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Archéologie de l'esclavage colonial
Collection : Recherches
Date de parution : 27/02/2020
Éditeurs :
La Découverte

Archéologie de l'esclavage colonial

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Collection : Recherches
Date de parution : 27/02/2020

En étudiant la culture matérielle des esclaves, l’archéologie – et en particulier, depuis une vingtaine d’années, l’archéologie préventive – contribue de façon décisive aux recherches sur l’esclavage colonial. La traite, l’habitat, la vie quotidienne, le marronnage ou les pratiques funéraires bénéficient ainsi d’une documentation nouvelle, dont cet ouvrage rend compte grâce aux contributions des meilleurs spécialistes internationaux.

L’archéologie a joué, depuis les années 2000, un rôle décisif afin de renseigner sur les conditions de vie des esclaves, leurs habitats, les établissements où ils furent asservis (souvent détruits... L’archéologie a joué, depuis les années 2000, un rôle décisif afin de renseigner sur les conditions de vie des esclaves, leurs habitats, les établissements où ils furent asservis (souvent détruits mais dont subsistent les fondations), les enclaves du marronnage, les rites d’inhumation, l’état sanitaire des défunts, leur âge, leur sexe,... L’archéologie a joué, depuis les années 2000, un rôle décisif afin de renseigner sur les conditions de vie des esclaves, leurs habitats, les établissements où ils furent asservis (souvent détruits mais dont subsistent les fondations), les enclaves du marronnage, les rites d’inhumation, l’état sanitaire des défunts, leur âge, leur sexe, etc. En étudiant la culture matérielle des populations asservies, l’archéologie – et en particulier depuis une vingtaine d’années l’archéologie préventive – contribue en effet de façon déterminante aux recherches sur l’esclavage colonial et offre une documentation nouvelle.
Confrontant études de cas et synthèses sur l’archéologie de l’esclavage aux États-Unis, à la Barbade, à Cuba, au Brésil et aux Antilles françaises, en Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest, à La Réunion et à l’Île Maurice, cet ouvrage fait le point sur les avancées récentes de la connaissance de la traite, de l’esclavage et du marronnage et propose une meilleure prise en compte du patrimoine archéologique du système esclavagiste, de sa conservation et de sa mise en valeur.
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EAN : 9782348056888
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782348056888
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

André Delpuech, conservateur au musée du quai Branly, à Paris, et Jean-Paul Jacob, ancien président de l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), signent un ouvrage qui fait la synthèse des dernières avancées scientifiques sur la connaissance de l'esclavage, du marronnage et de la traite, mais qui se présente aussi comme un véritable plaidoyer pour son archéologie, la prise en compte de ce patrimoine spécifique, sa protection et sa mise en valeur. De l'île Maurice à l'Afrique du Sud, du Brésil à la Barbade, les fouilles préventives ont mis au jour une documentation insoupçonnée permettant d'analyser les sociétés d'esclaves (rites d'inhumation, état sanitaire des défunts, habitats...).
Le Quotidien de l'Art
Publié en 2014 à la suite du colloque international Archéologie de l’esclavage colonial, tenu au musée du Quai Branly en mai 2012, cet ouvrage collectif dirigé par André Delpuech et Jean-Paul Jacob, tous deux archéologues de formation, réunit les recherches de plus d’une vingtaine de spécialistes, venus d’horizons divers mais partageant une même volonté de mettre en valeur le patrimoine matériel lié à la traite négrière et à l’esclavage. Après la bataille livrée, ces dernières années, par des intellectuels, historiens et grandes figures politiques pour « rendre visible l’esclavage » dans l’espace public français, des archéologues sensibles à cette question dénoncent à leur tour une tendance, au sein de leur discipline, à laisser à la marge l’étude des sociétés fondées sur la servitude. Composé de cinq grandes parties thématiques, cet ouvrage est donc un plaidoyer en faveur de l’archéologie et de ses outils pour « combler les vides que les textes n’arrivent pas à documenter ». De nombreuses reproductions – cartes géographiques, plans des sites, photographies des fouilles et des trouvailles, entre autres – viennent de fait illustrer les opérations de terrain menées par les chercheurs ainsi que leur méthodologie de travail, et manifester par là même la nature foncièrement concrète de la démarche archéologique.
Rocío Munguía Aguilar / Liens socio
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