Lisez! icon: Search engine
Boris Vian - Le sourire créateur
Date de parution : 01/11/2010
Éditeurs :
Écriture

Boris Vian - Le sourire créateur

Date de parution : 01/11/2010
Le 23 juin 1959, Boris Vian meurt après de la projection de J'irai cracher sur vos tombes, film tiré de son roman. Il disparaît la même année que Gérard Philipe,... Le 23 juin 1959, Boris Vian meurt après de la projection de J'irai cracher sur vos tombes, film tiré de son roman. Il disparaît la même année que Gérard Philipe, Sydney Bechet, Raymond Chandler et Billie Holiday. Il ne connaîtra pas Mai 68, les premiers pas de l'homme sur la... Le 23 juin 1959, Boris Vian meurt après de la projection de J'irai cracher sur vos tombes, film tiré de son roman. Il disparaît la même année que Gérard Philipe, Sydney Bechet, Raymond Chandler et Billie Holiday. Il ne connaîtra pas Mai 68, les premiers pas de l'homme sur la Lune, l'assassinat de Martin Luther King. Pourtant, il aura tout annoncé...Homme d'ombre et de lumière, Boris Vian a sans doute été le plus contemporain de ses contemporains. Ingénieur ès Lettres, inventeur, auteur-compositeur et interprète, il reste, cinquante après sa disparition, l'électron libre de la littérature française. Boris Vian, c'est aussi, un certain sourire, un certain regard sur la création. Un état d'esprit, singulier et pluriel, résolument inclassable.S'appuyant sur des documents d'archives et une soixantaine de témoignages inédits (Michelle Vian, Juliette Gréco, Nadine de Rothschild, Guy Béart, Georges Moustaki, Claude Bolling, Danielle Delorme, J.-B. Pontalis, Roger Pierre, Jean Malaurie, François Caradec, Jean-Jacques Pauvert, Massin, André Halimi...), cet ouvrage illustré de nombreux documents inédits se présente à la fois comme une biographie et comme le panorama de toute une époque.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782909240992
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 364
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782909240992
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 364
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gouelan 30/03/2020
    Dans cette biographie sur Boris Vian, on découvre l'homme talentueux, intelligent qui n’entre dans aucune case. Inventeur de mots musicaux et colorés, funambule sur le fil d’une portée de notes de jazz s’échappant de sa trompette. À bout de souffle mais jamais à bout d’imagination, il s’invente une vie qui se dédouble pour paraître plus longue. On le connaît si peu au fond. Auteur de L’écume des jours et de J’irai cracher sur vos tombes. Mais il est bien plus que ça. Passionné et trop libre pour éviter les scandales, il vibre et illumine, agace et étonne, rompt la routine. En avance sur son temps, il vit plus loin, plus vite, plus fort. Lisez cette biographie de Valère-Marie Marchand et le monde de Boris Vian vous paraîtra plus fou, dans le bon sens du terme. Vous découvrirez sa palette de couleurs, son humour ingénieux, son évasion, sa vie plurielle.
  • Korrigan 17/03/2020
    Pour cette critique j'ai seulement noté ces idées au fil de ma lecture : Les héros de Vian mourront de ne pas se soumettre à l'ordre établi Prince déchu de Saint-Germain-de-Prés Chroniqueur de jazz, trompettiste, chanteur. Ingénieur, bricoleur. Romancier, peintre, traducteur, parolier. Dépressif, infidèle et fragile. Solitaire avec sa difficulté d'être. Éclectisme, facilité d'écriture, humour distancié. Anarchiste, évadé volontaire d'une réalité trop étroite à ses yeux. Inclassable, multiple et pluridisciplinaire, marginal et singulier. Il est « l'homme de tous les futurs ». Il modifie tout ce qui l'environne. Il fait dire aux mots ce qu'ils ont à dire Écrivain coloriste. Vian savait qu'il allait mourir jeune alors il s'est dépêché de vivre. Son coeur battait trop vite, sa vie aussi. Je n'ai encore rien lu de Boris Vian, cet auteur en avance sur son temps, étonnant et très intelligent. Je le découvre grâce cette biographie offerte par les Éditions l'Archipel et la masse critique de Babelio que je remercie. Je l'ai parcourue en duo avec Gouelan. Ce passage le décrit bien : « Quand l'ingénieur Vian, trompettiste de ses nuits, se met à l'écriture, il arrive avec les mots à peindre des livres », note Doris Louise Hainault, qui parle à son sujet de mots qui se décalquent et qui « se donnent à voir », de « mots mis en images » et « d'images peintes avec des lettres ». Pour cette critique j'ai seulement noté ces idées au fil de ma lecture : Les héros de Vian mourront de ne pas se soumettre à l'ordre établi Prince déchu de Saint-Germain-de-Prés Chroniqueur de jazz, trompettiste, chanteur. Ingénieur, bricoleur. Romancier, peintre, traducteur, parolier. Dépressif, infidèle et fragile. Solitaire avec sa difficulté d'être. Éclectisme, facilité d'écriture, humour distancié. Anarchiste, évadé volontaire d'une réalité trop étroite à ses yeux. Inclassable, multiple et pluridisciplinaire, marginal et singulier. Il est « l'homme de tous les futurs ». Il modifie tout ce qui l'environne. Il fait dire aux mots ce qu'ils ont à dire Écrivain coloriste. Vian savait qu'il allait mourir jeune alors il s'est dépêché de vivre. Son coeur battait trop vite, sa vie aussi. Je n'ai encore rien lu de Boris Vian, cet auteur en avance sur son temps, étonnant et très intelligent. Je le découvre grâce cette biographie offerte par les Éditions l'Archipel et la masse critique de Babelio que je remercie. Je l'ai parcourue en duo avec Gouelan. Ce passage le décrit bien : « Quand l'ingénieur Vian, trompettiste de ses nuits, se met à l'écriture, il arrive avec les mots à peindre des livres », note Doris Louise Hainault, qui parle à son sujet de mots qui se décalquent et qui « se donnent à voir...
    Lire la suite
    En lire moins
  • zabeth55 05/03/2020
    Une biographie parfaitement documentée, complète, précise. L’œuvre de Boris Vian, écrite, chantée a fait le bonheur de ma jeunesse et je le retrouve ici avec joie. Car il est vrai que cela fait des années que je ne l’ai pas relu. Je l’écoute cependant de temps en temps et avec toujours le même plaisir. Ce livre aurait pu paraître fastidieux et énumératif si, dans le flot des informations ne s’était mêlé une partie de sa vie privée. On pourrait presque penser que l’auteur a vécu à ses côtés, a côtoyé ses femmes, ses amis. Elle recrée son intimité, le plus souvent à partir de témoignages, mais on peut parfois penser qu’elle imagine. Et ça rend le tout plus humain. Mais revers de la médaille, humain égal faiblesses, et les failles de Boris Vian le font un peu descendre du piédestal sur lequel je l’avais placé. L’impression générale du livre est qu’il est un peu répétitif. Et surtout, il y a toujours dans ce genre de livre qui analyse tout, le côté cours de français de ma jeunesse où le prof disséquait tellement une œuvre qu’il lui enlevait toute émotion et spontanéité. Mais là, Valère-Marie Marchand s’en sort plutôt bien et le but est atteint parce qu’elle m’a donné une furieuse envie de relire l’œuvre de Boris Vian. Une biographie parfaitement documentée, complète, précise. L’œuvre de Boris Vian, écrite, chantée a fait le bonheur de ma jeunesse et je le retrouve ici avec joie. Car il est vrai que cela fait des années que je ne l’ai pas relu. Je l’écoute cependant de temps en temps et avec toujours le même plaisir. Ce livre aurait pu paraître fastidieux et énumératif si, dans le flot des informations ne s’était mêlé une partie de sa vie privée. On pourrait presque penser que l’auteur a vécu à ses côtés, a côtoyé ses femmes, ses amis. Elle recrée son intimité, le plus souvent à partir de témoignages, mais on peut parfois penser qu’elle imagine. Et ça rend le tout plus humain. Mais revers de la médaille, humain égal faiblesses, et les failles de Boris Vian le font un peu descendre du piédestal sur lequel je l’avais placé. L’impression générale du livre est qu’il est un peu répétitif. Et surtout, il y a toujours dans ce genre de livre qui analyse tout, le côté cours de français de ma jeunesse où le prof disséquait tellement une œuvre qu’il lui enlevait toute émotion et spontanéité. Mais là, Valère-Marie Marchand s’en sort plutôt bien et le but est atteint parce qu’elle m’a donné...
    Lire la suite
    En lire moins
  • cascasimir 01/09/2019
    "Monsieur le président Je vous écris une lettre Que vous lirez peut-être" Le déserteur. Boris songe à son père tué par un malentendu, à son oncle condamné par un éclat d'obus. Il refuse l'uniforme en pensant aux gazés, infirmes et gueules cassées de la grande guerre, en composant la mélodie du "Le Déserteur", sur sa guitare-lyre du XIXe siècle. Boris disait qu'il n'atteindrait pas 40 ans. Il a tenu parole comme en toutes choses. Il le savait et a eu mille vies, avant de partir. Excellent joueur d'échecs, apprenti garagiste, jazzman, inventeur, ingénieur, peintre futuriste, sculpteur sur bois, trompettiste au Tabou, auteur compositeur et interprète au Théâtre des Trois Baudets, écrivain et... objecteur de conscience. Nouvelliste et parolier, il fut traducteur de Raymond Chandler, August Strindberg , A.E van Vogt... Il fut l'un des premiers à importer en France, la science fiction, le roman noir et le slam. Ah, et Boris fut aussi disc jockey avant l'heure, et inventa des cocktails détonants: La Foutralafraise, une boisson à base de cognac, fraises écrasées, et crème fraîche. Et vous vous souvenez de ce "pianocktail" extravagant dans " L'écume des jours ". Boris nous quitta lors d'une projection privée, dès le générique, du film : " J'irais cracher sur vos tombes". Il n'avait pas 40 ans..."Monsieur le président Je vous écris une lettre Que vous lirez peut-être" Le déserteur. Boris songe à son père tué par un malentendu, à son oncle condamné par un éclat d'obus. Il refuse l'uniforme en pensant aux gazés, infirmes et gueules cassées de la grande guerre, en composant la mélodie du "Le Déserteur", sur sa guitare-lyre du XIXe siècle. Boris disait qu'il n'atteindrait pas 40 ans. Il a tenu parole comme en toutes choses. Il le savait et a eu mille vies, avant de partir. Excellent joueur d'échecs, apprenti garagiste, jazzman, inventeur, ingénieur, peintre futuriste, sculpteur sur bois, trompettiste au Tabou, auteur compositeur et interprète au Théâtre des Trois Baudets, écrivain et... objecteur de conscience. Nouvelliste et parolier, il fut traducteur de Raymond Chandler, August Strindberg , A.E van Vogt... Il fut l'un des premiers à importer en France, la science fiction, le roman noir et le slam. Ah, et Boris fut aussi disc jockey avant l'heure, et inventa des cocktails détonants: La Foutralafraise, une boisson à base de cognac, fraises écrasées, et crème fraîche. Et vous vous souvenez de ce "pianocktail" extravagant dans " L'écume des jours ". Boris nous quitta lors d'une projection privée, dès le générique, du film : " J'irais cracher sur vos tombes". Il n'avait pas...
    Lire la suite
    En lire moins
  • DOMS 01/08/2019
    Chanteur, polémiste, libertaire mais pas contestataire, scénariste, traducteur, interprète, auteur, trompettiste, et passionné, Boris Vian est un touche-à-tout de talent. Né en mars 1920 à Ville d’Avray, banlieue chic de Paris, ce pilier du saint Germain des Près de l’après-guerre va connaître la seconde guerre mondiale et fera ses études et ses débuts sous l’Occupation. Ce génie des mots et des notes est avant tout un être singulier. Ingénieur de formation et de métier, c’est un artiste à la créativité débordante. C’est un littéraire aussi éclectique que talentueux, un timide pourtant contestataire, un amoureux toujours passionné, un traducteur de génie, un musicien en sursit puisqu’une malformation cardiaque aurait dû l’empêcher de jouer de la trompette. Boudé par les professionnels et les critiques en particulier, il écrit « des histoires que personne n’a songé à écrire » et produit de nombreux textes et romans, poésies, essais, chansons. Il touche même au cinéma. Il écrit et joue contre le temps, contre la maladie qui l’emportera comme il l’avait prédit à l’aube de ses quarante ans. Bien sûr ici aucune surprise, l’homme, sa passion du jazz, ses chansons, ses écrits, sont connus. Mais voilà assurément un document complet et dense, foisonnant de témoignages, qui éclaire l’image que l’on a de lui et va permettre de le faire découvrir au plus grand nombre. Boris Vian ou Vernon Sullivan, un auteur que j’ai aimé passionnément dans ma jeunesse et dont j’ai lu quasiment toute l’œuvre, aussi bien les romans que les différents textes et chansons. Je ne pouvais donc qu’être intéressée et intriguée par un nouveau texte sur cet auteur emblématique d’une époque qui nous a quittés il y a soixante ans. Boris Vian, le sourire créateur est un livre dense, hyper documenté parfois jusqu’à saturation pour un lecteur qui ne serait pas passionné. Mais tellement complet qu’il est indispensable pour bien comprendre l’homme et l’artiste qui se cachent derrière ce nom connu de tous : Boris Vian. Et pour compléter le tout, on trouve à la fin du livre un lexique des mots et expressions emblématiques de l’auteur, sa biographie en quelques dates, ses différentes adresses, sa bibliographie, les titres des principales chansons qu’il a écrites, ses apparitions au cinéma, et un index qui répertorie les noms de ceux qui l’on côtoyé… toute une époque défile dans ces quelques pages. Chanteur, polémiste, libertaire mais pas contestataire, scénariste, traducteur, interprète, auteur, trompettiste, et passionné, Boris Vian est un touche-à-tout de talent. Né en mars 1920 à Ville d’Avray, banlieue chic de Paris, ce pilier du saint Germain des Près de l’après-guerre va connaître la seconde guerre mondiale et fera ses études et ses débuts sous l’Occupation. Ce génie des mots et des notes est avant tout un être singulier. Ingénieur de formation et de métier, c’est un artiste à la créativité débordante. C’est un littéraire aussi éclectique que talentueux, un timide pourtant contestataire, un amoureux toujours passionné, un traducteur de génie, un musicien en sursit puisqu’une malformation cardiaque aurait dû l’empêcher de jouer de la trompette. Boudé par les professionnels et les critiques en particulier, il écrit « des histoires que personne n’a songé à écrire » et produit de nombreux textes et romans, poésies, essais, chansons. Il touche même au cinéma. Il écrit et joue contre le temps, contre la maladie qui l’emportera comme il l’avait prédit à l’aube de ses quarante ans. Bien sûr ici aucune surprise, l’homme, sa passion du jazz, ses chansons, ses écrits, sont connus. Mais voilà assurément un document complet et dense, foisonnant de témoignages, qui éclaire l’image...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés