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Chaque pas doit être un but
Mémoires - Tome 1
Date de parution : 15/12/2011
Éditeurs :
Nil

Chaque pas doit être un but

Mémoires - Tome 1

,

Date de parution : 15/12/2011

Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d'humour, il évoque...

Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d'humour, il évoque ses origines familiales, sa jeunesse aventureuse et ses débuts en politique, depuis son élection en 1967 comme député de Corrèze,...

Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d'humour, il évoque ses origines familiales, sa jeunesse aventureuse et ses débuts en politique, depuis son élection en 1967 comme député de Corrèze, qui lui a permis de s'imposer très vite dans un milieu pour lequel il ne se sentait pas prédestiné.
Ce volume couvre les soixante-trois premières années de sa vie, jusqu'à son élection à la présidence de la République en 1995. On y voit naître et se former un homme politique hors normes et s'élaborer sa réflexion profondément marquée par les valeurs conjointes du radicalisme et du gaullisme.
Jacques Chirac revient sur ses relations privilégiées avec Georges Pompidou, ses rapports conflictuels avec Valéry Giscard d'Estaing, sa cohabitation à la fois orageuse et complice avec François Mitterrand, son affrontement avec Edouard Balladur. Il lève le voile sur les années de solitude qui, nonobstant les trahisons, l'ont conduit en 1995 à la tête de l'État. C'est avec la même franchise qu'il révèle ses échanges avec divers chefs d'État étrangers.
Jacques Chirac consacre aussi une large place dans ce livre à ses souvenirs personnels, brossant un portrait intime et émouvant de ses parents, de son épouse Bernadette et de ses filles Laurence et Claude. Il nous fait entrer dans son « jardin secret » en expliquant les raisons de son goût pour l'Asie et les arts premiers, qui a largement fondé sa vision humaniste du monde et de l'Histoire.

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EAN : 9782841114672
Façonnage normé : EPUB2
Format : 140 x 225 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782841114672
Façonnage normé : EPUB2
Format : 140 x 225 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2010) Pour autant que l’histoire et la politique ne m’ont jamais intéressé, je dévore à ma grande surprise les “mémoires” d’hommes politiques français, découvrant ainsi l’histoire des dernières décennies d’un point vue inégalé, celui des hommes ayant participé de près ou de loin à écrire l’Histoire. Avec le premier tome de ses mémoires, intitulé “Chaque pas doit être un but”, l’ancien Président français nous raconte son enfance en Corrèze, ses études, son année passée à travailler sur un bateau, la perte de sa virginité dans un bordel lors d’une escale, sa rencontre avec Bernadette, son engagement militaire en Algérie, … N’épargnant personne, il dresse au fil des chapitres des portraits touchants de ses amis politiques, comme Pompidou, chez qui l’on voit volontiers une figure paternelle, et raconte sans en rajouter ses relations tumultueuses avec Valéry Giscard d'Estaing. De la fondation de l’Europe à la naissance du RPR, en passant par la cohabitation avec Mitterrand, ou de ses années à la mairie de Paris, la plume de Chirac fascine jusqu’à ce soir du 7 mai 1995 ou il est élu Président de la République. Vivement le Tome 2 !
  • Wyoming 08/04/2018
    On ne peut qu'être indulgent avec Chirac car il est l'archétype du gars sympa, intelligent qui parviendra à la magistrature suprême après un parcours comportant de nombreuses fautes. Pourtant, on l'aime. Ce premier tome raconte à sa manière sa jeunesse et son ascension politique jusqu'à l'élection de 1995. Dommage qu'il ait gâché en grande partie sa présidence pour laisser à sa suite les deux pires: Sarkozy, puis Hollande.
  • Cececuicui 31/03/2018
    Je n’ai pas’ l’habitude De lire des livres écrits de la main de personnalité politique. Cependant, Chirac m’intéressait. J’ai pu découvrir à travers son premier mémoire 1 beaucoup de choses sur la vie politique notamment sa relation houleuse avec Giscard, quelques épisodes de sa vie privée élégamment tournés.... En somme je m’y suis intéressée sans pour autant que cela m’en devienne barbant.
  • Yuean 30/12/2016
    Je n'ai pas souhaité lire le premier volume des mémoires de Jacques Chirac. L'époque me semble trop éloignée, et la thématique de la conquête du pouvoir à travers des étapes franco-française ne m'intéresse pas. En revanche, j'ai été très intéressé par ce deuxième tome, qui expose le travail abattu par l'ancien président durant ses deux mandats, et nous entraîne dans la arcanes de la diplomatie. Au-delà de l'acharné de travail déjà connu de tous, on découvre un humaniste passionné par les civilisations premières et par l'Orient au sens large du terme. On découvre aussi un homme qui semble souvent avoir eu à coeur d'oeuvrer pour la paix et le dialogue entre les cultures. J'ai été particulièrement admiratif face au travail accompli lors de la guerre des Balkans, même si on se demande encore s'il a été judicieux de soutenir les albanais face aux serbes, historiquement francophones et toujours très francophiles. J'ai aussi apprécié le récit de la crise irakienne, de ce combat contre le rouleau compresseur de l'administration Bush. Enfin, on ne peut rester insensible aux prises de position de Chirac dans le conflit israélo-palestinien. Bien sûr, on sent que le deuxième mandat a été moins flamboyant que le premier. Bien sûr, Chirac qui est connu pour être très secret sur sa vie personnelle, n'en livre rien : le discours est professionnel, cantonné aux actions présidentielles. Mais le tout est agréable à lire, et j'en garde un bon souvenir. N'hésitez pas à lire ce livre, car il en vaut la peine. Je n'ai pas souhaité lire le premier volume des mémoires de Jacques Chirac. L'époque me semble trop éloignée, et la thématique de la conquête du pouvoir à travers des étapes franco-française ne m'intéresse pas. En revanche, j'ai été très intéressé par ce deuxième tome, qui expose le travail abattu par l'ancien président durant ses deux mandats, et nous entraîne dans la arcanes de la diplomatie. Au-delà de l'acharné de travail déjà connu de tous, on découvre un humaniste passionné par les civilisations premières et par l'Orient au sens large du terme. On découvre aussi un homme qui semble souvent avoir eu à coeur d'oeuvrer pour la paix et le dialogue entre les cultures. J'ai été particulièrement admiratif face au travail accompli lors de la guerre des Balkans, même si on se demande encore s'il a été judicieux de soutenir les albanais face aux serbes, historiquement francophones et toujours très francophiles. J'ai aussi apprécié le récit de la crise irakienne, de ce combat contre le rouleau compresseur de l'administration Bush. Enfin, on ne peut rester insensible aux prises de position de Chirac dans le conflit israélo-palestinien. Bien sûr, on sent que le deuxième mandat a été moins flamboyant que le premier. Bien...
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  • tiph85 01/07/2016
    Peut-être un des premiers hommes politiques qui m'ont marquée, car la 1ère élection présidentielle dont je me souvienne est celle de 95. Ce premier tome est donc antérieure à cette élection mais je ne me suis pas ennuyée et le lire avec le recul de l'Histoire rend certains passages savoureux (notamment celui sur la construction européenne en cette période de brexit!!!). J'ai donc appris plein de choses sur ce grand homme. Issu d'une famille privilégiée, avec un grand père, homme politique, il se tourne vers sciences-po sans grand enthousiasme, mais c'est l'endroit où il rencontre Bernadette. Idylle qui a failli tourner court, lors d'un séjour aux USA où il fait la plonge dans un restaurant, il rencontre une jeune américaine et songe à rompre avec Bernadette. Il n'en sera finalement rien. Puis vient son service militaire au moment de la guerre d'Algerie. En rentrant, il veut voyager mais il entre finalement à la cour des comptes sans aucune motivation. Il rencontre Pompidou, son père spirituel, qui pour lui incarne la nation. Il l'a formé en politique. J. Chirac entre à Matignon en 1962 en tant que secrétaire général. Il apprend le pouvoir et est déjà surnommé "le bulldozer". Formé par P. Juillet, il part en campagne (ce qu'il préfère le plus), en voiture, en rencontrant le plus de monde possible. Élu député quelques semaines, il devient secrétaire d'état à l'emploi. Lors de mai 68, ils sont peu à rester auprès de Pompidou, qui vit mal de départ de De Gaulle à Baden Baden, mais J. Chirac reste avec lui et devient secrétaire d'état au budget. Lors de l'élection de Pompidou, apparaissent P. Juillet et M.F. Garaud, qui ont eu une grand influence sur J. Chirac. Arrive alors VGE, ministre des finances, son grand rival, décrit comme égoïste et imbu de sa personne. P. Juillet et M.F. Garaud opposants au 1er ministre Chaban, veulent la promotion de Chirac. Il devient chargé des relations avec le parlement en 71, mais il s'ennuie. Avec le départ de Chaban en 72 et l'arrivée de P. Messmer, J. Chirac devient ministre de l'agriculture, après avoir refusé l'éducation et l'industrie. Ce sera les meilleures années de sa vie. Le passage sur la construction de l'Europe m'a marquée, particulièrement aujourd'hui où l'on parle de déconstruction. Cette Europe voulu par la 4ème république, mais possible que grâce au traité de Rome et à la nouvelle constitution de 58. J. Chirac entre au ministère de l'intérieur en 74. Mais, peu de temps après, c'est le décès de Pompidou. Rien n'a été prévu pour sa succession politique. La bataille fait rage entre VGE/Chaban/Mitterand. VGE est élu et J. Chirac devient son 1er ministre. VGE impose une nouvelle position à la fonction de président, qui consiste à se positionner en arbitre omniprésent, ce qui amoindri les initiatives du 1er ministre. Ainsi, J. Chirac démissionne en 76 (et garde une rancune tenace envers VGE) et fonde le RPR. En 77, il devient maire de Paris (depuis 1871, la ville est sous la tutelle de l'état, et administrée par le préfet de la Seine, c'est donc le 1er maire depuis J. Ferry). Lors des élections européennes, il lance lance l'appel de Cochin ou plutôt lui fait-on lancer cet appel, car après un grave accident, il n'est pas capable d'avoir les idées claires. Il perd les élections et se sépare de P. Juillet et M.F Garaud. En 81, il est un candidat affaibli face à M.F. Garaud et M. Debré. VGE se retrouve donc au 2nd tour, où il fera un geste vers le RPR, mais ce sera trop tard. Ainsi, avec l'élection de Mitterand, J. Chirac se retrouve dans le rôle de l'opposition où, il souhaite se montrer tolérant. Mais, il y a beaucoup de différences de points de vue comme la proportionnelle, qui favorise l'émergence du FN et par conséquent, gêne l'opposition. Patriote, J. Chirac refusera toujours de s'allier à eux. Ainsi, l'opposition gagne les législatives mais de peu, ce qui contentera grandement Mitterand. J. Chirac redevient 1er ministre. Lors du nouvel échec à l'élection présidentielle en 88, J. Chirac analyse et impute la faute de ce dernier, aux guerres de partis et au fait qu'il aime être en campagne, au contact du peuple, mais qu'il est mauvais dans les médias. Mais, il repart au combat, de nouveau élu maire de Paris en 89. Séguin et Pasqua ne lui pardonnent pas l'échec de 88 et veulent un retour aux fondamentaux du gaullisme. La relation Chirac/Séguin sera assez houleuse et passionnée donc compliquée à gérer dans une équipe politique. La fin du siècle est particulière, avec un monde qui craque (démantèlement de l'URSS,chute du mur de Berlin, guerre du Golfe, génocide rwandais). J. Chirac s'est très tôt intéressé aux conséquences écologiques et au devoir de l'humanité sur l'environnement (à une époque où le sujet n'était pas encore abordé). Vient ensuite 1992, et son traité de Maastricht, où le RPR prône le non en raison d'une peur de la perte de la souveraineté de la France. En 1993, nouvelles législatives et nouvelle cohabitation. J. Chirac n'y va pas car il préfère se concentrer sur la future campagne présidentielle. De plus, il aurait préféré que Mitterand démissionne. C'est donc Édouard Balladur qui y va. Le dernier chapitre s'ouvre sur cette phrase " j'avais confiance en Édouard Balladur". Suite à la trahison de ce dernier décidant d'être lui aussi candidat en 95, d'autres défections ont suivi comme celle de S. Veil et bien sûr celle de N. Sarkozy. J. Chirac finit par un portrait pudique mais touchant de sa femme, ses filles et de l'adoption de sa fille. En 95, il peut compter sur elles. Il est isolé mais trouvera une sorte de soutien auprès de .... Mitterand et bien entendu du peuple. Il est donc élu en 95! Ce premier tome est un vrai témoignage sur notre Histoire, témoignage d'autant plus intéressant qu'il s'intéresse à un véritable personnage de la vie politique (il reste encore aujourd'hui un des plus apprécié et regretté). Bien sûr il est raconté par le principal intéressé donc forcément certains passages peuvent paraître édulcorés. J'entame le 2ème tome qui devrait encore plus m'intéresser puisque relatant des événements dont je me souviens.Peut-être un des premiers hommes politiques qui m'ont marquée, car la 1ère élection présidentielle dont je me souvienne est celle de 95. Ce premier tome est donc antérieure à cette élection mais je ne me suis pas ennuyée et le lire avec le recul de l'Histoire rend certains passages savoureux (notamment celui sur la construction européenne en cette période de brexit!!!). J'ai donc appris plein de choses sur ce grand homme. Issu d'une famille privilégiée, avec un grand père, homme politique, il se tourne vers sciences-po sans grand enthousiasme, mais c'est l'endroit où il rencontre Bernadette. Idylle qui a failli tourner court, lors d'un séjour aux USA où il fait la plonge dans un restaurant, il rencontre une jeune américaine et songe à rompre avec Bernadette. Il n'en sera finalement rien. Puis vient son service militaire au moment de la guerre d'Algerie. En rentrant, il veut voyager mais il entre finalement à la cour des comptes sans aucune motivation. Il rencontre Pompidou, son père spirituel, qui pour lui incarne la nation. Il l'a formé en politique. J. Chirac entre à Matignon en 1962 en tant que secrétaire général. Il apprend le pouvoir et est déjà surnommé "le bulldozer". Formé par P. Juillet, il...
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