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Belle-fille
Collection : Les Affranchis
Date de parution : 03/01/2019
Éditeurs :
Nil

Belle-fille

Collection : Les Affranchis
Date de parution : 03/01/2019

«J’ai retrouvé une photo de ces années-là. C’est une photo en noir et blanc, nous y figurons tous les trois, Olga, toi et moi. Assis au centre sur la moquette...

«J’ai retrouvé une photo de ces années-là. C’est une photo en noir et blanc, nous y figurons tous les trois, Olga, toi et moi. Assis au centre sur la moquette blanche, tu regardes droit dans l’objectif avec une sorte de détermination joyeuse dans les yeux. À genoux à côté de...

«J’ai retrouvé une photo de ces années-là. C’est une photo en noir et blanc, nous y figurons tous les trois, Olga, toi et moi. Assis au centre sur la moquette blanche, tu regardes droit dans l’objectif avec une sorte de détermination joyeuse dans les yeux. À genoux à côté de toi, indifférente au photographe, j’ai le visage tourné vers le chat que tu tiens dans tes bras. Sur la gauche de la photo, adossée à des coussins, Olga sourit, la tête renversée en arrière. Au premier plan trône Oxana, le vieux berger belge et son museau blanchi. Derrière nous, le paysage lacustre de la tapisserie d’Aubusson. Je détaille la jeune fille agenouillée à tes côtés, vêtue d’une blouse blanche brodée et d’un jean. Elle a le regard songeur. Je me demande à quoi elle pense, ce dont elle rêve. Je l’ai perdue de vue. »
Avec Belle-fille, Tatiana Vialle signe un récit romancé adressé à celui qui fut son beau-père. D’une écriture aérienne, elle livre le portrait sensible d’un monstre sacré du cinéma et celui d’une femme courageuse qui n’a eu de cesse de se réinventer une famille. Une lettre en forme d’hommage qui interroge la figure paternelle.

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EAN : 9782378910280
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782378910280
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bibliooophilia 14/03/2019
    « Je suis devenue une lectrice insatiable. Du club des cinq, je suis passée aux aventures d’Alice, la jeune détective blonde de la bibliothèque verte, puis j’ai découvert Émile Zola, Stefan Zweig, Gustave Flaubert, Léon Tolstoi... » . La collection « Les affranchis » de Nil éditions propose aux auteurs de rédiger une lettre qu’ils n’ont jamais écrite. Tatiana Vialle s’adresse, sans jamais le nommer, à son beau père : Jean Carmet. Acteur et scénariste célèbre. Entré « par effraction » dans sa vie lorsqu’elle avait quatre ans, il sera tout d’abord détesté, puis deviendra au fil du temps un allié, aimé sans jamais lui avoir dit. Une lettre en forme d’hommage à cet homme disparu. A ces hommes disparus. Son père est présent lui aussi, épisodiquement. Acteur, marqué par la guerre d’Algérie, alcoolique, elle ne l’abandonnera pas. . Deux hommes opposés, aimés, qui forgeront son caractère. . On entre avec pudeur dans l’univers des souvenirs. De petite fille observant le monde sans que jamais personne ne prenne la peine de lui expliquer. (Clin d’œil au roman de Cali « Seul les enfants savent aimer », dans lequel personne ne prend la peine de lui expliquer le décès de sa maman). Les enfants ne comprennent pas. Et pourtant... de cela découlera un silence. Ne jamais déranger. Personne ne s’en rendra compte. À l’adolescence, elle choisira son métier par défi, juste parce qu’il lui a interdit de le faire. Voguant d’amour en amour, sans jamais établir un foyer stable, son beau père sera une sorte de refuge, un pilier malgré tout qui reviendra régulièrement dans sa vie. Jusqu’à sa disparition. . Un roman récit tendre, bouleversant qui se lit en un souffle. Un regard sur les relations parfois complexe des familles recomposées. D’autant plus lorsque l’un est célèbre. Sans jamais tomber dans le voyeurisme type Gala ou Voici, on observe cette petite fille devenir adulte. On s’attache à cette famille hors norme. Une émotion intense. Un premier coup de cœur pour ce premier roman de Tatiana Vialle. .« Je suis devenue une lectrice insatiable. Du club des cinq, je suis passée aux aventures d’Alice, la jeune détective blonde de la bibliothèque verte, puis j’ai découvert Émile Zola, Stefan Zweig, Gustave Flaubert, Léon Tolstoi... » . La collection « Les affranchis » de Nil éditions propose aux auteurs de rédiger une lettre qu’ils n’ont jamais écrite. Tatiana Vialle s’adresse, sans jamais le nommer, à son beau père : Jean Carmet. Acteur et scénariste célèbre. Entré « par effraction » dans sa vie lorsqu’elle avait quatre ans, il sera tout d’abord détesté, puis deviendra au fil du temps un allié, aimé sans jamais lui avoir dit. Une lettre en forme d’hommage à cet homme disparu. A ces hommes disparus. Son père est présent lui aussi, épisodiquement. Acteur, marqué par la guerre d’Algérie, alcoolique, elle ne l’abandonnera pas. . Deux hommes opposés, aimés, qui forgeront son caractère. . On entre avec pudeur dans l’univers des souvenirs. De petite fille observant le monde sans que jamais personne ne prenne la peine de lui expliquer. (Clin d’œil au roman de Cali « Seul les enfants savent aimer », dans lequel personne ne prend la peine de lui expliquer le décès de sa maman). Les enfants ne comprennent pas....
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  • Galirad 02/03/2019
    Quelques jours déjà que j'ai achevé ce court roman (153 pages) et que j'hésite à donner mon avis ... Pourquoi ? Car malgré le moment de lecture agréable passé, phrases plutôt bien balancées, narration chronologique et fluide, il ne me reste pas grand chose au bout du compte. Je pensais en apprendre un peu plus sur ce beau-père et finalement non. L'auteure revient sur les différentes étapes de son existence, sa vie de bohème. Elle tente de donner du sens à cette vie un peu décousue qu'a été la sienne durant les années où elle a côtoyé Jean Carmet. Elle essaye de dépeindre le rôle qu'il a joué, sans chercher à enjoliver la situation. Cet écrit, qui devait avoir pour raison d'être, de rendre hommage à l'acteur, n'a à mon sens pas atteint son but. le lien reste flou et les arrêts sur image qui subsistent sont d'un banal désappointant. Moi qui avais gardé le souvenir un peu acide de cet acteur franchouillard, incarnant un Dupont Lajoie qui m'avait inspiré un vrai dégout, je pensais au travers de ce livre y trouver une sorte de réhabilitation. Et en fait non. Malgré cette impression un peu mitigée, je remercie les éditions du Nil et Nicolas Hecht de Babelio pour m'avoir choisi pour rendre compte de mon ressenti de lecture. Quelques jours déjà que j'ai achevé ce court roman (153 pages) et que j'hésite à donner mon avis ... Pourquoi ? Car malgré le moment de lecture agréable passé, phrases plutôt bien balancées, narration chronologique et fluide, il ne me reste pas grand chose au bout du compte. Je pensais en apprendre un peu plus sur ce beau-père et finalement non. L'auteure revient sur les différentes étapes de son existence, sa vie de bohème. Elle tente de donner du sens à cette vie un peu décousue qu'a été la sienne durant les années où elle a côtoyé Jean Carmet. Elle essaye de dépeindre le rôle qu'il a joué, sans chercher à enjoliver la situation. Cet écrit, qui devait avoir pour raison d'être, de rendre hommage à l'acteur, n'a à mon sens pas atteint son but. le lien reste flou et les arrêts sur image qui subsistent sont d'un banal désappointant. Moi qui avais gardé le souvenir un peu acide de cet acteur franchouillard, incarnant un Dupont Lajoie qui m'avait inspiré un vrai dégout, je pensais au travers de ce livre y trouver une sorte de réhabilitation. Et en fait non. Malgré cette impression un peu mitigée, je remercie les éditions du Nil...
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  • Beatrixx 24/02/2019
    Je termine ce livre les larmes aux yeux. Au delà du portrait d'un acteur que l'on reconnait aisément, c'est surtout la trajectoire d'une vie de femme dans laquelle l'auteur nous entraîne avec pudeur et sensibilité. Une femme qui ne baisse jamais les bras et reste toujours à la recherche du bonheur malgré l'adversité. Les thèmes abordés, comme la complexité des liens familiaux, le temps qui passe, les histoires d'amour qui se terminent, la maternité, sont universels et m'ont profondément touchée. C'est aussi le portrait d'une époque que l'auteur fait revivre par petites touches. Je crois y avoir parfois retrouvé l'influence d'Annie Ernaux qui avait justement inauguré (avec L'autre fille" la collection "Les Affranchis" dans laquelle ce livre est publié.
  • Malice 16/02/2019
    La relation entre un père et une fille, mais aussi entre un beau père et sa belle fille Une lettre en forme d'hommage qui interroge la figure paternelle. Le style de la lettre est directe, les rapports son tendus. Tatiana Vialle dresse un portrait de Jean Carmet (le nom n'est jamais cité) mais aussi d'elle même. Elle évoque sa vie, ses rapports avec ses proches qui sont pas simples. "Qu’est-ce qu’un père? L’homme qui te donne ton nom? Celui dont tu possèdes les gênes? Ou celui qui t’a vu grandir? Pour la plupart des gens la question ne se pose pas puisque c’est une seule et même personne. Quant à moi, aujourd’hui encore je suis incapable d’y répondre."Ce texte pose des questions autour de la famille : celle que l'on a eut et celle que l'on désire comment la construire. J'ai pris du plaisir à lire cet ouvrage semi autobiographique, mais une fois que j'ai refermé le livre j'ai du mal à me faire un véritable avis, puis à trouver les mots justes concernant mon ressenti.
  • cathulu 23/01/2019
    Son nom ne figure jamais dans le texte de cette lettre jamais envoyée (c'est le principe de cette collection), mais la photographie du bandeau et les indices disséminés identifient clairement celui dont l'autrice est La belle-fille : Jean Carmet. Comment une adolescente, puis une femme arrive-t-elle à louvoyer entre un père génétique épisodiquement présent (vu son métier et son parcours) et l'amant de sa mère qu 'elle rejette d'emblée dans un premier temps mais avec lequel seront tissés des liens d'affection profonds ? Et pourtant, il n'est pas toujours facile à vivre Jean Carmet ! Tour à tour généreux ou tyrannique, vivre à ses côtés n'était pas une sinécure . Ceux qui cherchent un portrait fouillé de l'acteur en resteront pour leurs frais, car il n'est ici envisagé que par le biais de sa relation à l'autrice. Soyons honnête, c'est plus pour cet acteur atypique que pour le thème en lui-même que j'ai lu ce livre, mais au final la manière dont Tatiana Valle , fille d'artistes , comédienne, épouse de metteurs en scène et mère de comédiens (même si les prénoms sont changés, en un clic on les identifie) relate sa vie souvent chahutée a su me toucher.
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