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Des types comme nous
Date de parution : 25/04/2019
Éditeurs :
12-21

Des types comme nous

Date de parution : 25/04/2019
Dusan Savicevic est agent de sécurité. C’est un Cannois discret, sportif et discipliné. Il s’est vu proposer cette année une mission spéciale pour toute la durée du festival : assurer la... Dusan Savicevic est agent de sécurité. C’est un Cannois discret, sportif et discipliné. Il s’est vu proposer cette année une mission spéciale pour toute la durée du festival : assurer la protection de l’équipe d’un film en compétition avec pour actrice principale Kristen Warwick, l’étoile montante du cinéma américain.
Pour un taiseux...
Dusan Savicevic est agent de sécurité. C’est un Cannois discret, sportif et discipliné. Il s’est vu proposer cette année une mission spéciale pour toute la durée du festival : assurer la protection de l’équipe d’un film en compétition avec pour actrice principale Kristen Warwick, l’étoile montante du cinéma américain.
Pour un taiseux vivant en marge des paillettes, c’est tout autant une aubaine qu’une source d’angoisse. Mais il va faire le job. Et la fiche de poste est claire : Trouver quelqu’un de suffisamment intelligent pour se poser des questions, et d’assez con pour ne pas pouvoir y répondre.
La fiche de poste, Dusan ne la connaît pas.
C’est aussi ça, Cannes.
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EAN : 9782823863710
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823863710
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • audeLOUISETROSSAT 23/08/2019
    J’ai beaucoup aimé la plume de #romanstrajnic 🎥. Les ingrédients pour un bon roman #feelgood et #glamour : l’envers du décor, des anecdotes, des secrets de stars, une bonne intrigue (je suis trop forte, j’avais dénoué la chose 😛), autour du festival de Cannes. À savourer en cette fin d’été. J’ai passé un excellent moment.
  • Manika 29/07/2019
    C'est l'univers de frasques et paillettes lors du festival de Cannes que nous fait découvrir Roman Strajnic dans ce roman, non sans en avoir un regard drôle et gentiment critique. Nous découvrons la vie tranquille et assez ordinaire, avant l'arrivée des festivaliers, de Dusan, agent de sécurité chez Monoprix à qui est proposé une mission pendant ce fameux festival qui va transformer l'âme de la ville. De jolis passages, poétiques sur les paysages de l'arrière pays cannois, sur les hauteurs en allant vers les belles propriétés alternent avec la folie des artistes, le travail de fourmis des assistants et les grands moments du festival. Il ne faut pas moins de 150 pages pour poser le décor avant que l'action ne commence vraiment mais le texte est tellement vivant et vrai que l'on ne s'ennuie pas pour autant. L'écriture est vive, dynamique, incisive, les chapitres sont courts et les événements s'enchainent sur un bon rythme. L'histoire en elle même n'est pas très originale mais c'est un bon moment de lecture divertissant où l'on sent que l'auteur sait de quoi il parle.
  • chevalierortega33 25/04/2019
    Agent de sécurité à Cannes, c’est une sinécure sauf par temps de Festival. La routine de Dusan, émigré Yougoslave porteur d’un secret intime qui lui pourrit la vie, va être bouleversée par un contrat un peu particulier. Il va devoir en effet assurer la protection d’une villa de star et ça ne sera pas de tout repos. Une satire bien plaisante d’un monde superficiel et avant tout guidé par la finance, avec une intrigue qui mériterait de ne pas être spoliée par le prologue trop explicite … un agréable moment de lecture, une pause salutaire sans mort suspecte ni hémoglobine, ou alors si peu ! Un court roman de 208 pages. A noter un contexte social bien abordé également où l’on découvre l’envers du décor de paillettes et de strass, de selfies et de fêtes, d’alcool …
  • croc1706 24/04/2019
    "Des types comme nous " est le premier roman de Romain Strajnic. Cet ancien distributeur de films nous entraîne sur les traces de son passé, à la découverte des coulisses du cinéma, et plus précisément des coulisses du festival de Cannes. Là on y fait la connaissance de Dusan, agent de sécurité discret, efficace, et au passé plus que mouvementé. Le voilà en charge de la star montante du cinéma américain. Mais bien sur , rien ne va se passer comme prévu. Dans un style simple, efficace mais épuré, l'auteur nous plonge dans un petit roman très sympathique. Des personnages attachants même si caricaturaux, portent ce petit récit plaisant et enlevé. Une belle surprise qui augure de belles choses pour la suite, même si l'histoire aurait pu être un peu plus creusée.
  • SZRAMOWO 23/04/2019
    Roman très court, 150 pages, qui se déroule dans le monde du cinéma à l'occasion du festival de Cannes et se lit avec délectation. Roman Strajnic est délibérément dans la satire de bon aloi, il frappe juste, avec vigueur et nous dépeint un monde merveilleux qui occulte bien des turpitudes. Nous le savions, mais de le voir décrit avec cet humour décapant, toujours à la limite du dérapage, a quelque chose de jouissif. Les personnages que l'on reconnait sont plus vrais que nature. Comme le commentateur cinéma de Canal+, Laurent Weil rebaptisé ici Roland Vieil, qui sur joue l'admiration et multiplie les « C'est ça ! Cannes ! ». Ou encore Pedro Almodovar le Président du jury « Autoritaire et fier, dans sa chemise bariolée. » Au fond Roman nous venge à la fois de notre crédulité et de notre statut de vache à lait. Pour autant, il n'est ni cynique ni angélique, il sait, et nous avec que tout cela ne changera pas d'un coup de baguette magique. L'histoire est simple, et l'objectif de l'auteur n'est pas de nous mener au travers d'une enquête au suspense insoutenable. Il est surtout de nous faire rire à bon compte. Deux producteurs à Los Angeles sont catastrophés de la qualité de leur film Days of Hell retenu dans la sélection du festival de Cannes et encensé par Thierry Frémeaux, délégué général du Festival de Cannes et président de l'association Frères Lumière. En effet, ils redoutent comme c'est souvent le cas que leur film, malgré la présence de deux acteurs de poids concentre les critiques incendiaires et serve uniquement de marchepied à celui qui aura la palme d'or. « Une connerie à 120 millions de dollars » dit le producteur. Heureusement, leur chargé de sécurité Nick Kovacs, un Serbo-Croate leur suggère un plan très simple pour ravir la vedette aux autres lauréats. Trouver un idiot utile pour servir un plan diabolique, qui reçoit aussitôt l'aval des deux producteurs. Pour des raisons évidentes, je ne dévoilerai pas ce plan. L'idiot utile, sera Dusan Savicevic, un serbe qui a fui Vukovar en 1999 et exerce le métier d'agent de sécurité pour l'agence GuardCorps dont le patron est Jean-Marc Chiaramonti, un manager aux dents longues. Il assure la surveillance du rayon parfumerie du Monoprix de Cannes. Dusan est un tendre. Il laisse partir par exemple, contre l'avis de la chef de rayon, un gamin qui a volé un crayon Dior à 26 euros pour l'offrir à sa mère, se contentant de récupérer le crayon au lieu d'exiger son paiement. Il est recruté via Chiaramonti par l'équipe de sécurité du film Days of Hell. Pour lui c'est la consécration, mais sa naïveté le rend peu opérationnel et il commet erreur sur erreur, oubliant tout ce qui en faisait un garde du corps fiable. Roman Strajnic propose une galerie de personnages truculents, Molly l'assistante de la vedette, une Canadienne née à Chicoutimi, incapable de résister aux offres d'alcool de substances illicites et de sexe qui sont légion au cours des soirées cannoises du festival. Cathy, pied-noir, la cinquantaine joyeuse, cuisinière de l'équipe, avec sa verve qui prend Dusan sous son aile, et ne s'en laisse pas conter. Enfin les agents immobiliers des stars et des familles royales saoudiennes que l'auteur nous décrit ainsi : « décolletés sur poitrines brunes séfarades » « Moustachus et femmes à niquab » La description de Cannes avant pendant et après le festival est riche en couleurs, on y voit cette association hypocrite durant deux semaines, chacun sur jouant la sympathie acteurs, agents, techniciens, la palme allant aux spectateurs en mal de vedettariat, et prêts à tout pour côtoyer la gloire ne serait-ce que quelques secondes, le temps d'un selfie, mais prêts à tout aussi pour obtenir le sésame pour une de ces soirées objet de tous leurs fantasmes. Je ne connaissais par Roman Strajnic. Avec des types comme nous, il signe un roman inspiré de son expérience personnelle dans le monde du cinéma. Il évite l'autobiographie et le pathos pour nous livrer une histoire drôle qui montre sa capacité à prendre de la distance pour réjouir le lecteur. Un sens de la formule (voir les citations) qui vaut le détour. Roman très court, 150 pages, qui se déroule dans le monde du cinéma à l'occasion du festival de Cannes et se lit avec délectation. Roman Strajnic est délibérément dans la satire de bon aloi, il frappe juste, avec vigueur et nous dépeint un monde merveilleux qui occulte bien des turpitudes. Nous le savions, mais de le voir décrit avec cet humour décapant, toujours à la limite du dérapage, a quelque chose de jouissif. Les personnages que l'on reconnait sont plus vrais que nature. Comme le commentateur cinéma de Canal+, Laurent Weil rebaptisé ici Roland Vieil, qui sur joue l'admiration et multiplie les « C'est ça ! Cannes ! ». Ou encore Pedro Almodovar le Président du jury « Autoritaire et fier, dans sa chemise bariolée. » Au fond Roman nous venge à la fois de notre crédulité et de notre statut de vache à lait. Pour autant, il n'est ni cynique ni angélique, il sait, et nous avec que tout cela ne changera pas d'un coup de baguette magique. L'histoire est simple, et l'objectif de l'auteur n'est pas de nous mener au travers d'une enquête au suspense insoutenable. Il est surtout de nous faire rire à bon compte. Deux producteurs à Los Angeles sont catastrophés...
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