoir de vivre dans l’entraide, l’auto-subsistance et le retour à la nature, sans notion de hiérarchie, dans le respect de la vie, y compris la vie animale. En attendant, chacun survit comme il peut à...
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