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De sang et d'encre
Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Collection : Littérature étrangère
Date de parution : 17/09/2020
Éditeurs :
le cherche midi

De sang et d'encre

Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Collection : Littérature étrangère
Date de parution : 17/09/2020
« Un écrivain béni, avec un sens de la nuance et de la narration qui n’a d’égal que son penchant pour la passion. » Toni Morrison
2017, Londres. Professeur d’université proche de la retraite, Helen Watt est contactée par un ancien élève afin de venir étudier des documents en hébreu récemment découverts dans une maison du... 2017, Londres. Professeur d’université proche de la retraite, Helen Watt est contactée par un ancien élève afin de venir étudier des documents en hébreu récemment découverts dans une maison du XVIIe siècle. Très vite, elle est intriguée par l’auteur de ces manuscrits, un certain « Aleph », dont elle va vouloir déterminer l’identité.
 
1660,...
2017, Londres. Professeur d’université proche de la retraite, Helen Watt est contactée par un ancien élève afin de venir étudier des documents en hébreu récemment découverts dans une maison du XVIIe siècle. Très vite, elle est intriguée par l’auteur de ces manuscrits, un certain « Aleph », dont elle va vouloir déterminer l’identité.
 
1660, Amsterdam. Ester Velasquez est une femme d’une intelligence et d’une culture exceptionnelles. Secrétaire bien-aimée d’un rabbin aveugle fuyant l’Inquisition espagnole, elle le suit à travers l’Europe et jusqu’à Londres, au moment où la ville est touchée par la peste.
 
Récit à la construction étourdissante, louvoyant entre les lieux et les époques, De sang et d’encre est aussi une brillante méditation sur la religion, la philosophie, et la place de la femme dans l’Histoire.
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EAN : 9782749161679
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749161679
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Manonlitetvadrouilleaussi 17/09/2023
    Sur les recommandations de @eva_tuvastabimerlesyeux , @b.a.books et moi nous sommes lancées à l’assaut de ce beau bébé de quasiment 600 pages, et nous avons frôlé le coup de cœur. Frôlé, car quelques longueurs et tirades philosophiques ont pu parfois nous perdre. Mais alors qu’est-ce que j’ai aimé ce roman ! Dans une alternance passé-présent, nous découvrons un pan de l’histoire des juifs séfarades qui ont fui le Portugal et l’Inquisition, pour gagner Amsterdam puis Londres. Spinoza, le mouvement sabbatéen, Manassé Ben Israël… Les références sont riches et foisonnantes sans que cela ne soit trop (sauf pour le côté philo, mais c’est parce que ce n’est pas trop mon dada ^^). J’ai découvert énormément de faits, et j’ai été complètement plongée dans ce Londres de 1660, où le fantôme de Shakespeare est encore présent, et où la Grande Peste décimera près de 20 % de la population. Avec un tel titre, ne vous attendez pas à un polar ou une intrigue à vive allure. Il y a certes, des rebondissement et coups de théâtre, mais c’est un récit qui prend son temps. Les thèmes sont nombreux, et plus loin que le côté historique de la communauté juive, c’est la place de la femme dans cette communauté et cette époque. A la fin de l’ouvrage, Rachel Kadish explique que c’est suite à une question de Virginia Woolf dans Une chambre à soi que lui est venu l’idée du roman « Si William Shakespeare avait eu une sœur aussi douée que lui, quel aurait été son sort ? ». Le personnage d’Ester Velasquez est né. Pour une fois dans un roman historique à double époque, j’ai autant aimé le présent que le passé. J’ai eu beaucoup d’empathie pour le personnage d’Helen. Quant à Esther, comment ne pas l’aimer. Sa soif de connaissance, son érudition, sa modernité, et sa résilience. Mais les personnages secondaires sont eux aussi très touchants et réalistes, je pense au rabbin bien évidemment mais également à Rivka, que je vous laisserai découvrir… Londres.2000. Helen Watt, une professeure d’histoire bientôt à la retraite, et Aaron Levy, un doctorant qui peine à avancer sur ses travaux, sont envoyés par leur université pour expertiser des documents retrouvés dans une demeure du XVIIe. Latin, hébreu, portugais, en les traduisant, les deux historiens se rendent rapidement compte qu’ils détiennent entre leurs mains un véritable trésor historique. Londres.1657. Après la mort de leurs parents, Ester et son frère Isaac sont recueilli par le rabbin Moshe HaCoen Mendes. Ce dernier étant aveugle, il est aidé par Isaac pour rédiger ses correspondances. Mais depuis son départ, c’est Ester qui fait office de scribe. Une place impensable pour une femme de l’époque, qui ne doit pas être instruite, mais devrait plutôt s’atteler à devenir une épouse modèle. Sur les recommandations de @eva_tuvastabimerlesyeux , @b.a.books et moi nous sommes lancées à l’assaut de ce beau bébé de quasiment 600 pages, et nous avons frôlé le coup de cœur. Frôlé, car quelques longueurs et tirades philosophiques ont pu parfois nous perdre. Mais alors qu’est-ce que j’ai aimé ce roman ! Dans une alternance passé-présent, nous découvrons un pan de l’histoire des juifs séfarades qui ont fui le Portugal et l’Inquisition, pour gagner Amsterdam puis Londres. Spinoza, le mouvement sabbatéen, Manassé Ben Israël… Les références sont riches et foisonnantes sans que cela ne soit trop (sauf pour le côté philo, mais c’est parce que ce n’est pas trop mon dada ^^). J’ai découvert énormément de faits, et j’ai été complètement plongée dans ce Londres de 1660, où le fantôme de Shakespeare est encore présent, et où la Grande Peste décimera près de 20 % de la population. Avec un tel titre, ne vous attendez pas à un polar ou une intrigue à vive allure. Il y a certes, des rebondissement et coups de théâtre, mais c’est un récit qui prend son temps. Les thèmes sont nombreux, et plus loin que le côté historique de la communauté juive, c’est la place...
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  • Julien_DL 20/02/2022
    Un bon gros pavé pour commencer l'année. Et une critique qui met du temps à pointer le bout de son nez tellement j'aurais envie d'en dire et en même temps, qui se passe de commentaires. Bien que les cent premières pages m'ont fait appréhender cette lecture - construction et sujet de l'histoire, alternance entre deux époques à chaque chapitre), j'ai changé d'avis par la suite. J'ai appris à apprivoiser et connaître les personnages, je m'y suis attaché. J'ai aimé la poésie et la philosophie des mots. Bref, je n'ai pas de mots pour décrire ce bouquin mis à part le fait qu'il fasse partie de ceux que j'ai aimé lire lentement et auquel j'ai mis énormément de post-it sur mes passages préférés ou qui m'ont fait réagir. Si vous voulez vous lancer dans ce livre, il ne faut pas avoir peur des longues phrases philosophiques ni du vocabulaire pompeux dans certains échanges épistolaires. Si ce n'est pas le cas, alors foncez ! Seul bémol, les chapitres sont très longs et si comme moi vous n'aimez pas vous interrompre en plein milieu d'un chapitre, alors vous ne pourrez pas vous lancer dans une lecture d'une dizaine de minutes pour combler le temps.
  • sweetie 21/11/2021
    Helen Watt, spécialiste en études juives, est appelée à analyser d’un point de vue historique une série de documents anciens découverts dans un réduit sous un escalier d’une maison londonienne plusieurs fois centenaire. Assistée d’un doctorant juif américain, Aaron Levy, qu’on lui a recommandé et avec qui elle ne s’entend guère, Helen comprend sur-le-champ l’importance de cette découverte pour sa carrière dont elle devine la fin prochaine. À travers le décryptage des manuscrits conduit par les deux universitaires, on suit en parallèle l’histoire du rabbin Mohse HaCohn Mendes, juif séfarade parti d’Amsterdam en 1657 pour gagner Londres en vue d’y éduquer la communauté juive, ainsi que d’Ester Velasquez, une orpheline qu’il a accueillie chez lui avec son frère Isaac. Le vieil homme est aveugle depuis des tortures subies sous l’Inquisition espagnole, l’obligeant ainsi à avoir recours aux services d’un scribe, ce que feront Isaac et bientôt sa sœur, défiant les lois judaïques interdisant aux femmes toute activité intellectuelle. « (…) niant son sexe de sa plume et de son encre (…) », Ester ira encore plus loin que la simple transcription des phrases et des idées du rabbin, se heurtant alors à la moralité rigide de sa religion et de son époque. Rachel Kadish a accompli un travail de recherche impeccable dans ce roman conjuguant histoire et philosophie, sur fond d’épidémie de peste, de Shoah et de kibboutz en Israël. Le style littéraire adapté au XVIIe siècle est aussi parfaitement réussi, même dans la traduction, ce qui ne m’a pas empêché d’éprouver certaines difficultés de compréhension à la lecture. « Même en latin, elle n’a aucune patience pour les phrases qui s’étirent comme un long cou prêt à se démancher et qui nécessitent un examen approfondi pour savoir où se niche l’écoeurante ambition, et où l’insulte cachée. » L’effort en valait la peine et c’est avec regret, quoique mêlé de soulagement, il faut bien le dire, que je quitte Ester et sa soif de connaissance. Un féminisme avant l’heure dans un siècle teinté d’obscurantisme, une fenêtre ouverte dans un très lointain passé, un hommage senti à la grande Histoire. Helen Watt, spécialiste en études juives, est appelée à analyser d’un point de vue historique une série de documents anciens découverts dans un réduit sous un escalier d’une maison londonienne plusieurs fois centenaire. Assistée d’un doctorant juif américain, Aaron Levy, qu’on lui a recommandé et avec qui elle ne s’entend guère, Helen comprend sur-le-champ l’importance de cette découverte pour sa carrière dont elle devine la fin prochaine. À travers le décryptage des manuscrits conduit par les deux universitaires, on suit en parallèle l’histoire du rabbin Mohse HaCohn Mendes, juif séfarade parti d’Amsterdam en 1657 pour gagner Londres en vue d’y éduquer la communauté juive, ainsi que d’Ester Velasquez, une orpheline qu’il a accueillie chez lui avec son frère Isaac. Le vieil homme est aveugle depuis des tortures subies sous l’Inquisition espagnole, l’obligeant ainsi à avoir recours aux services d’un scribe, ce que feront Isaac et bientôt sa sœur, défiant les lois judaïques interdisant aux femmes toute activité intellectuelle. « (…) niant son sexe de sa plume et de son encre (…) », Ester ira encore plus loin que la simple transcription des phrases et des idées du rabbin, se heurtant alors à la moralité rigide...
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  • CelinePointAlaLigne 19/11/2021
    Une occasion rare d’approcher un pan de l’Histoire et le XVIIe siècle m’a été donnée avec ce très dense roman, exceptionnellement documenté, de Rachel Kadish. • 👁#8205;🗨 En 2000, Helen Watt, brillante professeure d’université spécialiste des traductions de documents anciens, découvre dissimulés dans une maison bourgeoise d’un quartier de Londres des lettres et parchemins qu’elle estime immédiatement de grande valeur. Aidée par Aaron Levy, étudiant en quête d’inspiration pour sa thèse, ils se lancent dans la traduction de ces textes manuscrits. Occasion rêvée pour le lecteur d’être plongé à l’époque de ces écritures, soit à la fin du XVIIè et de rencontrer Esther qui devient alors le porte-parole, porte-plume, d’une époque lointaine où les juifs, les femmes et les classes sociales inférieures avaient fort à craindre. • Les + : ➕ La dimension historique. Des conséquences de l’Inquisition Espagnole à la Grande Peste de Londres en passant par les courants de pensées juifs et les excommunications associées, il est impossible de tout retenir de ce texte tant il foisonne de détails. En revanche, il rapporte parfaitement le contexte de l’époque et m’en laissera un aperçu précis et sans aucun doute fidèle. • ➕ Esther. Une femme complexe et nuancée comme on les aime dans les romans. Une femme érudite à une époque où cela n’était pas vraiment ce qui était attendu d’elle. Son destin m’a touchée et j’ai admiré sa résilience comme sa combativité. • Les - : ➖ La densité a bel et bien les défauts de ses qualités. Pour se lancer dans un tel texte, il ne faut manquer ni de curiosité, ni de courage. Le roman regorge de détails, le rythme est plutôt lent et tous les personnages sont davantage penseurs que femmes et hommes d’action. Rien de rédhibitoire, mais il faut y être préparé et disposé ! • ➖ Le titre. Il ne me semble pas du tout adapté au roman et est bien trop tourné « polar » pour la réalité du texte qui le suit ! Le titre original « The Weight of Ink » était beaucoup mieux !Une occasion rare d’approcher un pan de l’Histoire et le XVIIe siècle m’a été donnée avec ce très dense roman, exceptionnellement documenté, de Rachel Kadish. • 👁#8205;🗨 En 2000, Helen Watt, brillante professeure d’université spécialiste des traductions de documents anciens, découvre dissimulés dans une maison bourgeoise d’un quartier de Londres des lettres et parchemins qu’elle estime immédiatement de grande valeur. Aidée par Aaron Levy, étudiant en quête d’inspiration pour sa thèse, ils se lancent dans la traduction de ces textes manuscrits. Occasion rêvée pour le lecteur d’être plongé à l’époque de ces écritures, soit à la fin du XVIIè et de rencontrer Esther qui devient alors le porte-parole, porte-plume, d’une époque lointaine où les juifs, les femmes et les classes sociales inférieures avaient fort à craindre. • Les + : ➕ La dimension historique. Des conséquences de l’Inquisition Espagnole à la Grande Peste de Londres en passant par les courants de pensées juifs et les excommunications associées, il est impossible de tout retenir de ce texte tant il foisonne de détails. En revanche, il rapporte parfaitement le contexte de l’époque et m’en laissera un aperçu précis et sans aucun doute fidèle. • ➕ Esther. Une femme complexe et nuancée comme on les aime dans les romans. Une femme...
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  • LinZio_Lectures 18/10/2021
    Une jolie fresque historique qui vous fera voyager tout au long de cette lecture ! . De vieux documents sont retrouvés dans une grosse bâtisse londonienne, Helen Watt une historienne accompagnée de Aaron Levy sont rn chargent de décrypter ces documents ! La surprise sera au rendez-vous car ils ont là des documents sur la vie londonienne juive du 17e siècle, une découverte exceptionnelle pour Helen ! . Nous allons alterner entre les deux époques ce qui donne un rythme convenable à cette lecture, malgré parfois il faut le dire quelques temps morts, des passages longs feront leur apparition et il ne faut alors pas décrocher ! . Un roman qui explique la vie des juifs de l'époque, la condition féminine, leur destin ! Un roman qui fait réfléchir, un roman toujours d'actualité... . On sent un vrai investissement de la part de l'autrice, un énorme travail de recherche a été fait par celle-ci ! On sent bien la passion que l'autrice a mis lors de l'écriture de ce livre ! . Aux amateurs de roman historique je recommande !!
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