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Bissextile
Date de parution : 01/02/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Bissextile

Date de parution : 01/02/2018

Depuis plus de vingt ans, Sarah a rompu toute relation avec sa mère, une violoncelliste mondialement connue mais une femme totalement dénuée d’amour maternel. Pourtant, le jour où Élise, la...

Depuis plus de vingt ans, Sarah a rompu toute relation avec sa mère, une violoncelliste mondialement connue mais une femme totalement dénuée d’amour maternel. Pourtant, le jour où Élise, la domestique de cette dernière, vient lui apprendre qu’elle se meurt, Sarah doit se résoudre à la revoir et à retourner...

Depuis plus de vingt ans, Sarah a rompu toute relation avec sa mère, une violoncelliste mondialement connue mais une femme totalement dénuée d’amour maternel. Pourtant, le jour où Élise, la domestique de cette dernière, vient lui apprendre qu’elle se meurt, Sarah doit se résoudre à la revoir et à retourner dans la maison de son enfance, dont elle hérite. Une villa à l’atmosphère inquiétante, entre mer et forêt, totalement coupée du monde, qu’Élise continue d’entretenir.
Peu à peu, Sarah se met à chercher les réponses aux questions qu’elle s’est toujours posées. Pourquoi sa mère était-elle si froide avec elle ? Pourquoi avait-elle brutalement interrompu sa carrière, pourtant exceptionnelle ? Pourquoi s’était-elle réfugiée dans un lieu si isolé ? Et qui envoie à Sarah ces photos d’elle petite fille qui atterrissent mystérieusement dans sa boîte aux lettres ?
Dans ce palpitant thriller familial, Éric Russon s’interroge sur les liens entre les êtres, la désobéissance, et la façon dont l’histoire collective influence les destins individuels.

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EAN : 9782221190487
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221190487
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Emylit23 04/07/2019
    Sarah, gynécologue et Nicolas, architecte ont un fils Jérôme. La société dans laquelle ils vivent, pour des raisons écologiques, d’équilibre, de survie a décidé que chaque couple aura un seul enfant sinon on devient déviant avec toutes les conséquences qui s’ensuivent... Pour être franche, ce n’est vraiment pas mon genre de lecture mais je voulais découvrir l’univers d’Eric Russon et c’est la raison qui m’a poussée à aller jusqu’au bout du livre. L’atmosphère est très froide, l’histoire est froide ce qui est normal dans une société où la liberté, les contacts sociaux sont pauvres et où l’on se méfie des autres qui pourraient vous dénoncer si vous ne respectez pas la Loi. Mais tant de distance chez les personnages m’a laissée froide... Le livre est écrit comme un polar familial et on a envie de connaître le fin mot de l’histoire. Ce livre m’a captivée tardivement mais je pense que c’est moi qui suis réfractaire à ce genre d’histoires et non la qualité du livre qui est mise en cause. Il suffit de lire les autres critiques pour s’en convaincre. Je plaide coupable et pour les fans de dystopie foncez, vous aimerez.... enfin, je crois.
  • Shabanou 27/01/2019
    Bonjour les lecteurs …. ATTENTION…. belle surprise ! Moi qui ne suis pas franchement fan des dystopie, et bien je referme ce bouquin en étant agréablement surprise ! Sarah vit dans une ville futuriste ,mais pas tant que cela. Fille d'une violoniste célèbre, elle a rompu tout contact avec cette mère totalement dénuée d'amour maternel. Mais Madame se meurt, Sarah se voit obligée de renouer avec ce passé trop longtemps enfui. La voici face à ses fantômes, à essayer de comprendre cette mère qui a tout abandonné pour venir se réfugier dans une superbe villa en bord de mer. Les découvertes ne cesseront de surprendre la jeune femme. Les bases sur lesquelles elle a construit sa vie et sa foi en SA société vacillent dangereusement. Mais qui était vraiment Madame ? Récit palpitant, page turner, bref, ce que vous voulez. Un soupçon d'anticipation , pas trop.. juste pour me plaire. Des situations " futuristes " mais qui sont à notre porte; Des lois … surtout LA loi… dérangeantes mais en sommes- nous si loin ? Et surtout la question .. " qu'aurais-je fait à la place de Madame ?" Ce roman m'a happée. Super bien ficelé. Un coup de cœur pour cet auteur belge
  • Zippo 02/11/2018
    Un temps futur...inquiétant. La Vie est régie par la Loi prévue pour vingt-deux ans et renouvelable tous les dix ans. Sarah, une quadragénaire mariée et mère d'un enfant. Elle a arrêté toute relation avec sa mère et a perdu son père lorsqu'elle était un très jeune enfant. Cette mère, violoncelliste mondialement célèbre, lui a toujours manifesté de la froideur au cours de son enfance. Au seuil de la mort de sa mère, Sarah reçoit la visite d'Elise, domestique de sa mère. A partir de là, Eric, Eric Russon nous entraîne dans un récit palpitant sans aucun temps mort. Au-delà de l'intrigue, l'auteur met le doigt sur plusieurs aspects négatifs de notre société inquiétantes pour l'avenir.
  • beatriceferon 05/10/2018
    Dans une belle villa au bord de la mer, Madame se meurt. Transportée, selon ses vœux, à l'hôpital de la capitale, elle manifeste le désir de voir Sarah Vasseur, qui y travaille comme gynécologue. Madame envoie Élise, sa fidèle domestique pour convaincre le médecin. Mais Sarah ne veut pas entendre parler de cette rencontre. Cette femme, c'est Lucie Beaumont, qui fut une artiste adulée. C'est aussi sa mère. Et Sarah ne lui a pas pardonné sa froideur et l'enfance malheureuse qu'elle a vécue. A priori, ce roman ne m'attire pas. La science fiction, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais on me le prête en me le recommandant. Je pense donc en lire quelques pages avant d'abandonner. C'est dire si je suis loin d'être enthousiaste. Et pourtant, je vais me laisser embarquer. Me voilà catapultée quelque part dans un futur indéterminé dont tout fait penser que, malheureusement, il n'est pas si éloigné de notre présent. D'entrée de jeu, on est plongé dans l'horreur et la violence. Les forces de l'ordre font irruption dans une pièce dont « la porte vole en éclats sous l'assaut du bélier ». Pourtant, le lieu paraissait tranquille : « l'instant d'avant régnaient le silence et la paix (…) Il y a une seconde, cet ancien immeuble industriel, aujourd'hui à l'abandon, était encore engourdi de sommeil. » Ça ne veut rien dire. Sous l'apparente quiétude de l'endroit se cachent peut-être de dangereux terroristes ? Il s'agit d'une « quinzaine d'adultes et une vingtaine d'enfants, dont le plus âgé ne doit pas dépasser les douze ans. » Hommes et femmes sont traités sans ménagement. Les petits, eux, sont épargnés, « si l'on considère qu'arracher un bébé des bras de sa mère ne constitue pas un acte de violence. » Les assaillants débusquent une femme. « Un des policiers a retourné son arme et la frappe de sa crosse sur le tête. Son front cogne le mur (…) un craquement sec accompagne la douleur. » Mais dans quel monde suis-je donc projetée ? On se croirait au moment de la déportation. Mais ici, pas d'officiers de la Gestapo. C'est une société harmonieuse, évoluée, les voitures y roulent automatiquement, pas besoin de conduire, tout est organisé en faveur de l'humanité. Pour éviter la surpopulation, l'étouffement de la planète, la loi de l'enfant unique a été votée, pour une durée bien précise. Ceux qui refusent d'y souscrire sont des « déviants », ils ne méritent aucune considération. Le roman d'Eric Russon nous plonge dans un univers déshumanisé qui n'est pas sans rappeler « 1984 », où tout un chacun est fiché, surveillé, géo-localisé. Qui oserait s'opposer à une loi votée dans l'intérêt général ? Elle sera donc reconduite sans nécessité et dans l'indifférence de tous. Des enfants sont arrachés à leur classe en plein cours. Des hommes, des femmes, sont dénoncés par leur conjoint. Sommes-nous dans une dystopie ? A chaque page, pourtant, des situations font furieusement penser à notre société actuelle. A cet univers cauchemardesque s'oppose un autre lieu, comme en-dehors du temps et de ce monde robotisé. Au bord de la mer, isolée de tout, c'est la majestueuse villa Arpeggione, dont le nom est celui d'un instrument de musique, sorte de violoncelle mâtiné de guitare. Les chapitres portent des titres énigmatiques : « J-104 jours ». On avance donc vers un mystérieux moment dont on se demande ce qu'il cache. J'ai trouvé la fin précipitée, comme si l'auteur en avait assez et avait bâclé. Trois cent quarante-huit pages couvrent cent quatre jours, puis, on fait un bond dans le temps, pour condenser, en cinq malheureuses pages, une foule de changements très surprenants Plusieurs épisodes m'ont paru totalement invraisemblables. Cela m'a dérangée. Pourtant, le roman défend des idées qui me tiennent à cœur : dangers d'une société hyper-connectée, celui de jouer les moutons de Panurge, des lois promulguées, prétendument pour le bien de tous, et que, dès lors, on accepte sans se poser de questions, de la surveillance omniprésente, à laquelle on finit par ne plus prêter attention. J'ai aussi aimé découvrir des allusions à des œuvres que je connais bien : « Antigone » d'Anouilh et sa désobéissance à une loi civile inacceptable, « L'écume des jours » avec les pièces qui se transforment selon l'humeur des occupants, « Le choix de Sophie », « Luz ou le temps sauvage », avec les bébés volés sous la dictature. Un des personnages principaux est violoncelliste. Les références à la musique sont nombreuses. Donc, finalement, malgré quelques réserves, je dirais que ce livre m'a plutôt plu.Dans une belle villa au bord de la mer, Madame se meurt. Transportée, selon ses vœux, à l'hôpital de la capitale, elle manifeste le désir de voir Sarah Vasseur, qui y travaille comme gynécologue. Madame envoie Élise, sa fidèle domestique pour convaincre le médecin. Mais Sarah ne veut pas entendre parler de cette rencontre. Cette femme, c'est Lucie Beaumont, qui fut une artiste adulée. C'est aussi sa mère. Et Sarah ne lui a pas pardonné sa froideur et l'enfance malheureuse qu'elle a vécue. A priori, ce roman ne m'attire pas. La science fiction, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais on me le prête en me le recommandant. Je pense donc en lire quelques pages avant d'abandonner. C'est dire si je suis loin d'être enthousiaste. Et pourtant, je vais me laisser embarquer. Me voilà catapultée quelque part dans un futur indéterminé dont tout fait penser que, malheureusement, il n'est pas si éloigné de notre présent. D'entrée de jeu, on est plongé dans l'horreur et la violence. Les forces de l'ordre font irruption dans une pièce dont « la porte vole en éclats sous l'assaut du bélier ». Pourtant, le lieu paraissait tranquille : « l'instant d'avant régnaient le silence et la paix (…) Il y a une...
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  • Nathv 29/08/2018
    Après avoir récemment lu et apprécié "Crispations" du même auteur, je me suis procurée Bissextile. A la lecture de sa quatrième de couverture, je pensais me lancer dans la lecture d'un thriller. En fait, pas uniquement car il s'agit également d'un roman d'anticipation - genre qui n'a pas vraiment la cote chez moi. Heureusement, le côté anticipation est très léger et j'ai finalement accroché à l'histoire de Sarah qui se retrouve rattrapée par son passé et doit faire face à sa mère en fin de vie… mais pas uniquement! Le style et l'ambiance de ce second roman sont bien différents du premier d'Eric Russon. Et force est d'avouer que les deux sont réussis (même si Crispations a ma préférence). L'auteur parvient à merveille, d'une part, à nous faire tourner en rond dans la vie de son personnage principal et, d'autre part, nous propose des rebondissements et dénouements assez spectaculaires.
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