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Au bout du rouleau
Romans durs
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Au bout du rouleau

Romans durs

Date de parution : 14/06/2012
La dernière partie de poker
Quand il arrive à Chantournais, en compagnie de Sylvie, une ancienne fille de bar qu'il a rencontrée dans le Midi, Marcel Viau traîne derrière lui un passé de ratages successifs.... Quand il arrive à Chantournais, en compagnie de Sylvie, une ancienne fille de bar qu'il a rencontrée dans le Midi, Marcel Viau traîne derrière lui un passé de ratages successifs. Fils d'un paysan, il a exercé un peu partout divers petits métiers, ce qui ne l'empêche pas d'affecter du mépris... Quand il arrive à Chantournais, en compagnie de Sylvie, une ancienne fille de bar qu'il a rencontrée dans le Midi, Marcel Viau traîne derrière lui un passé de ratages successifs. Fils d'un paysan, il a exercé un peu partout divers petits métiers, ce qui ne l'empêche pas d'affecter du mépris pour les gens arrivés, qu'il envie par ailleurs. A Montpellier, il a dérobé un portefeuille bien garni à la sortie d'un tripot…

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097551
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097551
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ingannmic 29/04/2022
    Nous suivons un couple nouvellement formé, entretenant une relation ambiguë et hautement alcoolisée, dont l’homme éprouve un grand besoin de reconnaissance. Lui c’est Marcel Viau, en fuite suite à un braquage qui a mal tourné. Elle, c’est Sylvie, une fille de bar rencontrée dans une discothèque à Toulouse cinq jours auparavant, et qui a décidé de le suivre. Ils ne se connaissent pas, il n’est pas question d’amour entre eux, mais ils ont l’impression d’être ensemble depuis toujours. Ils ont pris le train et faute d’argent pour continuer leur voyage, se retrouvent bloqués à Chantournais, village lourd de haines sournoises, situé dans la région natale de Marcel, fils de paysan. Si notre fuyard, lorsqu’il évoque son père dont il a hérité la robuste carrure, le fait avec affection et respect, il révèle en revanche un obsédant complexe d’infériorité vis-à-vis de son origine rurale. Il a soif de reconnaissance et d’admiration, et traverse la vie avec l’arrogance et la ruse de ceux qui s’estiment supérieurs, méprisant l’existence mesquine des bourgeois qu’il envie autant qu’il déteste, et considérant les individus en général comme des tas d’idiots. Quant à Sylvie, elle intrigue, aussi mystérieuse pour le lecteur que pour son compagnon. C’est une femme comme il n’en a jamais rencontrée, peu impressionnable, avec qui tout semble facile -elle s’adapte à tout avec une intelligence et une élégance déconcertantes- mais qui en même temps lui inspire une certaine méfiance, notamment lorsqu’il réalise qu’elle lui impose subtilement sa volonté. Et puis il y a le tout aussi mystérieux M. Maurice, amant d’une vieille hôtelière qui lui mène la vie dure, mais en qui Viau décèle une assurance et une prestance qui le convainquent que cet homme a connu une vie brillante. Marcel rêve d’être comme lui, au-dessus des petites vanités, indifférent à tout. Il éprouve le besoin de rester près de cet homme avec qui il se sent des liens mystérieux… car comme son titre l’indique, le roman relate la fin d’un parcours. Le héros se sent fatigué, écœuré, pris d’un cafard noir. A trente ans, il réalise n’avoir rien fait de sa vie, n’avoir pas su trouver sa place. Ayant finalement réussi à réunir suffisamment d’argent pour partir, il ne se sent pourtant pas le courage ou la force d’aller plus loin. L’issue inéluctable se précipite après un jeu du chat et de la souris qui pose une latence sur le mal-être de Viau, ses failles venant peu à peu à bout d’une morgue qui n’était, finalement, qu’une façade. L’intensité contenue, la fébrilité grandissante du héros, là encore servie par une écriture taillée au cordeau, méticuleuse, font "d’Au bout du rouleau" un texte prenant. Nous suivons un couple nouvellement formé, entretenant une relation ambiguë et hautement alcoolisée, dont l’homme éprouve un grand besoin de reconnaissance. Lui c’est Marcel Viau, en fuite suite à un braquage qui a mal tourné. Elle, c’est Sylvie, une fille de bar rencontrée dans une discothèque à Toulouse cinq jours auparavant, et qui a décidé de le suivre. Ils ne se connaissent pas, il n’est pas question d’amour entre eux, mais ils ont l’impression d’être ensemble depuis toujours. Ils ont pris le train et faute d’argent pour continuer leur voyage, se retrouvent bloqués à Chantournais, village lourd de haines sournoises, situé dans la région natale de Marcel, fils de paysan. Si notre fuyard, lorsqu’il évoque son père dont il a hérité la robuste carrure, le fait avec affection et respect, il révèle en revanche un obsédant complexe d’infériorité vis-à-vis de son origine rurale. Il a soif de reconnaissance et d’admiration, et traverse la vie avec l’arrogance et la ruse de ceux qui s’estiment supérieurs, méprisant l’existence mesquine des bourgeois qu’il envie autant qu’il déteste, et considérant les individus en général comme des tas d’idiots. Quant à Sylvie, elle intrigue, aussi mystérieuse pour le lecteur que pour son compagnon. C’est une femme comme il...
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  • PtitVincent 02/11/2020
    Misanthrope, misogyne, buveur, violent (notamment envers les femmes), imbu de sa personne, voici quelques adjectifs qui pourraient définir le personnage principal de ce roman, Marcel Viau. Après avoir agressé un homme à Montpellier pour lui voler son argent (un argent dont il a du se débarrasser puisque les numéros des billets étaient notés et enregistrés !), il fuit dans différentes villes de France et se rapproche ostensiblement du lieu où habite encore son père. Arrivé à Chantournais, sorte de village de bout du monde, et accompagné de Sylvie, une jolie jeune femme récupérée dans une boîte de nuit de Toulouse (encore un de ces couples de hasard, récurrents chez Simenon), l’homme ne sait plus où aller, ni que faire. Souvent alcoolisé, il joue dans le café du coin, perd une somme importante, vole le cuisinier de l’hôtel pour rembourser ses dettes, avant de récupérer sa mise très largement. Ce qui attire la curiosité des gendarmes. Et que dire de cette femme ? Une entraîneuse qui suit l’homme, sans amour, supporte ses colères et sa violence et qui pourtant ne part pas, tente même de le remettre sur le bon chemin. Celle-ci reste énigmatique, une femme intelligente et soumise à la fois. Malgré les conseils de certains, Marcel Viau refuse de quitter ce petit bourg, de bouger encore une fois. Il déteste pourtant ses habitants, tout en souhaitant devenir comme eux, avec une vie simple, des ambitions modestes, une existence réglée, une place dans ce monde. Georges Simenon décrit ici un homme dont la vie est parsemée d’échecs, qui n’a jamais assumé ses origines modestes et n’a jamais trouvé sa place. Un homme aigri, dépressif, répondant par la violence et la colère, envers les autres et lui-même. Surtout un homme au bout du rouleau. Un roman sombre, limite déprimant dans un décor aux apparences bucoliques mais acerbe envers la petite bourgeoisie de province.Misanthrope, misogyne, buveur, violent (notamment envers les femmes), imbu de sa personne, voici quelques adjectifs qui pourraient définir le personnage principal de ce roman, Marcel Viau. Après avoir agressé un homme à Montpellier pour lui voler son argent (un argent dont il a du se débarrasser puisque les numéros des billets étaient notés et enregistrés !), il fuit dans différentes villes de France et se rapproche ostensiblement du lieu où habite encore son père. Arrivé à Chantournais, sorte de village de bout du monde, et accompagné de Sylvie, une jolie jeune femme récupérée dans une boîte de nuit de Toulouse (encore un de ces couples de hasard, récurrents chez Simenon), l’homme ne sait plus où aller, ni que faire. Souvent alcoolisé, il joue dans le café du coin, perd une somme importante, vole le cuisinier de l’hôtel pour rembourser ses dettes, avant de récupérer sa mise très largement. Ce qui attire la curiosité des gendarmes. Et que dire de cette femme ? Une entraîneuse qui suit l’homme, sans amour, supporte ses colères et sa violence et qui pourtant ne part pas, tente même de le remettre sur le bon chemin. Celle-ci reste énigmatique, une femme intelligente et soumise à la fois. Malgré...
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  • JML38 19/09/2020
    Au bout du rouleau, tous les personnages de ce roman noir de Georges Simenon semblent plus ou moins l'être. À commencer par Marcel Viau, homme étrange qui attire tout de suite plus de compassion, voire de répulsion, que de sympathie, et se trouve apparemment en cavale suite à une mauvaise action dont il a été l'auteur à Montpellier. Sylvie ensuite, jeune femme qui suit Marcel depuis sa rencontre avec lui dans un bar de Toulouse, et dont les motivations pour attacher ses pas à un homme qui ne semble pas faire grand cas d'elle sont moins qu'évidentes. Mais également Monsieur Maurice, le tenancier de L'hôtel de Chantournais où le couple s'est installé, dont l'existence médiocre n'a peut-être pas toujours été le quotidien, et Monsieur Mangre, marchand de vin et joueur de poker invétéré, que Marcel affronte en quelques parties homériques qui illuminent un temps la morosité ambiante de cette petite ville et alimentent les conversations. Quand sa mère lui demandait ce qu'il faisait, Marcel enfant répondait : « Je me raconte des histoires ». C'est l'impression que j'ai eue tout au long du récit. Georges Simenon nous raconte les histoires que se raconte son personnage principal, sans que l'on sache vraiment où elles nous emmènent, ni quelle est la part de vérité dans les divagations souvent confuses de Marcel Viau. L'auteur réussit à subtilement égarer le lecteur tout au long d'un récit qui m'a semblé manquer un peu de souffle par moment. Le dénouement, que l'on peut craindre de ne pas voir venir, tient comme souvent toutes ses promesses en quelques lignes, pour clore un roman dans lequel la description de l'atmosphère et des personnages prime sur l'action, dans une lente mais inexorable dérive sombreAu bout du rouleau, tous les personnages de ce roman noir de Georges Simenon semblent plus ou moins l'être. À commencer par Marcel Viau, homme étrange qui attire tout de suite plus de compassion, voire de répulsion, que de sympathie, et se trouve apparemment en cavale suite à une mauvaise action dont il a été l'auteur à Montpellier. Sylvie ensuite, jeune femme qui suit Marcel depuis sa rencontre avec lui dans un bar de Toulouse, et dont les motivations pour attacher ses pas à un homme qui ne semble pas faire grand cas d'elle sont moins qu'évidentes. Mais également Monsieur Maurice, le tenancier de L'hôtel de Chantournais où le couple s'est installé, dont l'existence médiocre n'a peut-être pas toujours été le quotidien, et Monsieur Mangre, marchand de vin et joueur de poker invétéré, que Marcel affronte en quelques parties homériques qui illuminent un temps la morosité ambiante de cette petite ville et alimentent les conversations. ...
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  • bfauriaux 07/08/2020
    Un polar sobre,tres bien ecrit dans la veine des classiques français et qui tient en haleine de bout en bout : Que demander de plus ? Un bon moment en tout cas !
  • franksinatra 02/07/2020
    Un couple débarque à la gare d'une petite bourgade de province et s'installe à l'hôtel le plus proche.Lui est un petit malfrat sans envergure mais avec un ego surdimensionné et qui a tendance à trop boire. Elle est une entraîneuse qu'il a pêchée dans un dancing toulousain il y a quelques jours à peine et qui, sous des airs soumis et dociles, réfléchit et agit intelligemment. Le couple est en cavale depuis que l'homme a agressé violemment un joueur de poker au sortir d'un tripot pour lui dérober son portefeuille. Malheureusement pour lui, les numéros des billet étant connus, il ne peur profiter de son larcin dont il se débarrasse presque entièrement. Le soir de son arrivée, il perd une importante somme d'argent au poker. Afin de régler sa dette, il vole les économies de l'hôtelier avec lequel il se lie pourtant d'amitié, avant de se refaire une santé financière le lendemain face au même adversaire. Mais la police est sur ses traces et finit par l'arrêter. Pour échapper à l'humiliation, il choisit de se suicider dans sa cellule. Roman noir du grand Simenon qui excelle une fois de plus dans la description des ambiances et des lieux mais aussi de la psychologie des personnages, notamment celle d'un homme qui veut coûte que coûte être aimé, admiré respecté et qui n'a que condescendance et mépris pour ses semblables qu'il traite volontiers de larves. Sans doute parce qu'il sait au fond de lui-même que sa vie n'est qu'une longue et triste suite d'échecs. J'ai lu ce roman édité comme huit autres écrits par l'homme à la pipe dans le pavé de France Loisirs intitulé "tout Simenon 1 oeuvre romanesque".Un couple débarque à la gare d'une petite bourgade de province et s'installe à l'hôtel le plus proche.Lui est un petit malfrat sans envergure mais avec un ego surdimensionné et qui a tendance à trop boire. Elle est une entraîneuse qu'il a pêchée dans un dancing toulousain il y a quelques jours à peine et qui, sous des airs soumis et dociles, réfléchit et agit intelligemment. Le couple est en cavale depuis que l'homme a agressé violemment un joueur de poker au sortir d'un tripot pour lui dérober son portefeuille. Malheureusement pour lui, les numéros des billet étant connus, il ne peur profiter de son larcin dont il se débarrasse presque entièrement. Le soir de son arrivée, il perd une importante somme d'argent au poker. Afin de régler sa dette, il vole les économies de l'hôtelier avec lequel il se lie pourtant d'amitié, avant de se refaire une santé financière le lendemain face au même adversaire. Mais la police est sur ses traces et finit par l'arrêter. Pour échapper à l'humiliation, il choisit de se suicider dans sa cellule. Roman noir du grand Simenon qui excelle une fois de plus dans la description des ambiances et des lieux mais aussi de...
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