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Bienvenue dans le pire des mondes
Date de parution : 17/11/2016
Éditeurs :
Plon

Bienvenue dans le pire des mondes

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Date de parution : 17/11/2016
Jour après jour, le monde s’installe dans une société totalitaire de moins en moins démocratique et le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement. Exemples à l’appui, le Comité Orwell a choisi de dénoncer les dérives de nos sociétés. Parce qu’il y a peu de chances qu’un candidat à la présidentielle de 2017 se saisisse de ces sujets, alors qu’ils sont les seuls qui vaillent, les seuls qui déterminent la capacité à agir – ou la totale impuissance – du futur Président.
A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d’Allah. Cela, c’est l’image que la très grande majorité des... A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d’Allah. Cela, c’est l’image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l’œuvre en Occident,... A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d’Allah. Cela, c’est l’image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l’œuvre en Occident, dans ce que l’on appelle encore les démocraties occidentales.
George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de telles dérives reposait sur l’idéal démocratique et ses quelques libertés fondamentales.
Or, insensiblement, nos sociétés que l’on croyait démocratiques le sont de moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou.
Quel est ce système ? C’est celui où, grâce à la technologie et au contrôle des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales, la plupart américaines, entendent organiser, orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C’est effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone, Internet, nano technologies, progrès de la médecine… Le pire ? C’est le nivellement par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de notre argent, la normalisation de nos goûts, l’uniformisation de nos besoins. Le pire, c’est aussi que cette dérive se fait souvent avec le consentement de ceux qui en sont victimes… sans s’en rendre compte.
Le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement et un jour, peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers de données récupérées par les multinationales, seront mises au service d’un système totalitaire de moins en moins soft.
 
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EAN : 9782259252614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259252614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • zagames 15/11/2019
    Beau livre. Je trouve que c'est une analyse juste, du monde dans lequel nous vivons.
  • micky05 02/01/2017
    Il y a à boire et à manger dans ce livre. J'en distinguerai le fond de la forme. Sa lecture me laisse sur une impression d'un ouvrage un peu vite écrit et d'ailleurs il contient un erratum précisant qu'il s'agit d'une oeuvre collective. Effectivement les chapitres sont plutôt peu homogènes tant par leur contenu que leur écriture. Nous avons donc affaire à une succession de textes de différents membres du comité Orwell, dont Natacha Polony. Quant au contenu, il aurait par conséquent gagné à être présenté avec plus de soin mais nous en distinguons tout de même l'essentiel. Bien sur la critique est acerbe et reprend les grands thèmes qui s'inscrivent dans ce que l'on appelle « le nouveau désordre mondial » et dont les tenants et les aboutissants apparaissent aujourd'hui de plus en plus évidents surtout depuis la fin du communisme. Si vous avez lu « Post-démocratie » de Colin Crouch, dont j'ai proposé récemment une critique vous comprendrez que nous sommes dans la suite et que comme le dérèglement climatique, sa croissance est exponentielle. Suite mais pas fin et le soft totalitarisme prélude au totalitarisme tout court. Là où Natacha Polony et Le Comité Orwell excellent c'est dans la démonstration de son acceptation et des mécanismes dont nous sommes les victimes consentantes car parfaitement manipulées. À l'heure où des échéances électorale cruciales approchent, il est bon de se rappeler que nous n'avons aucun poids sur leur résultat puisque les votes ne seront pris en compte que s'ils conviennent aux « oligarchies élitistes ». Depuis le référendum sur le TCE de 2005 et sa transformation en Traité de Lisbonne, nous commençons à y être habitués. L'oligarchie élitiste décide de ce qui est bon ou mauvais pour nous. Curieusement ce qui est bon l'est surtout pour les multinationales et les grandes banques. Aucune question n'est admise sur le modèle de la construction européenne ou de sa monnaie qui affame certains pays de la zone euro à coup de dette. Cela doit être ainsi puisque l'élite le veut, alors que la population est plutôt pour l'Europe, mais pas celle-là, et aimerait que l'on revienne sur ce modèle de construction si dévastateur. Bref, tout le monde le sait mais quand une critique ose pointer son nez elle est immédiatement taxée de populiste, conpirationiste ou autre vocable qui a le grand mérite de clore instantanément tout débat. Et là je reproche beaucoup à ce livre de faire l'impasse sur cette question. Est-ce pour restreindre les sujets polémiques ou par peur d'aborder la question ? Toujours est-il que le livre met de côté une partie du sujet. Quand on aborde la question des attentats, il semble aller sans dire que ceux-ci sont commis par des islamistes radicaux depuis le 11 septembre 2001 jusqu'à aujourd'hui. Aucune des innombrables manipulations de l'opinion n'est envisagée. Alors que c'est justement par la peur que l'on tient une partie de la population dans l'acceptation du « Pire des mondes ». À mon sens cette absence de mise en cause de notre politique envers le monde musulman relève soit du refus du débat soit de l'acceptation d'une partie de ce monde que le livre prétend combattre. Il semble y avoir de l'islamophobie dans la manière de traiter certains passages. Ce serait plus que le point faible du livre, c'est ce qui le rendrait inacceptable.Il y a à boire et à manger dans ce livre. J'en distinguerai le fond de la forme. Sa lecture me laisse sur une impression d'un ouvrage un peu vite écrit et d'ailleurs il contient un erratum précisant qu'il s'agit d'une oeuvre collective. Effectivement les chapitres sont plutôt peu homogènes tant par leur contenu que leur écriture. Nous avons donc affaire à une succession de textes de différents membres du comité Orwell, dont Natacha Polony. Quant au contenu, il aurait par conséquent gagné à être présenté avec plus de soin mais nous en distinguons tout de même l'essentiel. Bien sur la critique est acerbe et reprend les grands thèmes qui s'inscrivent dans ce que l'on appelle « le nouveau désordre mondial » et dont les tenants et les aboutissants apparaissent aujourd'hui de plus en plus évidents surtout depuis la fin du communisme. Si vous avez lu « Post-démocratie » de Colin Crouch, dont j'ai proposé récemment une critique vous comprendrez que nous sommes dans la suite et que comme le dérèglement climatique, sa croissance est exponentielle. Suite mais pas fin et le soft totalitarisme prélude au totalitarisme tout court. Là où Natacha Polony et Le Comité Orwell excellent c'est dans la...
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  • jaiuneheurealire 26/11/2016
    Je termine "Bienvenue dans le pire des mondes". Un ouvrage collectif du Comité Orwell dont le titre s'inspire en opposition au "Meilleurs des Mondes" d'Aldols Huxley, et certainement un ironique pied-de-nez à "1984" de George Orwell. Comme quoi, certains écrivains sont des visionnaires, ainsi que l'examine Pierre Bayard dans son livre "Il existe d'autres mondes". Un livre donc qui fait l'état de notre société à l'aube d'une nouvelle élection présidentielle en 2017. Un livre politique, comme le réquisitoire de nos impuissances presque volontaires à laisser couler le flot de la globalisation. Presque parce que certains l'utilisent comme d'une manière de penser le monde, non pas un organisme vivant mais bien plutôt comme un objet: objet de consommation, objet de production, de destruction, de financiarisation, objet de fin de l'histoire. Le sujet est posé dès l'introduction: "À présent, pourquoi ne ferions-nous pas notre deuil d'une vision exigeante de l'homme comme animal politique puisant sa liberté et sa dignité dans l'action publique?" Il s'agit de reconstruire l'histoire, bien plus que se référer au roman historique. Il s'agit de s'approprier le futur dans un élan démocratique, cette même démocratie mise à mal par des multinationales avides, non plus de seuls profits, mais de pouvoir. Le pouvoir de diriger le monde dans des enclos réservés. Mais, ainsi, dans cette vision du monde, n'est-ce pas renouvelé le principe du maitre et de l'esclave. Et chacun n'est-il pas alors l'esclave de l'autre? À ceux qui souhaiteraient priver l'homme de son honneur, faisons remarquer qu'il devient alors prompt à se lever.Je termine "Bienvenue dans le pire des mondes". Un ouvrage collectif du Comité Orwell dont le titre s'inspire en opposition au "Meilleurs des Mondes" d'Aldols Huxley, et certainement un ironique pied-de-nez à "1984" de George Orwell. Comme quoi, certains écrivains sont des visionnaires, ainsi que l'examine Pierre Bayard dans son livre "Il existe d'autres mondes". Un livre donc qui fait l'état de notre société à l'aube d'une nouvelle élection présidentielle en 2017. Un livre politique, comme le réquisitoire de nos impuissances presque volontaires à laisser couler le flot de la globalisation. Presque parce que certains l'utilisent comme d'une manière de penser le monde, non pas un organisme vivant mais bien plutôt comme un objet: objet de consommation, objet de production, de destruction, de financiarisation, objet de fin de l'histoire. Le sujet est posé dès l'introduction: "À présent, pourquoi ne ferions-nous pas notre deuil d'une vision exigeante de l'homme comme animal politique puisant sa liberté et sa dignité dans l'action publique?" Il s'agit de reconstruire l'histoire, bien plus que se référer au roman historique. Il s'agit de s'approprier le futur dans un élan démocratique, cette même démocratie mise à mal par des multinationales avides, non plus de seuls profits, mais de pouvoir. Le pouvoir de...
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