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Berlin finale
Brice Germain (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 20/09/2018
Éditeurs :
Belfond
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Berlin finale

Brice Germain (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 20/09/2018
« Nous tenons entre nos mains un témoignage historique absolument unique. »
Fritz J. Raddatz, essayiste et journaliste
 
Publié en 1947 en Allemagne, vendu à plus de 100 000 exemplaires, Berlin finale est l’un des premiers best-sellers post-Seconde Guerre mondiale. Une œuvre passionnante, haletante, audacieuse, qui a su,... Publié en 1947 en Allemagne, vendu à plus de 100 000 exemplaires, Berlin finale est l’un des premiers best-sellers post-Seconde Guerre mondiale. Une œuvre passionnante, haletante, audacieuse, qui a su, alors que l’Europe se relevait à peine de la guerre, décrire dans toute sa complexité le rapport des Berlinois au... Publié en 1947 en Allemagne, vendu à plus de 100 000 exemplaires, Berlin finale est l’un des premiers best-sellers post-Seconde Guerre mondiale. Une œuvre passionnante, haletante, audacieuse, qui a su, alors que l’Europe se relevait à peine de la guerre, décrire dans toute sa complexité le rapport des Berlinois au nazisme.
Jusqu’alors inédit en France, un roman-reportage brillant qui nous raconte, à travers les destins d’une poignée de résistants, les derniers jours de Berlin avant sa chute. Un texte majeur, un Vintage événement.

« Berlin finale est une incroyable redécouverte, à la hauteur du roman de Hans Fallada Seul dans Berlin… Très peu de livres restituent d’une manière aussi cauchemardesque et intense l’enfer qu’a été la fin de la Seconde Guerre mondiale. »
Frankfurter Allgemeine Zeitung
 
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EAN : 9782714475220
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714475220
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Nous tenons entre nos mains un témoignage historique absolument unique. »
Fritz J. Raddatz, essayiste et journaliste
« Berlin Finale est une incroyable redécouverte, à la hauteur du roman d’Hans Fallada, Seul dans Berlin... Très peu de livres restituent d’une manière aussi intense et cauchemardesque l’enfer qu’a été la fin de la Seconde guerre mondiale. »
Frankfurter Allgemeine Zeintung
« Une histoire captivante qui nous plonge dans les dernières heures de Berlin, capitale nazie, une accusation pleine de rage, un document contemporain particulièrement touchant, qu’on ne peut pas lâcher. »
Süddeutsche Zeitung

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MelancholiaXIX 24/11/2023
    Lorsque je me suis rendue à Berlin, j’ai trouvé cette capitale architecturalement moche, en comparaison à Vienne ou bien Paris. En effet, Berlin n’est que béton. Se pose donc une question : « Pourquoi une telle laideur ? ». Je savais que Berlin avait été bombardé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale mais j’ignorais que le centre-ville fut détruit à 70 % ! Voulant me renseigner sur le sujet, je me suis plongée dans « Berlin finale ». Ce roman est un texte majeur de la littérature allemande d’après guerre. « Berlin finale » raconte la chute de Berlin à travers des résistants allemands. En ce mois d’avril 1945, les langues se délient contre le parti national-socialiste mais certains y restent fermement attachés. Ce qui est justement intéressant ! Ce contraste entre deux types d’allemands, ceux qui sont dévoués au Führer et ceux qui le haïssent, est saisissant. Les fanatiques refusent de croire à la chute du Reich, jusqu’à la fin ils croient à la victoire. Évidemment car ils sont la race supérieure, ils ne vont tout de même pas se faire battre par une bande de paysans de l’Oural.Tandis que les résistants attendent patiemment l’arrivée de leurs libérateurs. Plusieurs personnages intéressants dans ce roman ! Nous suivons surtout les résistants, à noter qu’ils n’ont pas forcément les mêmes idées politiques mais leur haine pour le nazisme les réunit. Il est touchant de voir l’entraide de ces différents personnages pour survivre. Toutefois l’entraide n’est pas de vigueur entre tous les Berlinois. Les Berlinois sont vaccinés contre la mort. Étant présente dans tous les coins de la ville, ils ne sourcillent pas lorsque l’on tire sur des déserteurs ou face à des pendaisons publics. Les Alliés ont tué évidemment énormément de civil mais les allemands ont été barbares également entre eux. Chaque fois qu’un personnage mourrait, je me disais : « Bon sang ! Il lui restait tel nombre de jours et il aurait survécu. ». Souvent les personnages citent des extraits de la littérature allemande. Je ressent comme un besoin de l’auteur de se remémorer ou de nous faire remémorer que l’Allemagne avait été une nation éclairée. C’est ce que l’on appelle (pompeusement pour certains) le génie allemand. Comment un peuple possédant un grand nombre d’intellectuels (Hermann Hesse, Goethe, Rilke etc.) ont-ils pu laisser faire ? Le style de Rein est directe. Aucune recherche artistique. Nous somme plongés dans la guerre et non pas dans les salons proustiens. Bref « Berlin finale » est un livre dur, triste, lourd (dans les deux sens du terme :)). C’est un livre qui nous plonge profondément dans l’Histoire ! Maintenant, je vais de ce pas regarder « der Untergang » et très bonne lecture. Lorsque je me suis rendue à Berlin, j’ai trouvé cette capitale architecturalement moche, en comparaison à Vienne ou bien Paris. En effet, Berlin n’est que béton. Se pose donc une question : « Pourquoi une telle laideur ? ». Je savais que Berlin avait été bombardé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale mais j’ignorais que le centre-ville fut détruit à 70 % ! Voulant me renseigner sur le sujet, je me suis plongée dans « Berlin finale ». Ce roman est un texte majeur de la littérature allemande d’après guerre. « Berlin finale » raconte la chute de Berlin à travers des résistants allemands. En ce mois d’avril 1945, les langues se délient contre le parti national-socialiste mais certains y restent fermement attachés. Ce qui est justement intéressant ! Ce contraste entre deux types d’allemands, ceux qui sont dévoués au Führer et ceux qui le haïssent, est saisissant. Les fanatiques refusent de croire à la chute du Reich, jusqu’à la fin ils croient à la victoire. Évidemment car ils sont la race supérieure, ils ne vont tout de même pas se faire battre par une bande de paysans de l’Oural.Tandis que les résistants attendent patiemment l’arrivée de leurs libérateurs. Plusieurs...
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  • tifrey 15/06/2023
    On comprend de suite les idées et le courant politique de Rein dans les dialogues et sa façon d'écrire les personnages. Cependant, les scènes de narration sont magnifiques et pleines de pathos, ce que vient interrompre de temps en temps des dialogues pseudo-philosophiques non crédibles qui durent trop bien trop longtemps. Les échanges entre les personnages détenant censément la vérité face à la jeunesse manipulée par le nazisme sont lourds, sans réelle profondeur, ni réflexion. Les ébauches de discussion sont balayés par un argument qui n'en est pas un et les personnages sont conquis par toute nouvelle idée comme un affamé face à une tartine. Le roman est documenté d'une manière exceptionnelle, on sent que Heinz Rein a vécu de l'intérieur la chute de Berlin et qu'il témoigne par ce roman une grande partie des facettes de la chute de la ville mais le courant politique trop important et le manque de connaissances de la ville pour un néophyte entravent l'approche de ce livre.
  • jullius 08/08/2022
    Disons le franchement, je suis très intimidé à l'idée de prendre la parole, d'écrire des mots à la suite de la lecture de cet immense roman. Il me semble qu'aucune phrase, aucune métaphore, aucune tournure ne pourrait rendre fidèlement compte de l'humanité, la très profonde humanité qui parcourt les lignes de Heinz Rein. Berlin finale est, et restera sans doute, le plus grand roman que j'ai lu sur la seconde guerre mondiale. C'est toute la logique d'un système et toutes ses conséquences sur les esprits, des plus faibles au plus aiguisés, qui nous sont données à voir et, ce qui est bien plus fort encore, à comprendre. En finissant en 1984 je m'étais dit que j'avais lu un roman total où toute les dimensions d'une vie à l'échelle d'un homme et où toutes les questions politiques les plus essentielles à l'échelle des hommes avaient pu être abordées, et avec quel brio. J'ai retrouvé cette même impression en tournant la dernière page de Berlin final : grâce à Heinz Rein, j'ai enfin pu entrevoir ce que la guerre, et donc la paix, peuvent signifier.
  • Ciolko 15/09/2021
    C'est un beau témoignage de la chute de Berlin, ......coté allemand. A mi chemin entre le roman et le témoignage authentique. On est pris par la force de l'Histoire et la sauvagerie des hommes. Malgré les imperfections littéraires, on suit les personnages de ruine en ruine avec beaucoup d'émotions. ..........................................................................................................................................................................................................
  • Romileon 13/05/2021
    Lassehn se réfugie dans le café de Klose le 14 avril 1945 à Berlin. Il a déserté 3 mois plus tôt. Activistes anti fascistes, Klose et ses amis, le Dc Böttcher et le syndicaliste Wiegand vont le prendre sous leur aile dans ces jours cruciaux de la bataille de Berlin. Entre alertes aériennes, caches, conciliabules dans l'arrière salle du café, distributions de tracts anti nazis, déplacements risqués à travers les rues en ruine pour échapper aux SS, à la Gestapo, aux réquisitions du Volksturm (ces unités constituées de civils âgés, malades) censées défendre la capitale du grand Reich contre les chars russes… Heinz Rein nous donne à voir la ville , ses rues éventrées, ses murs effondrés, ses canalisations crevées, dans laquelle les incendies font rage. Et bien sûr, il nous donne à voir et à entendre les Berlinois. Ceux qui comme Lassehn ouvrent enfin les yeux sur la folie nazie, qui n'en peuvent plus, qui critiquent en douce quand aucune chemise brune ne traine dans le coin ou bien, crie, hurle leur souffrance après la perte d'un proche, d'un enfant. Des Berlinois tellement convaincus de la supériorité allemande, tellement embrigadés aux théories nazies qui croient ou veulent croire à la propagande qui inondera jusqu'aux derniers instants les populations d'annonces de succès, de renforts, d'armes secrètes.... et les exhortera à résister jusqu'au bout. Et enfin, les brutes, les purs, les durs, acculés, prêts comme leur Führer à sacrifier la ville entière et sa population dans l'hystérie guerrière. Le texte est étonnant (ce ne serait pas un roman, ce n'est pas un document, l'auteur s'en défendait). Entre d'abondantes descriptions de la ville martyrisée, les dialogues sont nombreux et permettent de confronter les différents points de vue des personnages, de mener des réflexions sur l'avenir, HR mêle des textes réels : extraits de journaux de propagande, de discours de Goebbels habilement introduits dans le récit par le souci de chacun de se tenir au courant des événements, de faire la part du vrai et du faux des informations diffusées. Enfin, il y a aussi des chapitres entiers consacrés à un personnage absolument secondaire mais dont le destin éclaire le propos général. Ce sont comme de petites parenthèses, des anecdotes dans ce déroulement chronologique implacable : une biographie d'un national-socialiste, la folie d'un homme frappé par le deuil. J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait énormément penser à deux textes de Sébastien Haffner « Considérations sur Hitler » et « Journal d'un Allemand ». La lucidité de Heinz Rein qui publie dès 1947 laisse entrevoir sa détestation du national-socialisme. Les dernières paroles échangées par ses personnages laisse entrevoir à leur tour l'avenir de ce qui deviendra bien vite la RDA et la position de l'auteur face au nouvel ordre soviétique. Je n'ai qu'un regret. J'ai choisi la version audio-livre. Non pas que la lecture de Jean Christophe Lebert soit mauvaise, au contraire. Elle est agréable, vivante, juste. Je pense cependant, que pour moi, en tous cas, la version papier aurait été plus judicieuse me permettant de farfouiller dans le volume, de relire des échanges d'arguments. Un livre hors norme. Une découverte. Lassehn se réfugie dans le café de Klose le 14 avril 1945 à Berlin. Il a déserté 3 mois plus tôt. Activistes anti fascistes, Klose et ses amis, le Dc Böttcher et le syndicaliste Wiegand vont le prendre sous leur aile dans ces jours cruciaux de la bataille de Berlin. Entre alertes aériennes, caches, conciliabules dans l'arrière salle du café, distributions de tracts anti nazis, déplacements risqués à travers les rues en ruine pour échapper aux SS, à la Gestapo, aux réquisitions du Volksturm (ces unités constituées de civils âgés, malades) censées défendre la capitale du grand Reich contre les chars russes… Heinz Rein nous donne à voir la ville , ses rues éventrées, ses murs effondrés, ses canalisations crevées, dans laquelle les incendies font rage. Et bien sûr, il nous donne à voir et à entendre les Berlinois. Ceux qui comme Lassehn ouvrent enfin les yeux sur la folie nazie, qui n'en peuvent plus, qui critiquent en douce quand aucune chemise brune ne traine dans le coin ou bien, crie, hurle leur souffrance après la perte d'un proche, d'un enfant. Des Berlinois tellement convaincus de la supériorité allemande, tellement embrigadés aux théories nazies qui croient ou veulent croire à la propagande qui...
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