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Cranford
Date de parution : 01/04/2021
Éditeurs :
Archipoche

Cranford

Date de parution : 01/04/2021
Traduit et préfacé par Domnique Jean
Soudées par une profonde amitié, les humbles dames de la petite communauté agricole de Cranford se contentent d’un mode de vie simple et hors du temps. Mais l’urbanisation qui gagne... Soudées par une profonde amitié, les humbles dames de la petite communauté agricole de Cranford se contentent d’un mode de vie simple et hors du temps. Mais l’urbanisation qui gagne du terrain et la construction d’une voie de chemin de fer, ainsi que l’ordre masculin et les conventions sociales, menacent... Soudées par une profonde amitié, les humbles dames de la petite communauté agricole de Cranford se contentent d’un mode de vie simple et hors du temps. Mais l’urbanisation qui gagne du terrain et la construction d’une voie de chemin de fer, ainsi que l’ordre masculin et les conventions sociales, menacent leur fragile microcosme...

Les craquements du vieux monde se font aussi entendre à la ferme de l’Espérance où le jeune Paul Manning, revenu de la ville, emménage chez son oncle, le pasteur Holman. Là, il se lie d’affection avec sa cousine Phillis. Quand celle-ci tombe sous le charme d’un bel ingénieur, porteur de valeurs modernes, la nouvelle harmonie familiale menace de s’effondrer...

Les héroïnes d’Elizabeth Gaskell, face à la férocité du monde, s’inscrivent dans la métamorphose de l’Angleterre victo- rienne, où la désuétude des anciens codes laisse place à la solitude des êtres – et à l’espoir de temps meilleurs. La ro- mancière les observe avec ce mélange de tendresse et d’iro- nie qui sont sa marque.
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EAN : 9782377359783
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377359783
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LePamplemousse 04/03/2024
    Une très jolie incursion dans un village anglais au 19ème siècle. Le style est non seulement merveilleux et poétique mais l'auteur fait preuve de beaucoup de subtilité et de dérision pour nous narrer le quotidien de toutes une brochette de femmes (veuves ou vieilles filles pour la plupart) qui n'ont pas grand chose d'autre à faire que se réunir pour cancaner sur tout et tout le monde. Elles sont donc aussi drôles qu'hypocrites avec leurs belles manières qu'elles veulent sophistiquées mais qui démontrent surtout des esprits bien étroits. Nous les suivons pendant plusieurs mois, entre leurs thés, leurs parties de cartes, leurs visites aux unes et aux autres, nous découvrons leurs petits problèmes, leurs jalousies, leur peur du monde (des hommes, des voleurs, des assassins...) alors qu'elles vivent dans un endroit où la seule chose qu'elles risquent vraiment c'est de glisser dans la boue en allant voir les nouvelles robes au magasin général ! J'ai adoré ce roman et je vais me jeter sur d'autres titres de cet auteur.
  • Tachan 30/01/2024
    Après avoir liquidé tous les romans des soeurs Brontë de mes étagères, puis d’Edith Wharton, je m’attaque cette fois à Elizabeth Gaskell, autrice que j’avais découverte grâce aux adaptations télé de ses oeuvres mais que j’ai bien trop peu lue. Ce sera donc elle « mon autrice classique » de ces prochains mois. J’aime bien chaque année, tenter de lire les nombres romans classiques qui peuplent mes étagères de « non lus » et travailler par autrice est un excellent moyen, pour moi, de m’y mettre car j’aime voir l’évolution des plumes et thèmes de celles-ci. J’avais déjà lu, il y a longtemps Les confessions de Mr Harrison de l’autrice, texte court que j’avais beaucoup aimé. La plume et le ton d’Elizabeth Gaskell m’avaient énormément fait penser aux Contes de Maupassant et j’avais ri de la vie de ses provinciaux et de leur réaction face à l’arrivée d’un jeune médecin. C’était grinçant à souhait et c’était ce que je cherchais à retrouver. Le résumé et les premières pages semblaient me le promettre car dans Cranford, nous suivons des épisodes de la vie de ses habitantes, entre petits ragots, petits coups bas, mais aussi entraides lors des moments plus difficiles. On se retrouve dans un cadre chaleureux fait d’épouses, veuves, femmes célibataires de tout âge qui n’ont pas leur langue dans leur poche. La plume de l’autrice est en plus toujours aussi savoureuse et piquante, on sent tout le mordant avec lequel elle décrit cette vie campagnarde très féminine où les hommes ne sont souvent que de passage, ne restant pas ou n’ayant pas une place prépondérante dans leur vie, ce qui est assez surprenant et amusant. Le problème, c’est que de cette société de femmes, de ces petites histoires de sororité, l’autrice n’a pas su en faire grand-chose. Elle n’arrive pas à transcender ces différentes histoires que nous allons vivre et les personnages qui animent le village comme elle avait réussi à le faire dans Les confessions de Mr Harrison , ce qui me fait dire, pour le moment, que pour ce genre d’histoire, le format court lui réussit mieux. Ici, elle répète inlassablement le même schéma, et certes, ça ronronne, mais on s’ennuie aussi un peu parfois. J’ai moi-même piqué du nez au milieu du roman, je l’avoue et je ne pense pas que ç’ait été juste à cause de mon rhume ^^! J’ai aimé suivre les aventures et mésaventures de la vie de tous les jours de Miss Matty et consoeurs, du capitaine Brown ou encore du Dr Johnson, mais passé les premiers chapitres où j’aimais le rythme, les thèmes, le ton, très vite on se lasse, car ça ne décolle pas, que les histoires, toutes gentilles qu’elles sont, n’ont pas le petit truc en plus, contrairement aux Chroniques d’Avonlea de Lucy Maud Montgomery, qui ont une intention un peu similaire. Mais ici, l’autrice est dans un entre-deux, jamais tout à fait anthologie (histoires qui pourraient être des nouvelles indépendantes), jamais tout à fait roman sur la vie d’un village dans son ensemble, et elle le paye. J’ai apprécié de retrouver la plume piquante d’Elizabeth Gaskell dans un décor très sororal. Je me suis ennuyée au bout d’un moment du peu d’ambition mis dans ces histoires qui découlent de la vie des habitants de Cranford. Sans thématique forte, sans personnage fort, sans émotion forte, la lecture se passe mais ne se vit pas et c’est bien dommage. Elle m’avait montré tout autre chose dans Les confessions de Mr Harrison qui se déroulait aussi dans un petit village et que je conseille bien plus. Après avoir liquidé tous les romans des soeurs Brontë de mes étagères, puis d’Edith Wharton, je m’attaque cette fois à Elizabeth Gaskell, autrice que j’avais découverte grâce aux adaptations télé de ses oeuvres mais que j’ai bien trop peu lue. Ce sera donc elle « mon autrice classique » de ces prochains mois. J’aime bien chaque année, tenter de lire les nombres romans classiques qui peuplent mes étagères de « non lus » et travailler par autrice est un excellent moyen, pour moi, de m’y mettre car j’aime voir l’évolution des plumes et thèmes de celles-ci. J’avais déjà lu, il y a longtemps Les confessions de Mr Harrison de l’autrice, texte court que j’avais beaucoup aimé. La plume et le ton d’Elizabeth Gaskell m’avaient énormément fait penser aux Contes de Maupassant et j’avais ri de la vie de ses provinciaux et de leur réaction face à l’arrivée d’un jeune médecin. C’était grinçant à souhait et c’était ce que je cherchais à retrouver. Le résumé et les premières pages semblaient me le promettre car dans Cranford, nous suivons des épisodes de la vie de ses habitantes, entre petits ragots, petits coups bas, mais aussi entraides lors des moments plus difficiles. On se retrouve...
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  • Errant 28/01/2024
    Un aide-ingénieur se découvre une tante près du chantier où il travaille, la fréquente assidûment et y invite même éventuellement son patron. La jeune fille de la famille, Phillis, tombe sous le charme de cet érudit, notamment pour sa large culture. Lui l’aime en silence avant d’être transféré au Canada. Tout cela peut paraître bien banal, mais, à l’époque victorienne, ce ne l’était pas, surtout quand vous habitez un petit patelin et que votre père en est le pasteur. L’auteure a su imager avec délicatesse la complicité qui se développe entre le cousin et sa cousine, la bienveillante autorité du père, le profond désespoir de Phillis lors du mariage de son bel ingénieur. Les personnages sont étoffés, l’ambiance pudique de l’époque baigne le récit, l’écriture fluide et nuancée sert bien le récit. Ce dernier est simple, mais attachant, sans dessein moralisateur et se termine en beauté. J’ai aimé et compte bien revisiter cette écrivaine.
  • Caro17 02/03/2022
    Je découvre Elizabeth Gaskell avec ces deux romans réunis dans une même édition. Cranford : Installez vous confortablement, prenez une tasse de thé et partez pour Cranford, petite ville rurale d'Angleterre en plein milieu de la révolution industrielle. La narratrice, Mary Smith, emmène le lecteur avec elle lors de ses visites à Cranford. On y fait la connaissance de certains de ses habitants, notamment un petit groupe de célibataires et de veuves, car à Cranford les hommes ne sont pas très présents, seuls quelques-uns ont le privilège d'être accepté et d'y rester. La pauvreté n'est pas bien vue non plus, on ne parle pas d'argent et si quelqu'un est pauvre, rien n'est dit ou insinué. Mary décrit les habitudes de la société de Cranford et divers événements de la vie quotidienne. Il y a une réelle affection dans les descriptions ainsi qu'un doux amusement et des moments poignants. Et il y a surtout un véritable sentiment de solidarité dans cette communauté. Avec ce groupe de femmes et leurs rencontres, Elizabeth Gaskell dresse un portrait des coutumes, ainsi que des préjugés et des normes sociales de l'époque de façon émouvante et avec un humour sarcastique. Une série de vignettes plus qu'une histoire réelle, Cranford est un roman charmant et plein d'esprit. Ma cousine Phillis : Dans cette nouvelle, le narrateur est un jeune homme, Paul Manning, qui va, à la demande de sa mère, rendre visite à des cousins #8203;#8203;éloignés : les Holman. Il y rencontre sa charmante cousine, une jeune femme délicate, belle et très intelligente. Fille de l'ecclésiastique de la région, elle est élevée de manière enfantine et innocente, et dévore les livres et connaît le grec et le latin. Cette vie calme et paisible est toutefois menacée lorsqu'un jour, Paul emmène son patron et ami, M. Holdsworth, avec lui. J'ai moins apprécié que Cranford mais la lecture fut quand même agréable. J'ai été un peu déçue du final que j'ai trouvé assez abrupt.Je découvre Elizabeth Gaskell avec ces deux romans réunis dans une même édition. Cranford : Installez vous confortablement, prenez une tasse de thé et partez pour Cranford, petite ville rurale d'Angleterre en plein milieu de la révolution industrielle. La narratrice, Mary Smith, emmène le lecteur avec elle lors de ses visites à Cranford. On y fait la connaissance de certains de ses habitants, notamment un petit groupe de célibataires et de veuves, car à Cranford les hommes ne sont pas très présents, seuls quelques-uns ont le privilège d'être accepté et d'y rester. La pauvreté n'est pas bien vue non plus, on ne parle pas d'argent et si quelqu'un est pauvre, rien n'est dit ou insinué. Mary décrit les habitudes de la société de Cranford et divers événements de la vie quotidienne. Il y a une réelle affection dans les descriptions ainsi qu'un doux amusement et des moments poignants. Et il y a surtout un véritable sentiment de solidarité dans cette communauté. Avec ce groupe de femmes et leurs rencontres, Elizabeth Gaskell dresse un portrait des coutumes, ainsi que des préjugés et des normes sociales de l'époque de façon émouvante et avec un humour sarcastique. Une série de vignettes plus qu'une histoire réelle, Cranford...
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  • EveD 31/12/2021
    Cranford est une histoire de commères : on y raconte les potins du village. Ma cousine Phillis, c'est à peu près pareil. Deux œuvres, qui, si elles ne sont pas prenantes, nous plongent dans un quotidien où on trouve de quoi se réjouir, où les potins rendent la vie moins monotone, et qui nous donnent envie de voyager.
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