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Bloody Miami
Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 28/03/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Bloody Miami

Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 28/03/2013

Le Bûcher des vanités des années 2010

« Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays étranger a...

Le Bûcher des vanités des années 2010

« Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays étranger a établi sa domination en l’espace d’une génération à peine. Je veux parler des Cubains de Miami. Ici, Nestor, un policier...

Le Bûcher des vanités des années 2010

« Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays étranger a établi sa domination en l’espace d’une génération à peine. Je veux parler des Cubains de Miami. Ici, Nestor, un policier cubain, se retrouve exilé par son propre peuple pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie, le quitte pour des horizons plus glamour dans les bras d’un psy spécialiste de l’addiction à la pornographie ; un chef de la police noir décide qu’il en a assez de servir d’alibi à la politique raciale du maire cubain ; un journaliste WASP aux dents longues s’échine à traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition… et je n’évoque là que quelques-uns des personnages de Bloody Miami. C’est un roman, mais je ne peux m’empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d’y contempler l’aurore de l’avenir de l’Amérique ? »
Tom Wolfe

« Tentaculaire, foisonnant, obsédant, exaltant, exigeant, dopé à la caféine » The Miami Herald
« Lire Tom Wolfe, c’est comme passer une journée au parc d’attractions : on est lancé à toute allure sur les rails sifflants d’une narration où les scènes s’enchaînent, portées par une prose électrique. » The Wall Street Journal

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EAN : 9782221136768
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221136768
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 05/03/2024
    Critique publiée sur Senscritique (2013) En voilà une belle idée que de m'offrir Bloody Miami pour mon anniversaire ! Tom Wolfe signe là une fresque sociale plutôt intéressante de la société locale de Miami. On suit les déboires personnels et professionnels du jeune policier Nestor Camacho, issu de la communauté cubaine, après qu'il eu par son action héroïque permis l'arrestation d'un clandestin cubain mettant sa vie en danger... en direct à la télévision ! Dans un emballement tout américain, la ville se divise sur la question de Nestor Camacho : traître ayant arrêté l'un des siens pour sa communauté, héros du moment pour ses collègues policiers, épine dans le pied pour le chef de la police et le maire de Miami. Dans son sillon, Tom Wolfe referra le portait des politiques locaux, des artistes, des psychiatres, des jeunes assoiffés de sexe, des journalistes, des mafieux, des flics. Bref, de tout ce bloody Miami. Une réserve, quand même, sur le personnage de l'infirmière bombasse, qui est une potiche illettrée au delà de toute crédibilité.
  • diFunttiChro 12/09/2023
    Moi qui n’ai pas quitté mon 78 de tout l’été (imaginez seulement la gueule de mes vacances 😔), là c’est comme si j’avais fait un aller-retour Paris Miami ! On sent tout le travail de fond et la documentation sur la ville et ses spécificités menés par l’auteur. C’est simple, j’avais vraiment l’impression d’être là-bas ! Je n’y suis jamais allée et c’est une destination qui fait partie de ma liste de voyage mais j’ai presque envie de la rayer car c’est comme si j’en revenais de vacances, j’ai même envie de dire que je connais Miami comme ma poche ! Cependant, le voyage fut assez laborieux et surtout trèèèèèèèès long. Le prologue m’a directement paru de mauvais augure pour les 600 pages à venir. En fait, l’histoire et les intrigues du livre étaient toutes très intéressantes mais la narration si loooonnngue, si leeeeeente, si étiréeeee, si détailléeeee qu’au bout d’un moment, on finit forcément par perdre en attention. Je dois dire aussi que je n’ai pas particulièrement apprécié le style de l’auteur, j’étais même un peu perdue au début avec du texte en italique presque à chaque page, les répétitions de mots et de phrases, les onomatopées et autres interjections, la ponctuation bizarre et les guillemets et tirets entremêlés lorsqu’un personnage prenait la parole. C’était parfois illisible pour moi mais on finit tout de même par s’y habituer. La suite sur mon blog 🌈Moi qui n’ai pas quitté mon 78 de tout l’été (imaginez seulement la gueule de mes vacances 😔), là c’est comme si j’avais fait un aller-retour Paris Miami ! On sent tout le travail de fond et la documentation sur la ville et ses spécificités menés par l’auteur. C’est simple, j’avais vraiment l’impression d’être là-bas ! Je n’y suis jamais allée et c’est une destination qui fait partie de ma liste de voyage mais j’ai presque envie de la rayer car c’est comme si j’en revenais de vacances, j’ai même envie de dire que je connais Miami comme ma poche ! Cependant, le voyage fut assez laborieux et surtout trèèèèèèèès long. Le prologue m’a directement paru de mauvais augure pour les 600 pages à venir. En fait, l’histoire et les intrigues du livre étaient toutes très intéressantes mais la narration si loooonnngue, si leeeeeente, si étiréeeee, si détailléeeee qu’au bout d’un moment, on finit forcément par perdre en attention. Je dois dire aussi que je n’ai pas particulièrement apprécié le style de l’auteur, j’étais même un peu perdue au début avec du texte en italique presque à chaque page, les répétitions de mots et de phrases, les onomatopées et autres interjections,...
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  • Yaourtlivres 03/08/2023
    du soleil, des personnages hauts en couleur et de l'humour, tout cela servi avec une écriture à l'image de son auteur: on adore ou on déteste. Il m'a suffit de la petite vingtaine de pages du prologue pour être captivée. Au premier châpitre, les SCHLACK du hors-bord ont définitivement donné le ton : calligraphie, onomatopée, Tom Wolfe excelle dans l'art de mettre du rythme dans son récit. Nestor Camacho, fils d'immigrés cubain, flic et éternel looser se retrouve coincé entre son désir de reconnaissance sociale et ses origines. Mais également une bimbo cubaine niaise à souhait, un psy spécialisé dans les addictions porno, des journalistes douteux et des policiers racistes, un Russe mafieux ou encore une Haïtienne angélique : voilà quelques uns des personnages au service de la satire sociale de Miami. En 600 pages Tom Wolfe réussit ce pari insensé de rendre Miami attirante, détestable, profonde et superficielle.
  • Goeland2 31/03/2023
    Nestor Camacho, Magdalena ex-fiancée de Nestor, infirmière, maitresse de Norman, séduite par Sergueï, le magnat russe et homme séduisant Sergueï Koriolov, Dr Norman Lewis psychiatre des addictions sexuelles, arriviste, le richissime Maurice patient de Norman, le chef de la police Booker, le maire de Miami Dioniso, Igor Droukovitch le faussaire, Ghislaine Lantier la belle étudiante, le journaliste John Smith, le quartier de Hialeach. A Miami, au début des années 2000, TW croise les destins de personnages issus de communautés, de classes sociales différentes. Le jeune policier Nestor Camacho, cubain, ambitieux et courageux, la belle Magdalena, ambitieuse qui déchantera (Charlotte Simons), le don Juan maffieux, le richissime russe Sergueï, la pure et belle Ghylaine dont Nestor tombera amoureux, l’opportuniste et lâche psychiatre pour érotomanes, etc. C’est foisonnant, captivant, constant dans les thématiques de TW. Le livre nous brule les mains. TB.
  • Champdefaye 09/10/2022
    Tom Wolfe est mort en 2018 à l’Age de 88 ans. A l'origine, plutôt journaliste-écrivain (L'étoffe des héros), il avait débarqué dans le roman avec fracas en publiant à 56 ans Le Bûcher des Vanités. Vendu à plus de 2.000.000 d'exemplaires, adapté très moyennement au cinéma par Brian de Palma, cet extraordinaire roman réaliste et débridé décrit de façon violente, acide et drôle le monde de la finance new-yorkaise et le fonctionnement de la justice sous l'influence de la politique et de la presse. Tom Wolfe vient de publier "Bloody Miami" ( en anglais "Back to Blood"). Un peu moins noir que le "Bûcher", "Bloody Miami" est tout aussi acide, méchant et drôle. Très inventif dans le domaine des onomatopées et de la typographie, ce roman raconte une histoire où se mêlent et se démènent de façon désordonnée et souvent violente la police, la presse, la mairie, les communautés raciales de cubanos, noirs, WASP et haïtiens et la mafia russe. Pris dans l'essoreuse de faits divers à caractères racistes, d'une régate orgiaque, et d'une escroquerie aux faux tableaux, on suit, parfois essoufflé, les mésaventures de quelques personnages, dont le point commun est qu'ils sont (presque) tous animés par une forte volonté. Nestor Camacho: flic Cubano, habitant de Hialeah, hyper musclé, naïf, gaffeur et fou amoureux de Magdalena. Magdalena Otero, superbe Cubana, infirmière psychiatrique, maitresse de Nestor et de son patron psychiatre Norman Lewis, médecin psychiatre spécialiste de l'addiction à la pornographie, totalement tordu et addict lui-même. Maurice Fleischmann, milliardaire et onaniste furieux, patient captif du Dr Lewis. John Smith, jeune WASP journaliste frais émoulu de Yale, Tintin décalé dans l'univers tropical de la Floride et marécageux de la presse, Dionisio Cruz, maire Cubano de Miami, fin politicien sans âme, soucieux seulement de maintenir le calme médiatique entre les communautés. Cyrus Booker, géant noir et chef de la police, à qui Nestor et Dionisio causeront bien des soucis Sergei Koroliov, grand voyou princier, oligarque escroc et maffieux russe. Et puis, il y a la ville, immense et surchauffée, dont cinquante pour cent des habitants sont d'immigration récente, avec ses quartiers comme Hialeah, où les femmes arrosent le petit carré de béton qui leur tient lieu de jardin, comme Star Island et Fisher Island aux accès limités aux milliardaires et ferry séparé pour le personnel, comme South Beach avec ses bâtiments Art Deco et son festival Art Basel Miami Beach, où l'on se bouscule à l'entrée pour pouvoir acheter dans les premières minutes une demi-douzaine de morceaux d'art contemporain pour une quinzaine de millions de dollars, comme Hallandale avec ses résidences pour déambulateurs d'aluminium et palmiers rachitiques. Un peu moins réussi, selon moi, que le Bûcher des Vanités, ce livre se lit pourtant passionnément, en quelques heures. Bien qu'on ait parfois l'impression que l'auteur tire un peu à la ligne, on reste ébahi par la technique de Wolfe pour décrire les scènes d'action ( dans le Bûcher, l'arrivée du Golden boy au tribunal du Bronx; dans Bloody Miami, la scène de la traversée de Byscaine Bay par le bateau de la police du port) dont on sort épuisé. Cet auteur est si original et si maître de lui que, de cette histoire de sexe, de sang, d'argent, de faux art et de vraie drogue, de trafic d'influences et de manipulations médiatiques, il se sort avec une happy end presque morale. Tom Wolfe est mort en 2018 à l’Age de 88 ans. A l'origine, plutôt journaliste-écrivain (L'étoffe des héros), il avait débarqué dans le roman avec fracas en publiant à 56 ans Le Bûcher des Vanités. Vendu à plus de 2.000.000 d'exemplaires, adapté très moyennement au cinéma par Brian de Palma, cet extraordinaire roman réaliste et débridé décrit de façon violente, acide et drôle le monde de la finance new-yorkaise et le fonctionnement de la justice sous l'influence de la politique et de la presse. Tom Wolfe vient de publier "Bloody Miami" ( en anglais "Back to Blood"). Un peu moins noir que le "Bûcher", "Bloody Miami" est tout aussi acide, méchant et drôle. Très inventif dans le domaine des onomatopées et de la typographie, ce roman raconte une histoire où se mêlent et se démènent de façon désordonnée et souvent violente la police, la presse, la mairie, les communautés raciales de cubanos, noirs, WASP et haïtiens et la mafia russe. Pris dans l'essoreuse de faits divers à caractères racistes, d'une régate orgiaque, et d'une escroquerie aux faux tableaux, on suit, parfois essoufflé, les mésaventures de quelques personnages, dont le point commun est qu'ils sont (presque) tous animés par une forte volonté. Nestor...
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