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Des dieux sans pitié
Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 04/05/2017
Éditeurs :
Belfond

Des dieux sans pitié

Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 04/05/2017
Âmes sensibles, s’abstenir !
Sauvages, puissants, dérangeants, crus, quinze textes portés par l’écriture rageuse de l’enfant terrible des lettres australiennes, pour continuer à nous interroger sur une société multiculturelle et décadente où couvent haine, racisme et frustration  et où nous avançons, tels des dieux sans pitié.
 
Serait-ce ça, la vie ? Des amitiés d’antan qui se brisent et laissent place à la vie d’adulte, aux contacts sporadiques et lointains ; l’être aimé qui apparaît soudain sous... Serait-ce ça, la vie ? Des amitiés d’antan qui se brisent et laissent place à la vie d’adulte, aux contacts sporadiques et lointains ; l’être aimé qui apparaît soudain sous un tout autre jour, la colère laissant place à l’amertume, puis aux remords et à la peur d’être seul.

Ce serait...
Serait-ce ça, la vie ? Des amitiés d’antan qui se brisent et laissent place à la vie d’adulte, aux contacts sporadiques et lointains ; l’être aimé qui apparaît soudain sous un tout autre jour, la colère laissant place à l’amertume, puis aux remords et à la peur d’être seul.

Ce serait ça, la vie. Des gens qui s’éloignent et qui s’aiment malgré tout, comme cette mère, troublée de voir son enfant devenir un homme ; comme ce fils qui lave le corps de son père, malade d’Alzheimer…

C’est ça, la vie, des étincelles d’humanité dans la noirceur et la violence.


 
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EAN : 9782714475114
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714475114
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Titania 18/10/2017
    Il y a dans l'écriture de Christos Tsiolkas, quelque chose de terriblement passionné, violent et douloureux assez fascinant, même lorsque c'est insoutenable. Dans ce recueil de nouvelles, il s'engage totalement dans l'expression de la difficulté de vivre, de l'absence d'innocence et dans la dénonciation des discriminations générées par le modèle multiculturel australien. C'est dur râpeux, physique et absolument désespéré . Vivre, selon lui, ce serait presque uniquement une question biologique faite d'odeurs et de fluides corporels. Rares sont les auteurs qui s'emparent d'évocations triviales récurrentes et obsédantes, comme la sueur, l'urine ou le sperme, pour décrire des relations chancelantes, la déchéance de la maladie, la violence du viol, les malentendus ordinaires du quotidien. La première nouvelle nous emmène en terrain connu, presque celui de « la gifle », une soirée entre amis qui à la faveur d'un jeu cruel dérape en un règlement de compte impitoyable, signant la fin de l'hypocrisie sociale savamment mise en scène. Elle donne le ton du recueil. On sait qu'on part explorer les bas fonds de l'âme humaine en bonne compagnie. Et puis, il y a cette sorte de « balade des pendus » épouvantable d'horreur qui décrit tel un texte de rap, une prose anaphorique, l'univers sordide et barbare de la prison. Je me suis interrogée sur cette forme d'esthétisation de la violence, de l'humiliation, son sens, son message …il ne laisse pas indifférent. En tout, 15 nouvelles, 15 univers différents, certains plus sombres que les autres, des humains toujours coincés dans des situations sans issues. De temps en temps une petite lueur fugace, un geste, un soupçon d'humour décalé. Il est bien planqué l'optimisme. Ce n'est pas une lecture reposante, l'auteur nous bouscule, nous révolte, nous interpelle. C'est tout simplement de l'acide sulfurique sur les plaies de notre monde, l'apocalypse de l'humanité, un appel désespéré . Christos Tsiolkas, un auteur dérangeant, essentiel dans la littérature contemporaine. Il y a dans l'écriture de Christos Tsiolkas, quelque chose de terriblement passionné, violent et douloureux assez fascinant, même lorsque c'est insoutenable. Dans ce recueil de nouvelles, il s'engage totalement dans l'expression de la difficulté de vivre, de l'absence d'innocence et dans la dénonciation des discriminations générées par le modèle multiculturel australien. C'est dur râpeux, physique et absolument désespéré . Vivre, selon lui, ce serait presque uniquement une question biologique faite d'odeurs et de fluides corporels. Rares sont les auteurs qui s'emparent d'évocations triviales récurrentes et obsédantes, comme la sueur, l'urine ou le sperme, pour décrire des relations chancelantes, la déchéance de la maladie, la violence du viol, les malentendus ordinaires du quotidien. La première nouvelle nous emmène en terrain connu, presque celui de « la gifle », une soirée entre amis qui à la faveur d'un jeu cruel dérape en un règlement de compte impitoyable, signant la fin de l'hypocrisie sociale savamment mise en scène. Elle donne le ton du recueil. On sait qu'on part explorer les bas fonds de l'âme humaine en bonne compagnie. Et puis, il y a cette sorte de « balade des pendus » épouvantable d'horreur qui décrit tel un texte de rap, une prose anaphorique,...
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  • traversay 30/05/2017
    Découvert en France avec une première traduction (La gifle), qui n'était d'ailleurs pas son premier livre, l'australien aux origines grecques Christos Tsiolkas frappait très fort avec cette satire iconoclaste d'une société australienne loin d'être aussi lisse et tolérante qu'il y paraissait. Depuis lors, ses romans successifs ont un peu déçu. On était curieux de le voir aborder le genre de la nouvelle avec Des dieux sans pitié annoncé par son éditeur comme interdit aux âmes sensibles (à raison d'ailleurs). D'une manière générale, les 15 récits qui composent le récit sont extrêmement bien construits avec des thèmes forts : la violence, la drogue, le sexe, le racisme, l'homophobie. Ses personnages sont australiens mais évoluent parfois à l'étranger et il en résulte un portrait collectif et une peinture sociale assez terribles et sans concession aucune. La première nouvelle, qui donne son titre au livre, est de loin la meilleure. Un jeu de société entre amis qui tourne au vinaigre en révélant la personnalité monstrueuse de l'un de ses participants. La cruauté et la crudité sont deux constantes des histoires de Tsiolkas qui semble à un moment dire au lecteur : "regarde jusqu'où je peux aller et attends, je peux faire encore plus fort." Les trois derniers récits de Des dieux sans pitié sont vraiment déplaisants, presque nauséeux. Tsiolkas est infiniment doué, son attirance pour la perversion et l'outrage dépassent malgré tout parfois la ligne jaune.Découvert en France avec une première traduction (La gifle), qui n'était d'ailleurs pas son premier livre, l'australien aux origines grecques Christos Tsiolkas frappait très fort avec cette satire iconoclaste d'une société australienne loin d'être aussi lisse et tolérante qu'il y paraissait. Depuis lors, ses romans successifs ont un peu déçu. On était curieux de le voir aborder le genre de la nouvelle avec Des dieux sans pitié annoncé par son éditeur comme interdit aux âmes sensibles (à raison d'ailleurs). D'une manière générale, les 15 récits qui composent le récit sont extrêmement bien construits avec des thèmes forts : la violence, la drogue, le sexe, le racisme, l'homophobie. Ses personnages sont australiens mais évoluent parfois à l'étranger et il en résulte un portrait collectif et une peinture sociale assez terribles et sans concession aucune. La première nouvelle, qui donne son titre au livre, est de loin la meilleure. Un jeu de société entre amis qui tourne au vinaigre en révélant la personnalité monstrueuse de l'un de ses participants. La cruauté et la crudité sont deux constantes des histoires de Tsiolkas qui semble à un moment dire au lecteur : "regarde jusqu'où je peux aller et attends, je peux faire encore plus...
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  • cathulu 22/05/2017
    Qu'elles se déroulent en Australie ou à l'étranger, ces nouvelles mettent toujours en scène des Australiens, jeunes ou moins jeunes, sans illusions. Peut être parce qu'ils ont intégré ce que se demande avec violence un personnage: "Pourquoi les gens nous déçoivent-ils toujours un jour ou l'autre ? " Racisme, homosexualité, violence sont au programme de ces textes passant au crible la société australienne. Dès la première nouvelle, le ton est donné: sortez de votre zone de confort, accueillez à bras ouverts (ou non) le malaise distillé plus ou moins sourdement par ces textes. J'avouerai que j'ai nettement préféré les textes où Christos Tsolkias, avec une grande économie de moyens, aborde des thèmes intimistes mais forts, en particulier les deux nouvelles mettant en scène des rapports mère fils, à ceux plus frontaux où la violence se donne libre cours. "Pornographie 2" est ainsi à la limite du supportable, tout comme le récit enchâssé dans le premier texte d'ailleurs. Des textes comme des alcools forts, dont il m'a fallu espacer un peu la lecture.
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