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Bilingue français-anglais : Fanny Hill Les mémoires d'une fille de joie / The Memoirs of a Woman of Pleasure
Charles Barrière (traduit par)
Collection : Bilingues
Date de parution : 10/09/2015
Éditeurs :
12-21

Bilingue français-anglais : Fanny Hill Les mémoires d'une fille de joie / The Memoirs of a Woman of Pleasure

Charles Barrière (traduit par)
Collection : Bilingues
Date de parution : 10/09/2015

Innovation numérique pédagogique : adaptation de la série BILINGUE de Pocket-Langues Pour Tous !
Un chef-d'oeuvre de la littérature érotique anglaise du XVIIIè siècle.

La série BILINGUE de 12-21 propose :
• une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes
• une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d’auteurs étrangers
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La série BILINGUE de 12-21 propose :
• une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes
• une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d’auteurs étrangers
• une adaptation en version numérique étudiée, qui offre au lecteur trois manières de découvrir le texte : en version bilingue, en version originale et...

La série BILINGUE de 12-21 propose :
• une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes
• une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d’auteurs étrangers
• une adaptation en version numérique étudiée, qui offre au lecteur trois manières de découvrir le texte : en version bilingue, en version originale et en version française.

Fanny Hill ou Les mémoires d'une fille de joie, chef-d'oeuvre de la littérature érotique du XVIIIème siècle, est composé de deux longues lettres, dépeignant les moeurs anglaises de l'époque. Le texte présenté ici est la première d'entre elles. L'héroïne y raconte sa vie. C'est le livre de l'immoralité récompensée : après des années de débauche et de libertinage, Fanny Hill devient riche et rencontre l'amour.
John Cleland écrivit Fanny Hill en prison, où il avait été envoyé pour dettes. Après la publication de l'ouvrage, Cleland, l'éditeur et l'imprimeur furent arrêtés et envoyés derrière les barreaux. L'ouvrage ne sera plus publié légalement pendant plus d'un siècle.

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EAN : 9782823821406
Code sériel : 12720
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823821406
Code sériel : 12720
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Slava 15/03/2021
    Londres, milieu du XVIIieme siècle. C'est dans cette ville qu'arrive Fanny, une jeune fille sans ressource ayant récemment perdue ses parents et qui a quitté sa campagne pour pouvoir tenter sa chance ailleurs. Une vieille dame toute charmante la prend sous son aile, ce que Fanny croit être charitable jusqu'à ce qu'elle se rende compte bien tardivement des véritables intentions de sa bienfaitrice qui n'est d'autre qu'une mère marquerelle. Elle est sauvée par Charles un bel aristocrate et tous deux vivent une idylle amoureuse mais Charles doit partir et elle se retrouve à nouveau toute seule. Elle revient alors dans le chemin de la prostitution et vit d'émoustillantes aventure sexuelles, en espérant toutefois un jour quitter cette débauche... parviendra-t-elle à sortir de son métier et reverra-t-elle son Charles ? Fanny Hills est souvent qualifié être un des chefs d'oeuvres de la littérature érotique et sa réputation n'est pas démérité. S'inscrivant dans un siècle marqué par le libertinage et où le sexe est de plus en plus abordé dans les romans malgré les foudres de la censure, l'ouvrage de John Cleland publié en 1749 n'a pas perdu sa flamme dans notre époque plus débridé sur l'art vénérien. Les scènes de sexes qui abondent dans le récit sont élégants et bien écrits, évitant la vulgarité la plus basse : Cleland est astucieux de ne jamais nommer explicitement la chose et d'employer de jolis métaphores toutes délicatement imagées qui intensifient davantage la sensualité de ces passages. Fanny Hills nous conte avec aisance et certaine frivolité ses escapades charnelles et à l'exception de la tentative de viol de l'horrible monsieur Croft, elle vit très bien et sans honte, ni gêne ces passades et en tire souvent plaisir. Avec Fanny Hills, nous sommes au cœur du monde de la prostitution londonienne du temps des Lumières, et du quotidien des filles vendant leurs charmes, des pensionnaires de maisons closes fort achalandées en passant par les maîtresses entretenues par leurs amants greluchons. Un microcosme des vices et vertus de société anglaise qui derrière ses apparats nobles se complaisent dans le déduit des chambres feutrées. Cependant, on pourra remarquer que la trajectoire de Fanny Hills est très idéalisée et ce malgré les déboires qu'elle traverse régulièrement, elle ne cours aucun danger (où presque) de sa sexualité, éprouve à chaque fois de l'extase dans l'amour, ses client sont tous beaux, robustes et courtois en son égard ses collègues de travail sont tout aussi aimables, elle ne subit aucun mauvais traitement et ne rencontre aucun obstacle dans son but de se libérer de cette voie qu'elle ne dédaigne pas pourtant et ne pense pas à l'argent... parfois par ci par-là elle prend le risque d'être agressée dans la rue où fait face à un client assez grossier mais elle ne rencontre jamais de graves problèmes et autres inconvénients que devait certainement connaître une prostituée dans la réalité. Fourgeret de Montbron va prendre à contre-pied cette vision sereine et joyeuse de la fille de joie avec sa Margot la Ravaudeuse cynique qui méprise ses clients et ne voit qu'en sa carrière qu'abjection et dégout. Toutefois, justement l'érotisme soyeux de Fanny Hills parle avec un certain réalisme (tempéré toutefois vu le ton de l'œuvre et des descriptions métaphorisées) du sexe en général, de la défloration (qui est souvent récurrent), de l'homosexualité (mal vu il faut dire par Cleland donc ne vous attendez pas de vision positive dessus ! ) de l'impuissance masculine et ce avec quelque surprenante franchise et modernité de nos jours ! D'autre part, Fanny Hills n'est pas une victime passive des événements mais prend en main son destin et savoure ses badinages sans être honteuse, ce qui peut que nous plaire dans notre société d'aujourd'hui où la femme est libre de faire ce qu'elle veut et d'aimer le sexe. Cela change de toutes ces protagonistes féminines subissant les assauts des uns et des autres comme on voit notamment dans les textes de Sade (que je ne m'y fais pas) et de la littérature érotique du temps passé. Et puis, sans spoiler, on est content que Fanny Hills y trouve sa fin heureuse mais comment elle va l'obtenir, je vous laisse découvrir... En conclusion un bel roman érotique à lire pas seulement pour être chatouillé au point sensible mais aussi pour voyager dans le coté obscur du 18eme siècle, suivre le parcours d'une femme bien décidée à obtenir ce qu'elle veut et de vivre avec quiétude sa libido. Voilà un beau trésor de la littérature des sens à dénicher et à croquer avec régal ! Londres, milieu du XVIIieme siècle. C'est dans cette ville qu'arrive Fanny, une jeune fille sans ressource ayant récemment perdue ses parents et qui a quitté sa campagne pour pouvoir tenter sa chance ailleurs. Une vieille dame toute charmante la prend sous son aile, ce que Fanny croit être charitable jusqu'à ce qu'elle se rende compte bien tardivement des véritables intentions de sa bienfaitrice qui n'est d'autre qu'une mère marquerelle. Elle est sauvée par Charles un bel aristocrate et tous deux vivent une idylle amoureuse mais Charles doit partir et elle se retrouve à nouveau toute seule. Elle revient alors dans le chemin de la prostitution et vit d'émoustillantes aventure sexuelles, en espérant toutefois un jour quitter cette débauche... parviendra-t-elle à sortir de son métier et reverra-t-elle son Charles ? Fanny Hills est souvent qualifié être un des chefs d'oeuvres de la littérature érotique et sa réputation n'est pas démérité. S'inscrivant dans un siècle marqué par le libertinage et où le sexe est de plus en plus abordé dans les romans malgré les foudres de la censure, l'ouvrage de John Cleland publié en 1749 n'a pas perdu sa flamme dans notre époque plus débridé sur l'art vénérien. Les scènes de sexes qui...
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  • polarjazz 18/07/2020
    Fanny Hill est une jeune campagnarde qui perd ses parents et qui se rend à Londres afin de trouver du travail. Candide, elle accepte de suivre une femme "aubergiste" qui lui propose fallacieusement un emploi de bonne. Elle se retrouve dans un bordel. Elle est initiée par une péripatéticienne quelque peu lesbienne. Elle l'entraîne dans des alcôves afin de lui faire découvrir les plaisirs du corps féminin en épiant ses colocataires en pleine action de jouissance. Fanny Hill nous raconte dans une longue lettre sa découverte du plaisir charnel. Sa beauté fleurit grâce à son expérience des choses de l'amour et à son enthousiasme. C'est une courtisane qui prend plaisir à donner mais qui sait aussi recevoir. C'est un roman érotique qui ne nous laisse pas devant la porte fermée de la chambre. Les descriptions sont sans fioriture.
  • Saintlaurentdupont 18/11/2017
    La langue précieuse du 18ème siècle sied elle à l'histoire d'une pure jeune fille qui chute dans le stupre et la lubricité ? L'imparfait du subjectif y côtoie les parties de jambes en l'air. John Cleland aurait peut écrire : "il me plairait que vous m'enculassiez !" Et en plus, l'amour triomphe à la fin !
  • frandj 24/01/2017
    John Cleland est un écrivain britannique assez peu connu, mais dont le livre "Mémoires d’une femme plaisir" (publié sans nom d’auteur) est passé à la postérité. Il paraitrait que le personnage principal de ce roman est directement inspiré d’une prostituée nommée Fanny Murray, qui vécu au XVIIIème siècle. Ce livre décrit la vie de Fanny Hill, naïve provinciale arrivée très jeune à Londres, qui tombe dans les griffes d’une entremetteuse sans scrupules qui veut la mettre à la disposition de "gentlemen" riches et libidineux. Avant tout, elle souhaite "vendre" très cher la virginité de la jeune fille. D’emblée, Fanny est rebutée par la brutalité des assauts virils. Mais, presque aussitôt, elle fait par hasard la connaissance d'un très jeune homme, Charles, dont elle tombe folle amoureuse. Aura-t-elle droit au bonheur conjugal ? Hélas, non ! Une péripétie éloigne (définitivement ?) le jeune homme. Fanny, abandonnée sans le sou, doit se résoudre à une carrière de prostituée "de luxe". Mais elle change rapidement d’avis sur les choses du sexe: elle ne se prive plus de jouir sans retenue avec ses partenaires masculins, lors de ses fréquentes orgies rémunérées. Ceci n’est pas très "moral" et c’est justement ça qui rend remarquable ce roman du XVIIIème siècle. Les scènes de sexe sont décrites crûment (même si, maintenant, on n’emploie plus souvent les mots « engin » ou « machine ») et, surtout, joyeusement. La plus grande partie du roman est vraiment un hymne à la liberté sexuelle et à la jouissance. Un ultime revirement de situation change le destin de Fanny et donne au roman une sorte de dénouement "moral". Ceci n’est peut-être pas un témoignage réaliste des mœurs ordinaires des prostituées de cette époque. C’est tout simplement un roman érotique, fort bien tourné, écrit par un homme pour les hommes. John Cleland est un écrivain britannique assez peu connu, mais dont le livre "Mémoires d’une femme plaisir" (publié sans nom d’auteur) est passé à la postérité. Il paraitrait que le personnage principal de ce roman est directement inspiré d’une prostituée nommée Fanny Murray, qui vécu au XVIIIème siècle. Ce livre décrit la vie de Fanny Hill, naïve provinciale arrivée très jeune à Londres, qui tombe dans les griffes d’une entremetteuse sans scrupules qui veut la mettre à la disposition de "gentlemen" riches et libidineux. Avant tout, elle souhaite "vendre" très cher la virginité de la jeune fille. D’emblée, Fanny est rebutée par la brutalité des assauts virils. Mais, presque aussitôt, elle fait par hasard la connaissance d'un très jeune homme, Charles, dont elle tombe folle amoureuse. Aura-t-elle droit au bonheur conjugal ? Hélas, non ! Une péripétie éloigne (définitivement ?) le jeune homme. Fanny, abandonnée sans le sou, doit se résoudre à une carrière de prostituée "de luxe". Mais elle change rapidement d’avis sur les choses du sexe: elle ne se prive plus de jouir sans retenue avec ses partenaires masculins, lors de ses fréquentes orgies rémunérées. Ceci n’est pas très "moral" et c’est justement ça qui rend remarquable...
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  • Foxfire 15/12/2014
    "Fanny Hill, la fille de joie" de John Cleland est un petit plaisir gourmand qui se savoure tel une friandise. Il ne faut pas s'attendre à un texte d'un érotisme torride, ni à de quelconques outrances. Les scènes dépeintes ne présentent pas une grande originalité et sont finalement très sages. L'intérêt du roman est ailleurs. Loin de la provocation facile et du cynisme d'aujourd'hui, loin de la vulgarité de certains récits, Cleland s'attache à évoquer le plaisir dans sa forme la plus simple. Et son récit, poétique, parfois naïf, dégage un charme rafraîchissant et se révèle finalement plus troublant que bien des récits plus crus. Le texte est très bien écrit, et il faut saluer la qualité de la traduction de Fougeret de Montbron, écrivain français libertin contemporain de Cleland. D'ailleurs, il faut aussi souligner la pertinence et l'intérêt de la postface qui revient sur ce travail de traduction, qui s'il n'est pas intégral, est sans doute celui qui respecte le mieux l'esprit du récit de Cleland, à savoir une ode au plaisir et à la sensualité. Challenge petits plaisirs (8)
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