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Avis à mon exécuteur
Date de parution : 21/08/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

Avis à mon exécuteur

Date de parution : 21/08/2014

« Si on me trouve suicidé, c’est que j’aurai été assassiné. »
Victor Krebnitsky

Lundi 10 février 1941, Washington, hôtel Bellevue. Un client de passage est retrouvé mort d’une balle dans la...

« Si on me trouve suicidé, c’est que j’aurai été assassiné. »
Victor Krebnitsky

Lundi 10 février 1941, Washington, hôtel Bellevue. Un client de passage est retrouvé mort d’une balle dans la tête, une arme près de lui. La police conclut au suicide. Nul ne sait encore que l’inconnu a été l’un...

« Si on me trouve suicidé, c’est que j’aurai été assassiné. »
Victor Krebnitsky

Lundi 10 février 1941, Washington, hôtel Bellevue. Un client de passage est retrouvé mort d’une balle dans la tête, une arme près de lui. La police conclut au suicide. Nul ne sait encore que l’inconnu a été l’un des plus importants agents du renseignement de l’URSS…
En 1936, Victor Krebnitsky poursuit son rêve de révolution mondiale quand il découvre l’emprise stalinienne sur la guerre d’Espagne. Malgré lui, il participe à l’élimination d’un transfuge soviétique, mais il est trop tard pour quitter les rangs ; l’époque est au soupçon général. Tandis qu’à Moscou les fonctionnaires du NKVD se défenestrent pour échapper aux purges, Victor doit gagner Paris et honorer une effroyable mission visant son meilleur ami. En dépit des menaces qui pèsent sur sa propre famille, il refuse de commettre l’impensable. Condamné dès lors à une exécution officieuse, contraint à une éternelle fuite en avant, il ne peut plus compter que sur sa ruse et… sur une arme au pouvoir dévastateur : le document secret prouvant la trahison et le « grand mensonge » de Staline. S’en servir signifie la mort. Ou la dernière chance qu’aura Victor de sauver la femme qu’il aime et leur petit garçon.

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EAN : 9782221135563
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221135563
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tostaky0 15/08/2023
    Il y a parfois des coïncidences troublantes. Au moment de rédiger cette chronique, je tombe sur l'extrait d'une émission. Guy Béart interprète : Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté... C'est exactement ce que raconte ce livre de Romain Slocombe que je viens de terminer. Le romancier, que j'ai découvert avec sa série Sadorski, qui se passe pendant la seconde guerre mondiale, m'a entraîné ici, dans la Russie communiste de Staline. Fin des années 30. Avant qu'un dictateur allemand ne fasse régner la terreur sur le monde, il est un dirigeant qui en toute indifférence et en toute impunité, ordonne l'arrestation, la torture, l'emprisonnement au goulag ou l'exécution de milliers (millions ?) de ses concitoyens ou sympathisants. Ils seront nombreux, même parmi ses fidèles, à subir sa folie. Soupçonnés d'espionnage, traîtres avérés ou non, sympathisant Trotskiste ou simple témoin à éliminer. Ici, bien sûr, Slocombe nous offre un roman, mais comme toujours chez cet auteur, la réalité alimente la fiction. S'il donne une nouvelle identité à certains des personnages, s'il leur invente des vies, s'il imagine, il n'en reste pas moins très ancré dans la vérité historique de l'époque. Ce qu'il nous raconte est effrayant à bien des égards. Et cet homme, dont on suit le récit, fidèle parmi les fidèles. Lui à qui l'on donne des missions de la plus haute importance, qui s'émeut du sort de ses condisciples. Lui qui sent qu'un jour, il sera en disgrâce à son tour et que sa vie ne tiendra qu'à un fil. Plus on avance, plus on rencontre de personnages et plus on les voit disparaître. Ce n'est pas une lecture facile. Beaucoup de noms, de vraies ou de fausses identités, beaucoup d'abréviations, beaucoup d'événements. Roman historique, polar, d'espionnage, Avis à mon exécuteur est aussi un témoignage glaçant sur la répression orchestrée par l'un des dirigeants les plus emblématiques de l'URSS. Romain Slocombe nous livre, une fois de plus, un retour sur une époque trouble de l'histoire mondiale. Comme toujours, replacé dans son contexte et sans parti pris, très documenté, son livre bouscule le lecteur et m'a même amené à faire des recherches complémentaires au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Si ça ce n'est pas le signe d'une oeuvre réussie...Il y a parfois des coïncidences troublantes. Au moment de rédiger cette chronique, je tombe sur l'extrait d'une émission. Guy Béart interprète : Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté... C'est exactement ce que raconte ce livre de Romain Slocombe que je viens de terminer. Le romancier, que j'ai découvert avec sa série Sadorski, qui se passe pendant la seconde guerre mondiale, m'a entraîné ici, dans la Russie communiste de Staline. Fin des années 30. Avant qu'un dictateur allemand ne fasse régner la terreur sur le monde, il est un dirigeant qui en toute indifférence et en toute impunité, ordonne l'arrestation, la torture, l'emprisonnement au goulag ou l'exécution de milliers (millions ?) de ses concitoyens ou sympathisants. Ils seront nombreux, même parmi ses fidèles, à subir sa folie. Soupçonnés d'espionnage, traîtres avérés ou non, sympathisant Trotskiste ou simple témoin à éliminer. Ici, bien sûr, Slocombe nous offre un roman, mais comme toujours chez cet auteur, la réalité alimente la fiction. S'il donne une nouvelle identité à certains des personnages, s'il leur invente des vies, s'il imagine, il n'en reste pas moins très ancré dans la vérité historique de l'époque. Ce qu'il nous raconte est effrayant à bien des égards. Et cet homme, dont on suit le récit, fidèle parmi...
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  • soniaboulimiquedeslivres 26/01/2019
    J’ai rencontré Romain à la fête du livre de St Etienne, où il m’a dédicacé ce roman. Rendez-vous a été pris pour Sang d’Encre à Vienne un mois plus tard, avec mon retour de lecture. Pari réussi, c’était pas gagné, j’ai un retard monstre dans mes services presses ! Et quelle aventure !!! La structure narrative est celle de l’anticipation. On commence par la fin. Nous savons donc parfaitement où cette quête va nous mener. C’est un risque que prend l’auteur, car, il faut l’avouer, si les aboutissants ne nous plaisent pas, on peut abandonner notre lecture, non ? Perso, je n’ai eu qu’une envie : plonger dans le vif du sujet et découvrir ce qui se cache derrière le narrateur, Victor Krebnisky. Et c’est un sacré personnage ce Victor ! Agent de la police de Staline, il ne fait pas dans la dentelle. Seul le fait qu’il soit marié avec un enfant le rend humain. Le genre de protagoniste que l’on déteste d’emblée. Mais le parcours de Victor n’est qu’un prétexte pour nous faire (re)découvrir des faits historiques passionnants. Le travail de recherche effectué par l’auteur est démentiel. Le récit est détaillé, riche, dense. A la fin de ce roman, Lénine, Staline, Trotsky ou encore l’Armée rouge n’auront plus de secrets pour vous. Le lecteur est immergé dans la politique internationale des années 30. Romain nous propose une vision inédite de la Guerre d’Espagne, les passages concernant les prisons soviétiques de la péninsule ibérique sont glaçants. Et Victor, ce juif polonais engagé dans l’armé rouge, devenu un cadre important du renseignement soviétique va évoluer au fil des pages et des évènements. Les purges soviétiques vont le pousser à s’interroger. Témoin et acteur de tortures, trahisons, trafic d’art, Victor va être victime du chantage à la famille utilisé par Staline et il devra choisir entre son ami et son fils. C’est un roman d’une noirceur extrême, oppressant, inspiré de la vie d’un général de l’Armée rouge, qui couple l’imaginaire aux réalités historiques. Avec une minutie du détail, Romain nous livre un tableau impitoyable des politiques, mais malgré tout terriblement humain. Une lecture d’un réalisme indéniable, à la thématique terriblement forte. Vous vous prendrez au jeu, à l’ambiance, et, plusieurs fois pendant la lecture, vous regarderez par-dessus votre épaule, à la recherche d’un espion prêt à vous exécuter dès que le moment opportun se présentera. Extrêmement bien ficelé ! « Le délateur est souvent un ami proche, très proche. »J’ai rencontré Romain à la fête du livre de St Etienne, où il m’a dédicacé ce roman. Rendez-vous a été pris pour Sang d’Encre à Vienne un mois plus tard, avec mon retour de lecture. Pari réussi, c’était pas gagné, j’ai un retard monstre dans mes services presses ! Et quelle aventure !!! La structure narrative est celle de l’anticipation. On commence par la fin. Nous savons donc parfaitement où cette quête va nous mener. C’est un risque que prend l’auteur, car, il faut l’avouer, si les aboutissants ne nous plaisent pas, on peut abandonner notre lecture, non ? Perso, je n’ai eu qu’une envie : plonger dans le vif du sujet et découvrir ce qui se cache derrière le narrateur, Victor Krebnisky. Et c’est un sacré personnage ce Victor ! Agent de la police de Staline, il ne fait pas dans la dentelle. Seul le fait qu’il soit marié avec un enfant le rend humain. Le genre de protagoniste que l’on déteste d’emblée. Mais le parcours de Victor n’est qu’un prétexte pour nous faire (re)découvrir des faits historiques passionnants. Le travail de recherche effectué par l’auteur est démentiel. Le récit est détaillé, riche, dense. A la fin de ce roman,...
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  • Zippo 28/05/2018
    Le héros de ce livre passionnant meurt dès les premières pages dans une chambre d'hôtel à New York.. Romain Slocombe retrace la vie de cet homme, Victor Roudnev, ou Rubinfeld ou Krebnitsky. Celui-ci, considéré comme un traître à la cause du communisme, est condamné à mort. Il s'est enfui d'URSS en emportant un document prouvant que Staline, dans sa jeunesse, était un infiltré de la police tsariste. Mélangeant habilement personnages réels et personnages de fiction, l'auteur nous invite à un long voyage dans la France des années trente, dans l'Espagne de la Guerre civile, où des hommes venus au communisme par pureté idéologique pour construire un monde plus juste, deviennent des êtres cyniques, menteurs, qui n'hésitent pas à tuer leurs amis, à trahir... Un livre qui nous fait ressentir toute la violence des luttes politiques des années trente...avec la présence inquiétante de Staline. Un livre superbe, à la lecture parfois oppressante, mais fourmillant de précisions historiques. Du bon Slocombe, de l'excellent Slocombe.
  • Pecosa 27/07/2017
    Quand le chasseur devient la proie. Cette lecture constitue un enchaînement parfait avec La peur des miroirs de Tareq Ali qui évoquait sous forme romanesque la vie d'Ignace Reiss, l'espion soviétique exécuté en 1937 par le NKVD. Avis à mon exécuteur est un roman magistral d'une noirceur absolue sur le parcours de Samuel Ginsberg dit Walter Krivitsky, chef des services de renseignements soviétiques, l'un des plus célèbres transfuges de l'époque. A la suite de l'assassinat de son grand ami Reiss, Kritvinsky fit défection en octobre 1937 mais fut rattrapé par son passé en 1941 à Washington où l'on retrouva son corps dans une chambre d'hôtel. Car « Il est difficile de quitter Staline. Et on le quitte en général les pieds devant ». Difficile de synthétiser ce livre de Romain Slocombe qui se dévore comme un roman d'espionnage et qui nous plonge avec violence dans l'univers des services secrets soviétiques de l'entre-deux guerres. Pour l'évoquer, il faut s'attarder sur le parcours personnel de Krivitsky entré très jeune dans les services de renseignement militaire soviétiques pendant la guerre civile, agent clandestin à l'étranger, actif pendant la guerre d'Espagne, qui est violemment secoué par les grandes purges de 1937 provoquées par la démence de Staline. L'atmosphère irrespirable de terreur et de paranoïa qui fait suffoquer les Russes, l'arbitraire absolu des arrestations et des assassinats, la violence exercée sur les vieux bolchéviques qui sous la torture dans les caves de la Loubianka, avouent des complots délirants et dénoncent à tout-va, les agissements du NKVD en Espagne qui visent à éliminer les membres du POUM, les anarchistes et certains brigadistes finissent par avoir raison de sa fidélité. « Jusqu'ici, le sang qui tachait mes mains était le sang des fascistes, ou d'auxiliaires présumés du fascisme. Je ne pouvais me résoudre à verser celui de mes camarades. » Echappant à des tentatives d'assassinat, Krivitsky parvient à rejoindre les Etats-Unis avec sa famille, publie un ouvrage sur les méthodes secrètes de Staline intitulé Staline's Secret Service, annonce telle une Cassandre la signature du pacte germano-soviétique qui lui attirera les foudres de la gauche américaine, témoigne mais il se sait en danger. Trotsky est assassiné au Mexique en 1940. Il meurt l'année suivante. Avis à mon exécuteur est le récit d'une prise de conscience et d'une traque de la guerre civile espagnole aux grandes purges, dont la lecture s'est révélée particulièrement éprouvante. Non pas que Slocombe s'attarde sur les assassinats ou les scènes de torture - quoique le meurtre du jeune brigadiste ait fait couler des larmes. Mais l'omniprésence des agents du NKVD, via le réseau d'informateurs qu'ils ont tissé en Europe, abusant souvent de la bonne volonté et de la naïveté des militants lambda, la terreur distillée jusqu'en Europe de l'ouest nous presse autant qu'elle terrifie les personnages tels Kritvinsky, qui parce qu'ils connaissent parfaitement le fonctionnement des services impliqués doivent sauver leur vie ainsi que celles de leurs familles, otages de Staline. La guerre d'Espagne qui a eu à subir la lâcheté des pays amis s'est vue malheureusement coïncider avec les grandes purges de 1937, et est devenue le laboratoire des méfaits de Staline, autel sur lesquels en plus de sacrifier les idéaux de la démocratie, le NKVD a écrasé les communistes de la première heure, la jeunesse pleine d'idéal, et tous ceux qui ne suivaient pas assez la ligne du parti. Sans parler de l'or de la République... On sait que les proies n'auront aucune chance « Si on me trouve suicidé, c'est que j'aurai été assassiné », car Slocombe nous donne à voir avec maestria une guerre d'arrière boutique, loin des champs de bataille, dans les cafés, dans les hôtels, dans les couloirs et dans les caves. Avis à mon exécuteur est une fresque passionnante riche de mille faits, de noms de dates, qu'il est impossible d'énumérer ici. . Quand le chasseur devient la proie. Cette lecture constitue un enchaînement parfait avec La peur des miroirs de Tareq Ali qui évoquait sous forme romanesque la vie d'Ignace Reiss, l'espion soviétique exécuté en 1937 par le NKVD. Avis à mon exécuteur est un roman magistral d'une noirceur absolue sur le parcours de Samuel Ginsberg dit Walter Krivitsky, chef des services de renseignements soviétiques, l'un des plus célèbres transfuges de l'époque. A la suite de l'assassinat de son grand ami Reiss, Kritvinsky fit défection en octobre 1937 mais fut rattrapé par son passé en 1941 à Washington où l'on retrouva son corps dans une chambre d'hôtel. Car « Il est difficile de quitter Staline. Et on le quitte en général les pieds devant ». Difficile de synthétiser ce livre de Romain Slocombe qui se dévore comme un roman d'espionnage et qui nous plonge avec violence dans l'univers des services secrets soviétiques de l'entre-deux guerres. Pour l'évoquer, il faut s'attarder sur le parcours personnel de Krivitsky entré très jeune dans les services de renseignement militaire soviétiques pendant la guerre civile, agent clandestin à l'étranger, actif pendant la guerre d'Espagne, qui est violemment secoué par les grandes purges de 1937 provoquées par la démence...
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  • fabricepichon 05/10/2016
    Ce qui m'épate toujours sous la plume de Romain Slocombe, ce sont la justesse des ambiances et la foultitude de personnages.Certains diront qu'il y en a trop. Je ne partage pas cet avis, car quand on place une histoire dans un contexte, il faut y faire évoluer tous les personnages qui ont joué ( ou qui auraient pu y jouer) un rôle. Les faits sont précis, les recherches poussées...Romain nous fait voyager dans le passé de l'entre-deux guerre, nous fait partager la monter et apporte une analyse chirurgicale des mécanismes du Stalinisme. Et puis cette façon que le personnage à de parler au lecteur, de justifier ses actes...Bref à la fin d'un Slocombe non seulement on a passé un bon moment mais en plus on se sent plius instruit sur les petites histoires qui permettent de mieux comprendre la grande
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