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Dernier Eté à Mayfair
Date de parution : 20/10/2011
Éditeurs :
Belfond

Dernier Eté à Mayfair

Date de parution : 20/10/2011

À Londres, on les surnomme les « Admirables ». Ils possèdent l’argent, le pouvoir et le prestige. Mais le vertige de la Belle Époque n’est qu’une illusion. Des salles de...

À Londres, on les surnomme les « Admirables ». Ils possèdent l’argent, le pouvoir et le prestige. Mais le vertige de la Belle Époque n’est qu’une illusion. Des salles de bal de la haute société édouardienne aux champs de bataille de la Somme, le portrait captivant de deux grandes familles...

À Londres, on les surnomme les « Admirables ». Ils possèdent l’argent, le pouvoir et le prestige. Mais le vertige de la Belle Époque n’est qu’une illusion. Des salles de bal de la haute société édouardienne aux champs de bataille de la Somme, le portrait captivant de deux grandes familles qui, en une décennie, voient basculer le monde et le temps de l’insouciance.

Mayfair, été 1911. Les Rotherfield reçoivent pour le bal de leur fille Victoria, mais la fête est compromise par la disparition de sa sœur Evangeline. Son absence révèle de sourdes tensions familiales. Leur frère aîné, Julian, la retrouve dans une prison de Bermondsey, un quartier ouvrier où couve la révolte. Héritier de la dynastie, il déplore l’attitude de cette insoumise de vingt ans, aussi égoïste que leur frère cadet Edward, un dilettante criblé de dettes de jeu. Pour les honorer, ce dernier doit remporter une course d’aviation en battant son rival, le Français Pierre du Forestel, un jeune homme aussi séducteur et fantasque que lui.
Tous ces Admirables croient en un avenir radieux. Pourtant, un déclin inexorable menace l’aristocratie anglaise et la vieille noblesse française, qui subissent de plein fouet les mutations d’une société moderne. Guidés par les mêmes principes d’honneur et de sacrifice, les uns et les autres devront affronter le cataclysme d’une guerre qui sera aussi leur chant du cygne. Et ce sera aux femmes, parmi les ruines de leurs illusions, de réinventer un monde nouveau.

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EAN : 9782714449542
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714449542
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vexiana 10/01/2022
    J’aime beaucoup les sagas familiales mais j’admets être assez exigeante. Pour qu’elle me satisfasse il faut quelques conditions : -Elles doivent se dérouler dans un contexte historique précis et bien documenté. -Les personnages doivent être attachants ; biens rendus et humains, avec leurs défauts, et, surtout, bien en phase avec la période décrite et pas parfaitement anachroniques ou parés de toutes les qualités. -Si possible (mais ce n’est pas rédhibitoire) l’histoire doit éviter les lieux communs et réserver quelques surprises. -L’auteur doit savoir où il va et ne pas nous lancer dans des histoires secondaires qui n’aboutissent pas. La question est : Est-ce que Le dernier été à Mayfair, saga familiale suivant la famille de Lord Rothenfeld durant les années 1910-1918, répond à ces attentes ? Et bien oui et non. Oui, les personnages sont attachants, humains et bien rendus. Non, l’histoire n’évite pas les lieux communs (je me demande si toute la noblesse anglaise n’était pas à un mariage le jour où la guerre a été déclarée…) Non, il n’y a pas vraiment de surprise (je pense qu’à une personne près j’aurais pu donner les noms des protagonistes qui ne reviendraient pas de la guerre) Oui, le contexte historique est bien rendu, bien documenté et intéressant. Et non, malheureusement, l’auteure n’a pas toujours donné l’impression de savoir où elle allait. Je déplore le fait que l’élément accrocheur du 4e de couverture « À Londres on les surnomme « les Admirables ». Ils possèdent l'argent, le pouvoir et le prestige » soit finalement si peu exploité…ce groupe est nommé deux ou trois fois mais sans être vraiment défini et on ne cesse d’en déplorer les disparus alors qu’ils ne sont que peu (ou pas) nommés, dénombrés, suivis à part les trois ou quatre membres. De nombreuses histoires secondaires sont lancées au fil du récit et tombent à l’eau sans voir l’histoire aboutir. La fin de l’histoire semble avoir été coupée nette, ne laissant que quelques maigres pages pour clôturer, à la va-vite, des lignes narratives qui avaient pourtant été parfois (trop) longuement décrites au cœur du récit, cette dernière impression jetant sur l’ensemble du roman un frustrant sentiment d’inachèvement. Des personnages importants du début du roman disparaissent subitement de la narration pour ne réapparaître soudainement que pour faire une brève apparition comme si l’auteure s’était subitement souvenue de leur existence. Mon sentiment est que l’auteure a très assidûment voulu rendre le portrait d’une famille, d’une époque, d’une caste et de la guerre et que, malheureusement, elle s’est un peu perdue en chemin…comme dit l’adage : qui trop embrasse, mal étreint. Et je dois avouer que je reste très dubitative quant au choix du titre (et de la couverture) Voilà, ceci-dit, j’ai passé un bon moment de lecture. J’ai une affection particulière pour les histoires qui se passent dans les grandes demeures anglaises, surtout durant la Belle-Epoque. J’ai trouvé la plume fine et juste descriptive comme il fallait tant dans les relations entre les personnages que dans la transcription des horreurs et du quotidien de la guerre, aussi bien au front que dans l’ « arrière ». J’ai aussi beaucoup aimé la part belle donnée à l’histoire de l’aviation et de ses pilotes. Autre chose qui m’a beaucoup plu, c’est la présence du cousin allemand, Friedrich, qui donne une dimension très intéressante aux relations familiales internationales de part et d’autre de la ligne de front. Je regrette seulement que cette fracture n’ait pas été plus exploitée. Bref, un roman qui a des qualités et des défauts…mais dont je doute qu’elle me marque sur le long terme.J’aime beaucoup les sagas familiales mais j’admets être assez exigeante. Pour qu’elle me satisfasse il faut quelques conditions : -Elles doivent se dérouler dans un contexte historique précis et bien documenté. -Les personnages doivent être attachants ; biens rendus et humains, avec leurs défauts, et, surtout, bien en phase avec la période décrite et pas parfaitement anachroniques ou parés de toutes les qualités. -Si possible (mais ce n’est pas rédhibitoire) l’histoire doit éviter les lieux communs et réserver quelques surprises. -L’auteur doit savoir où il va et ne pas nous lancer dans des histoires secondaires qui n’aboutissent pas. La question est : Est-ce que Le dernier été à Mayfair, saga familiale suivant la famille de Lord Rothenfeld durant les années 1910-1918, répond à ces attentes ? Et bien oui et non. Oui, les personnages sont attachants, humains et bien rendus. Non, l’histoire n’évite pas les lieux communs (je me demande si toute la noblesse anglaise n’était pas à un mariage le jour où la guerre a été déclarée…) Non, il n’y a pas vraiment de surprise (je pense qu’à une personne près j’aurais pu donner les noms des protagonistes qui ne reviendraient pas de la guerre) Oui, le contexte historique est bien rendu, bien documenté et intéressant. Et non, malheureusement, l’auteure n’a...
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  • valerie1411 01/12/2017
    Ce livre a été pour moi un petit coup de cœur ! Une petite perle. Je ne m’attendais pas a autant aimer cette fresque familiale. On suit l’histoire de la famille Rotherfield, de 4 frères et sœurs : Julian, Edward, Evie et Vickie. C’est une famille anglaise, fière de ses origines nobles. On suit cette famille entre les années 1911 et 1918, une période assez mouvementé entre tradition, modernité, et les horreurs de la guerre qui se profile. Déjà entre les membres de la famille Rotherfield on sent cette distorsion entre tradition et besoin de modernité. Julian le frère ainé, et héritier malgré lui suite à la mort du frère ainé quelques années plus tôt, est assez stricte au niveau des conventions sociales. Il est oppressé par les responsabilités qui incombent à son statut d’héritier, notamment celui de maintenir la bonne réputation des membres de sa famille. Mais contrairement aux apparences il n’hésite pas à aider ses frères et sœurs quand ils sont dans le besoin. Edward, le frère cadet, est un aviateur qui dilapide l’argent de la famille dans les jeux et la boisson. Il ne pense qu’à s’amuser et à faire des compétitions d’aviateurs. C’est un personnage assez insouciant et ils ne pensent pas aux conséquences de ses actes. Evie espère une évolution dans la place des femmes dans la société et rejoint le mouvement des suffragettes anglais, qui milite pour le droit de vote des femmes, et l’égalité entre les hommes et les femmes. Quand à Vickie, la plus jeune de la famille, elle ne rêve que de se marier et de fonder une famille dans les traditions anglaises. L’approche de la guerre va radicalement changer la vie de ses personnages. La Grande guerre va apporter son lot de douleur. Les hommes vont partir combattre au front et les femmes vont s’engager également en tant qu’infirmières, qu’ambulancière, ou vont travailler à l’effort de guerre dans les industries d’armements. On assiste à un bouleversement des conventions sociales, les classes sociales sont quasi inexistantes puisque le seul but est de survivre et de profiter du moment présent (personne ne sait combien de temps il leur reste à vivre). On découvre la manière dont chacun évolue et comment la guerre va les affecter (au niveau de leur caractère et au niveau psychologique). La première partie de l’histoire est consacrée à la présentation des personnages et explique le contexte dans lequel ils vivent, et les raisons du déclenchement de la guerre. Il y a ensuite la dispersion des différents membres de la famille selon les exigences de la guerre. Ils vont croiser la route de plusieurs personnages secondaires qui vont tous jouer un rôle dans leur vie et dans ses moments douloureux. Tous les personnages sont attachants parce qu’ils ont l’air d’être réels. Leurs questionnements, leurs réactions… tout pourrait être vrai. On se reconnaît facilement dans chacun d’eux, et en même temps, on se demande tout le long du roman comment on aurait réagit à leur place. L’écriture de Thérésa Révay est très belle et fluide. Les événements sont très bien décrits, on voit bien les horreurs de la guerre et les espoirs de chacun dans leur volonté de survivre. L’écriture est juste, on ne tombe pas dans le dramatique ou le larmoyant. On sent également que l’auteure s’est très bien documentée sur les différents événements évoqués. On apprend énormément de chose, autant du côté français, que du côté Anglais ou Américain. C’est très très intéressant. J’ai plusieurs fois eu les larmes aux yeux tellement les choses décrites étaient dures. Thérésa Révay ne reste pas uniquement dans les grandes lignes de cette Grande Guerre, on a vraiment des détails sur le point de vue des soldats, l’horreur de la bataille de la Sommes, les mutineries qu’il y a pu avoir après l’incompréhension des soldats qui ne comprenaient pas qu’ils soient envoyer au massacre alors que les politicien ne faisait rien pour trouver un accord de paix avec les Allemands. On voit aussi que certains profitait de la guerre pour s’enrichir sur le dos des soldats morts au combat. On en apprend aussi beaucoup sur le rôle des femmes durant cette période. L’effort et le courage qu’elles ont du fournir pour maintenir le pays a flot, autant en s’occupant des blessés, mais aussi en travaillant dans les entreprises et les industries à la place des hommes tombés au front.Ce livre a été pour moi un petit coup de cœur ! Une petite perle. Je ne m’attendais pas a autant aimer cette fresque familiale. On suit l’histoire de la famille Rotherfield, de 4 frères et sœurs : Julian, Edward, Evie et Vickie. C’est une famille anglaise, fière de ses origines nobles. On suit cette famille entre les années 1911 et 1918, une période assez mouvementé entre tradition, modernité, et les horreurs de la guerre qui se profile. Déjà entre les membres de la famille Rotherfield on sent cette distorsion entre tradition et besoin de modernité. Julian le frère ainé, et héritier malgré lui suite à la mort du frère ainé quelques années plus tôt, est assez stricte au niveau des conventions sociales. Il est oppressé par les responsabilités qui incombent à son statut d’héritier, notamment celui de maintenir la bonne réputation des membres de sa famille. Mais contrairement aux apparences il n’hésite pas à aider ses frères et sœurs quand ils sont dans le besoin. Edward, le frère cadet, est un aviateur qui dilapide l’argent de la famille dans les jeux et la boisson. Il ne pense qu’à s’amuser et à faire des compétitions d’aviateurs. C’est un personnage assez insouciant et ils...
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  • Anais16 26/09/2015
    Une fresque familiale et historique boulversante! J'ai adoré " les admirables", ce qu'ils sont devenus au fil des ans, et la manière dont ils ont évolués. Je n'ai jamais voulu lire sur les guerres, je trouve que la réalité est parfois bien triste pour se replonger dans ses histoires. Mais ca m'a permis de comprendre, cette génération perdue des années 20, cette désillusion en la vie, et comme quoi celle-ci ne serait plus jamais pareille. Théréza Revay dépeint une fresque d'une authenticité troublante, j'ai partagé la joie, la peine et la souffrance des personnages, les larmes étaient bien entendu de la partie! Roman Magnifique, à lire sans hésitation!
  • PLUMAGILE 30/10/2014
    Theresa Révay nous brosse ici une admirable saga, tableau de la fin d'une époque pour l'aristocratie anglaise : grèves ouvrières pour de meilleures conditions de travail, montée du féminisme avec les suffragettes et leur lutte pour le droit de vote, fin de règne des grandes maisons (qui n'a pas été sans m'évoquer Downtown Abbey) et ascension des nouveaux riches. Les débuts de l'aviation et le sujet des prêtres-soldats m'ont vraiment intéressée. L'entrée en guerre en 1914 va exacerber tous ces phénomènes et obliger hommes et femmes à se révéler. Les personnages sont magnifiques de justesse, poignants, l'époque et les cataclysmes qu'elle a engendrés extrêmement bien rendus parce que bien documentés, le tout dans une langue soignée et alerte que l'on a plaisir à suivre. Ce roman est pour moi un coup de coeur et je vous le recommande vivement !
  • ingridfasquelle 24/05/2014
    Theresa Révay est née à Paris. Après des études de lettres, elle s'oriente vers la traduction de romans anglo-saxons et allemands. Sa prédilection pour l'Histoire la conduit à s'intéresser aux déchirements de familles européennes confrontées aux épreuves d'un XXème siècle tumultueux. La documentation rigoureuse et le souffle romanesque de ses romans lui permettent de s'imposer aujourd'hui comme l'une des romancières majeures de grandes fresques historiques, et d'être publiée dans de nombreux pays. Que dire de Dernier été à Mayfair si ce n'est que Theresa Révay connaît l'Histoire du XXème siècle sur le bout des doigts ? Sa saga fleuve, prenante par son sujet, brille de mille feux et surprend par l'élégance de son écriture. Sa langue d'une extraordinaire fluidité irrigue une histoire si romanesque que l'on ne s'étonnerait pas de la voir un jour adaptée au cinéma ! Abordant avec panache tous les grands sujets politiques et sociaux qui ont fait l'Histoire de l'Europe entre 1911 et 1918, elle entraîne le lecteur dans une fresque tumultueuse, au souffle romanesque de fin du monde. Depuis les balbutiements de l'aviation à la conquête du ciel, de la naissance du mouvement des suffragettes au droit de vote des femmes, des salles de bals édouardiennes aux champs de bataille de la Somme, Theresa Révay retrace le déclin inexorable de l'aristocratie anglaise et nous fait sentir ce que fut cette période charnière du début du XXème siècle, qui s'achève en 1918. Entre espoir, honneur et sacrifice, ses personnages subiront de plein fouet les mutations d'une société moderne et affronteront le cataclysme d'une guerre qui sera aussi leur chant du cygne... Un roman exceptionnel, vibrant d'un rare souffle épique, à conseiller à tous les amoureux de grandes fresques historiques et familiales. Theresa Révay est née à Paris. Après des études de lettres, elle s'oriente vers la traduction de romans anglo-saxons et allemands. Sa prédilection pour l'Histoire la conduit à s'intéresser aux déchirements de familles européennes confrontées aux épreuves d'un XXème siècle tumultueux. La documentation rigoureuse et le souffle romanesque de ses romans lui permettent de s'imposer aujourd'hui comme l'une des romancières majeures de grandes fresques historiques, et d'être publiée dans de nombreux pays. Que dire de Dernier été à Mayfair si ce n'est que Theresa Révay connaît l'Histoire du XXème siècle sur le bout des doigts ? Sa saga fleuve, prenante par son sujet, brille de mille feux et surprend par l'élégance de son écriture. Sa langue d'une extraordinaire fluidité irrigue une histoire si romanesque que l'on ne s'étonnerait pas de la voir un jour adaptée au cinéma ! Abordant avec panache tous les grands sujets politiques et sociaux qui ont fait l'Histoire de l'Europe entre 1911 et 1918, elle entraîne le lecteur dans une fresque tumultueuse, au souffle romanesque de fin du monde. Depuis les balbutiements de l'aviation à la conquête du ciel, de la naissance du mouvement des suffragettes au droit de vote des femmes, des salles de bals édouardiennes aux...
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