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Considérations sur Hitler
Jean Lopez (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Perrin

Considérations sur Hitler

Jean Lopez (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 14/04/2016
L’essai le plus percutant, incisif et abordable jamais écrit sur Hitler, par un historien qui fut témoin des événements. Préface de Jean Lopez.
 
A travers ce qui est sans doute l’étude la plus originale et la plus stimulante sur Hitler, Sebastian Haffner donne à comprendre l’action d’un homme qui a su séduire et... A travers ce qui est sans doute l’étude la plus originale et la plus stimulante sur Hitler, Sebastian Haffner donne à comprendre l’action d’un homme qui a su séduire et entraîner dans le meurtre de masse une des sociétés les plus modernes de son temps. Le plan de l’ouvrage est... A travers ce qui est sans doute l’étude la plus originale et la plus stimulante sur Hitler, Sebastian Haffner donne à comprendre l’action d’un homme qui a su séduire et entraîner dans le meurtre de masse une des sociétés les plus modernes de son temps. Le plan de l’ouvrage est inhabituel : Vie. Réalisations. Succès. Erreurs. Fautes. Crimes. Trahison. Sept essais incisifs, surprenants, stimulants. Sept angles différents pour éclairer le phénomène Hitler. Un livre rare qui allie l’histoire populaire à la plus haute exigence intellectuelle.
 
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EAN : 9782262067953
Code sériel : 637
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262067953
Code sériel : 637
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lydia4 24/02/2024
    J'apprécie énormément les livres de Sebastian Haffner, notamment sur son expérience du régime nazi d'Hitler. Il s'agit du troisième livre que je lis de ce journaliste et historien, témoin de l'installation d'Hitler au pouvoir. En 1938, il émigre car il est opposant au régime nazi. Cette analyse de ce qui a permis à Hitler de se hisser au pouvoir, de s'y maintenir et d'échouer jusqu'au suicide est pertinente, en tout cas, elle se tient. Je ne sais pas s'il a raison sur tous les points mais là où je reconnais que sa thèse est pertinente, c'est lorsqu'il indique qu'Hitler a bénéficié d'un régime de Weimar en perte de vitesse et d'une certaine faillite du traité de Versailles qui n'était quasiment plus effectif. Enfin, Hitler a eu des opposants, soit mineurs, soit en perte de vitesse en amont de sa prise de pouvoir. Ce qui m'a étonné à la lecture de cet essai est de constater que les conservateurs allemands ont été les opposants à Hitler les plus compliqués à combattre, et ce, jusqu'à la chute de ce régime. Les tentatives d'attentat contre Hitler venaient majoritairement du parti conservateur. Selon Haffner, Hitler a eu des succès intérieurs et extérieurs liés surtout à la faiblesse de ses opposants et non à sa compétence. Cela l'a conforté entre 1934 et 1941 au rang de politique capable. Après les pertes et défaites en URSS le vent tourne. Et cette obsession raciale d'Hitler basée sur la hiérarchie entre les "races" blanches supérieures ou inférieures voire nuisibles selon que l'on soit aryen (c'est quoi un aryen d'ailleurs ?), slave ou pire, juif l'a entraîné vers des actes inhumains. La théorie de l'espace vital a été le socle de cette idéologie. Ce qui m'interroge le plus est que Haffner suggère que le régime national socialiste est plus proche de la dictature stalinienne que du fascisme. Pour lui le nazisme est un populisme de gauche dictatorial alors que le fascisme s'appuie sur les classes dominantes. Ça fouette ! En tout cas cet essai est très intéressant du point de vu d'un intellectuel allemand, opposant au régime nazi, qui l'a vu s'installer jusqu'à devoir le fuir. Ce livre est passionnant et interroge y compris notre époque. J'apprécie énormément les livres de Sebastian Haffner, notamment sur son expérience du régime nazi d'Hitler. Il s'agit du troisième livre que je lis de ce journaliste et historien, témoin de l'installation d'Hitler au pouvoir. En 1938, il émigre car il est opposant au régime nazi. Cette analyse de ce qui a permis à Hitler de se hisser au pouvoir, de s'y maintenir et d'échouer jusqu'au suicide est pertinente, en tout cas, elle se tient. Je ne sais pas s'il a raison sur tous les points mais là où je reconnais que sa thèse est pertinente, c'est lorsqu'il indique qu'Hitler a bénéficié d'un régime de Weimar en perte de vitesse et d'une certaine faillite du traité de Versailles qui n'était quasiment plus effectif. Enfin, Hitler a eu des opposants, soit mineurs, soit en perte de vitesse en amont de sa prise de pouvoir. Ce qui m'a étonné à la lecture de cet essai est de constater que les conservateurs allemands ont été les opposants à Hitler les plus compliqués à combattre, et ce, jusqu'à la chute de ce régime. Les tentatives d'attentat contre Hitler venaient majoritairement du parti conservateur. Selon Haffner, Hitler a eu des succès intérieurs et extérieurs liés surtout à la faiblesse de...
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  • karmax211 09/07/2021
    Considération : fait de considérer. Considérer : envisager par un examen attentif, critique. Tel est selon le dictionnaire ce que fait Sebastian Haffner dans son essai intitulé - Considérations sur Hitler - paru en 1978. J'ai fait connaissance récemment avec cet Allemand antinazi exilé en Angleterre en 1938, ayant travaillé pour l'Observer et ayant écrit un livre à succès posthume (édité en 1999) - Histoire d'un Allemand - Souvenirs 1914-1933 -, lequel offre une immersion en 3D dans ce que fut l'Allemagne... et les Allemands durant cette période. Après cette lecture, sachant que Raimund Pretzel de son vrai nom, avait écrit cette "biographie" à succès sur Hitler, j'ai voulu en savoir plus. Haffner, en sept essais donne sa vision sur Hitler et le nazisme. Sa thèse est que l'Allemagne fut davantage sous l'emprise de l'hitlérisme que du nazisme. Dans ces sept essais, il analyse ce que furent la vie, les réalisations, les succès, les fautes, les crimes et la trahison de cet homme qui passant de trente ans d'obscure médiocrité, dix ans de piteux ratages, de la plus crasse obscurité, va, à force de volonté et d'obstination, connaître la plus "éblouissante lumière", vivre comme führer dix ans de surprenants et figurants succès, puis cinq années de gâchis et de destruction. Pour Haffner, ce qui caractérise Hitler, c'est sa dualité. Orateur qui fascine, subjugue et homme médiocre, sans culture. Homme politique habile mais qui n'est pas un chef d'État. Conquérant à l'intuition visionnaire et meurtrier de masse. En dehors de la thèse de la dualité, il y a celle de l'homme qui ayant compris dès la fin novembre 1941 qu'il ne gagnerait pas la guerre, se lance dans une folie suicidaire, s'entêtant sur le front russe dans un combat d'arrière-garde perdu d'avance et, suprême folie, déclarant la guerre aux USA... ce à quoi il n'était absolument pas obligé, ce qui signa sa perte et celle de l'Allemagne... perte volontaire, quasiment planifiée. À partir de là son but de guerre va être de faire durer celle-ci, "gagner du temps", afin, prétend Haffner, de réaliser le projet qui tenait tend à son esprit malade : anéantir les Juifs d'Europe. Des sept essais, celui qui reste le plus controversé concerne les réalisations. Trop laudatives au goût de certains historiens. On lui a aussi beaucoup reproché d'avoir affirmé qu'Hitler ne voyait rien d'autre qu'Hitler, ne préparant pas sa succession et ignorant au passage "le testament d'Hitler" dicté la veille de son suicide. L'offensive de 1940 et ses buts... "la paix sur le sable de Dunkerque", qui expliquent que l'Allemagne est passée tout près d'une victoire durable à cause d'une Angleterre fortement encline à abandonner la lutte échappe en partie à Haffner qui "s’approche de beaucoup de vérités (la psychose d' Hitler, ses talents, sa centralité dans son propre régime) mais gâche sa synthèse par un certain nombre d’affirmations bien peu étayées : sa joie de tuer, sa haine des Allemands, son aspiration démente à la domination du monde…" Une ou des thèses que Sebastian Haffner défend avec conviction force analyse, démonstration, explications, références... qui contiennent des vérités historiques, des lacunes, mais qui apportent un plus dans la vision de qui fut Hitler, et qui donnent à réfléchir. En conclusion, à la limite de la lapalissade, Hitler qui a un sens politique mais aucune vision d'État, qui fut un conquérant pour l'espace vital, qui n'a jamais compris qu'une guerre devait aboutir à la paix... qui ne voyait dans celle-ci que la victoire sous la forme de l'anéantissement de l'adversaire, qui devint l'un des plus grands meurtriers de masse qu'ai connu l'humanité, occupe une place à part, mais une "grande" place dans celle-ci, parce qu'il a bouleversé le cours du XXème siècle et changé la face du monde... entre autres... Un livre bien structuré, bien séquencé, bien pensé et bien écrit. Un livre dont je ne regrette pas la lecture. Considération : fait de considérer. Considérer : envisager par un examen attentif, critique. Tel est selon le dictionnaire ce que fait Sebastian Haffner dans son essai intitulé - Considérations sur Hitler - paru en 1978. J'ai fait connaissance récemment avec cet Allemand antinazi exilé en Angleterre en 1938, ayant travaillé pour l'Observer et ayant écrit un livre à succès posthume (édité en 1999) - Histoire d'un Allemand - Souvenirs 1914-1933 -, lequel offre une immersion en 3D dans ce que fut l'Allemagne... et les Allemands durant cette période. Après cette lecture, sachant que Raimund Pretzel de son vrai nom, avait écrit cette "biographie" à succès sur Hitler, j'ai voulu en savoir plus. Haffner, en sept essais donne sa vision sur Hitler et le nazisme. Sa thèse est que l'Allemagne fut davantage sous l'emprise de l'hitlérisme que du nazisme. Dans ces sept essais, il analyse ce que furent la vie, les réalisations, les succès, les fautes, les crimes et la trahison de cet homme qui passant de trente ans d'obscure médiocrité, dix ans de piteux ratages, de la plus crasse obscurité, va, à force de volonté et d'obstination, connaître la plus "éblouissante lumière", vivre comme führer dix ans de surprenants et figurants succès, puis cinq années...
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  • Radwan74 04/11/2020
    J’ai été plutôt intrigué par le traitement de la vie d’Hitler en 7 mots (enfin le livre traite presque exclusivement de la période 1933-1945) : L’auteur revient sur les succès (il y en a mais beaucoup par opportunisme), sur les échecs, sur les crimes et sur les trahisons à l’Allemagne d’Hitler. Une lecture très claire qui fait découvrir un homme qui avait 2 buts essentiels dans la vie : dominer et exterminer les juifs. L’Allemagne n’était qu’un faire-valoir de sa destinée ; les dernières pages de l’ouvrage sont très violentes pour les allemands, une information que j’avais à peine relevé dans des ouvrages précédents. Tout comme le traitement de la guerre pour Hitler, qui n’était pas un si mauvais chef de guerre (au début) mais qui lorsqu’il découvrit la défaite inéluctable, devient d’un coup, un raté complet et un monstre en puissance. C’est assez impressionnant de découvrir un être obnubilé par sa personne et qui n’a jamais pensé à ce que l’Allemagne lui survivent (même si il avait gagné la guerre). Un ouvrage passionnant et très bien réalisé tant il est compliqué d’être objectif sur un être si sinistre. On y découvre un être effectivement empli de haine, de dégoût de la paix et imbu de sa personne. Ses quelques réussites et succès ne sont dûs qu’a quelques fulgurances d’esprits et de chances, complètement écrasés par ses 3 dernières années de sa vie les plus abjects et les plus terribles pour l’humanité. Même si c’est un ouvrage consacré à Hitler, on peut regretter que les autres dirigeants Nazis sont peu cités et presque limités à des faire-valoir du Führer alors qu’ils tiennent une place importante dans la fureur de destruction et de mort générée durant la Seconde Guerre mondiale. En somme, j’ai découvert une nouvelle façon d’appréhender le monstre Nazi et découvert un peu mieux pour quelles raisons cette Seconde Guerre mondiale s’est déroulée telle que l’on la connaît. Les prospectives de l’auteur sur l’Allemagne avec un Hitler qui disparaît prématurément sont intéressantes (mais là aussi, j’aurai aimé qu’il aille plus loin), tout comme l’analyse de capacité d’Hitler à être un dirigeant politique, un chef de guerre où tout simplement une personnalité qui aurait pu marquer l’histoire autrement que par la guerre.J’ai été plutôt intrigué par le traitement de la vie d’Hitler en 7 mots (enfin le livre traite presque exclusivement de la période 1933-1945) : L’auteur revient sur les succès (il y en a mais beaucoup par opportunisme), sur les échecs, sur les crimes et sur les trahisons à l’Allemagne d’Hitler. Une lecture très claire qui fait découvrir un homme qui avait 2 buts essentiels dans la vie : dominer et exterminer les juifs. L’Allemagne n’était qu’un faire-valoir de sa destinée ; les dernières pages de l’ouvrage sont très violentes pour les allemands, une information que j’avais à peine relevé dans des ouvrages précédents. Tout comme le traitement de la guerre pour Hitler, qui n’était pas un si mauvais chef de guerre (au début) mais qui lorsqu’il découvrit la défaite inéluctable, devient d’un coup, un raté complet et un monstre en puissance. C’est assez impressionnant de découvrir un être obnubilé par sa personne et qui n’a jamais pensé à ce que l’Allemagne lui survivent (même si il avait gagné la guerre). Un ouvrage passionnant et très bien réalisé tant il est compliqué d’être objectif sur un être si sinistre. On y découvre un être effectivement empli de haine, de dégoût de la paix et...
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  • JeromeJeanJacques 27/12/2019
    Brillant essai ; écrit par un Allemand, lui-même victime des persécutions nazies. L’auteur n’est pas étranger aux sévices du troisième Reich ; alors, on pourrait s’attendre à ce que ce pamphlet soit un nouveau brûlot de repentir et de victimisation ; mais il n’en est rien. Au lieu de ça, Sebastian Haffner se dédouane de tous les affects, et reprend point par point, en profondeur, les tenants et les aboutissants de la politique du Fürher. Il n’est pas question de psychologie, mais plus de stratégie politique. Ce sont des points de vue inhabituels ; notamment dans la façon que Hitler aurait choisi de mener ses campagnes militaires. Selon Haffner, son plan de conquête devait s’achever avant sa mort. Et ce fut une des raisons pour lesquelles Hitler n’a pas développé de structures étatiques en Allemagne ; il s’agissait plus “d’un chaos maîtrisé”. Ce livre analyse tous les bouleversements qu’ont apportés au monde la vision d’Hitler. Changement d’angle intéressant, surtout que l’on à l’habitude de ne citer que les charges au bilan de la seconde guerre mondiale. Haffner est tout à fait lucide sur les motivations d’Hitler, à chaque étapes de son existence. Il revisite certaines croyances scolaires ; en fermant le livre, on ne change pas sentimentalement vis-à-vis d’Hitler, mais le tableau global nous paraît plus clair. Brillant essai ; écrit par un Allemand, lui-même victime des persécutions nazies. L’auteur n’est pas étranger aux sévices du troisième Reich ; alors, on pourrait s’attendre à ce que ce pamphlet soit un nouveau brûlot de repentir et de victimisation ; mais il n’en est rien. Au lieu de ça, Sebastian Haffner se dédouane de tous les affects, et reprend point par point, en profondeur, les tenants et les aboutissants de la politique du Fürher. Il n’est pas question de psychologie, mais plus de stratégie politique. Ce sont des points de vue inhabituels ; notamment dans la façon que Hitler aurait choisi de mener ses campagnes militaires. Selon Haffner, son plan de conquête devait s’achever avant sa mort. Et ce fut une des raisons pour lesquelles Hitler n’a pas développé de structures étatiques en Allemagne ; il s’agissait plus “d’un chaos maîtrisé”. Ce livre analyse tous les bouleversements qu’ont apportés au monde la vision d’Hitler. Changement d’angle intéressant, surtout que l’on à l’habitude de ne citer que les charges au bilan de la seconde guerre mondiale. Haffner est tout à fait lucide sur les motivations d’Hitler, à chaque étapes de son existence. Il revisite certaines croyances scolaires ; en fermant le livre,...
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  • Nikoz 09/12/2018
    Juste ce qu'il faut, d'intuition, de démonstration, de perspective.
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