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Désirer
Pierre Furlan (traduit par)
Date de parution : 07/10/2010
Éditeurs :
Belfond

Désirer

Pierre Furlan (traduit par)
Date de parution : 07/10/2010

 

Dans une colonie anglaise de Tasmanie, un peintre fait le portrait d'une petite aborigène. Elle se prénomme Mathinna, elle est la fille adoptive de Sir John Franklin et de Lady...

Dans une colonie anglaise de Tasmanie, un peintre fait le portrait d'une petite aborigène. Elle se prénomme Mathinna, elle est la fille adoptive de Sir John Franklin et de Lady Jane. Pour le gouverneur et son épouse, l'éducation de la fillette doit illustrer le triomphe de la civilisation sur l'état...

Dans une colonie anglaise de Tasmanie, un peintre fait le portrait d'une petite aborigène. Elle se prénomme Mathinna, elle est la fille adoptive de Sir John Franklin et de Lady Jane. Pour le gouverneur et son épouse, l'éducation de la fillette doit illustrer le triomphe de la civilisation sur l'état sauvage.
En quelques mois, Mathinna devient la coqueluche de la colonie, avant de connaître un destin tragique…

Des années plus tard, Londres bruit du scandale entourant la disparition de Sir Franklin, accusé de cannibalisme lors de sa dernière expédition. Désireuse de laver la mémoire de son mari, Lady Jane se tourne vers Charles Dickens, alors au sommet de sa gloire.
De cette rencontre naît une pièce de théâtre qui va prendre une singulière résonance sur l'existence du grand écrivain, en proie à une grave crise conjugale…

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EAN : 9782714450302
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714450302
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Admirablement construit, nous trimbalant, en chapitres courts et haletants, à travers le XXe siècle, de la terre de Van Diemen à Londres, ce roman historique se révèle un brûlot, mettant à nu la brutalité de la colonisation britannique, en écornant au passage la mémoire de deux héros anglais. »
Philippe Chevilley, Les Echos

« D’un raffinement extrême, bouleversante d’émotion, une méditation virtuose sur le désir de l’autre dans toutes ses formes ? compassion, curiosité, attention, convoitise, envie, attirance ? sentiments qui peuvent maladroitement être ramenés à un seul, le plus périlleux de tous : l’amour. À la fin, cette histoire, c’est surtout celle de Mathinna, silhouette gracile qui s’échappe des pages du livre, petite figure dansante à la robe rouge et aux pieds nus. »
The Los Angeles Times

« Quand elle est tenue entre des mains expertes et assurées, la fiction peut libérer le passé… Richard Flanagan est un cas exemplaire. À travers sa fiction, des individus prennent vie dont on ne connaissait que le portrait plat et conformiste, de nouveaux témoins apportent un éclairage inédit sur le passé, leur voix brisant les silences de Tasmanie. »
William Boyd, New York Times

« Désirer nous arrache à notre torpeur, nous éveille à l’histoire. Il n’est pas d’auteur plus passionné, plus libre que Flanagan. »
Sydney Morning Herald

« Désirer est un de ces romans dont on voudrait qu’il ne finisse jamais. Pour un lecteur, c’est le plus grand des compliments. »
Canberra Times

« Richard Flanagan est un magnifique auteur et Désirer est la plus magnifique addition à ses chef-d’œuvres. »
The Age

Rencontre croisée entre Richard Flanagan et Pierre Furlan
Rencontre à la librairie Le Bateau Livre à Cournon d'Auvergne (63) dans le cadre des "Grands Espaces littéraires"
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PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Anmoon 17/12/2022
    Ce roman se déroule au dix-neuvième siècle, en alternant tout le long deux lieux et deux époques distinctes, à savoir la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) alors en pleine colonisation, vivant entre aborigènes à « civiliser » et convicts (les premiers peuplements de colons sur le territoire étaient composés pour une bonne part de personnes condamnées en Angleterre), où l’histoire débute en 1839, et l’Angleterre, auprès de Charles Dickens, à partir de 1851. Nous suivons donc en parallèle les histoires de l’auteur et celle du couple Francklin et de la jeune aborigène Mathinna qu’ils adoptent pour en faire une petite anglaise bien élevée, sur les terres tasmaniennes et au-delà. Que dire à propos de ce roman si particulier ? Tout d’abord, que je l’ai trouvé à la fois très bien écrit et peu agréable à lire. Les chapitres sont assez courts, et sauter toujours d’un lieu et d’une époque à l’autre casse le rythme. Je pense qu’il aurait gagné à ce que les histoires soient développées de manière plus importante d’un côté puis de l’autre (il aurait même pu être déroulé dans l’ordre chronologique sans que son rythme se casse). Et en même temps, l’histoire de la Tasmanie, et les sentiments de supériorité blanche qui prévalaient à l’époque de manière si évidente : les Aborigènes, ce peuple autochtone, sont des sauvages, des sous-hommes, que l’on peut déporter pour qu’ils ne gênent pas l’expansion colonisatrice, et la vie de Charles Dickens, m’ont beaucoup intéressée. Les personnages sont bien développés, mais d’une manière très froide, dans tout ce qui les rend humains, et principalement dans leurs faiblesses. Par exemple, la façon dont Richard Flanagan a dépeint Charles Dickens et ses relations avec sa famille ne me l’a pas rendu agréable. De même, la vie de Mathinna, dans tout ce qu’elle a de tragique, est particulièrement bien déroulée. Et en parlant de faiblesses… on retrouve le lien avec le titre du livre… Désirer… tenir tête au désir, en ce qui concerne Charles Dickens… créer une œuvre, comme pour Jane Franklin lorsqu’elle adopte Mathinna… céder à ses désirs (ce dont Dickens dira que c’est ce qui différencie les sauvages des gens civilisés), comme le fait John Franklin… désirer dominer, être le meilleur, être admiré, être reconnu… juste pour soi, au détriment de l’autre… En résumé, une lecture tout en contrastes, dont il m’est juste possible de dire qu’elle m’aura marquée, sans pouvoir dire pour autant que je l’ai aimée. Ce roman se déroule au dix-neuvième siècle, en alternant tout le long deux lieux et deux époques distinctes, à savoir la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) alors en pleine colonisation, vivant entre aborigènes à « civiliser » et convicts (les premiers peuplements de colons sur le territoire étaient composés pour une bonne part de personnes condamnées en Angleterre), où l’histoire débute en 1839, et l’Angleterre, auprès de Charles Dickens, à partir de 1851. Nous suivons donc en parallèle les histoires de l’auteur et celle du couple Francklin et de la jeune aborigène Mathinna qu’ils adoptent pour en faire une petite anglaise bien élevée, sur les terres tasmaniennes et au-delà. Que dire à propos de ce roman si particulier ? Tout d’abord, que je l’ai trouvé à la fois très bien écrit et peu agréable à lire. Les chapitres sont assez courts, et sauter toujours d’un lieu et d’une époque à l’autre casse le rythme. Je pense qu’il aurait gagné à ce que les histoires soient développées de manière plus importante d’un côté puis de l’autre (il aurait même pu être déroulé dans l’ordre chronologique sans que son rythme se casse). Et en même temps, l’histoire de la Tasmanie, et les sentiments de supériorité...
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  • christinebeausson 21/10/2022
    L’histoire qui nous est racontée est double … D’un côté elle commence en 1839, sur la terre de Van Diemen (1) … 1839 … l’année où fut prise la première photo d’un être humain …où Abd el-Kader lança un djihad contre les français … où Charles Dickens fit paraître Oliver Twist … Elle nous parle du Protecteur et de sa façon bien personnelle de gérer la colonie sur l’île de Flinders (2). De l’autre elle commence en 1851 à Londres … 1851 … l’année où l’exposition universelle se tenait à Londres … où Herman Melville fit paraitre Moby Dick (3) … où la deuxième expédition est partie pour retrouver l’expédition Franklin (4) … Elle nous parle de lady Jane Franklin et de Charles Dickens, de leurs façons bien personnelles d’écrire une part de l’histoire. Les récits s’entrecroisent, les personnages se débattent dans leurs choix de vie et essaient de réaliser leurs désirs. Il s’agit d’une libre interprétation de ce qui a pu se passer entre ces individus, ce qu’ils ont souhaité, ce qu’ils ont réalisé dans les temps de la découverte d’un nouveau monde sans que les colonisateurs n’aient le moindre scrupule à respecter les colonisés. Une page de l’histoire de la Tasmanie nous est racontée, en tenant toujours compte du désir des protagonistes de survivre à tous les malheurs. Survivre ne voulant pas forcément dire vivre mieux ! (1) « La Terre de Van Diemen » (est le nom utilisé par la plupart des Europe pour désigner l'île de Tasmanie, jusqu'au 1er janvier 1856. (2) Située dans le détroit de Bass, l’île Flinders est la principale île de l’archipel Furneaux, au nord-est de la Tasmanie. À partir de 1830, après la guerre noire, les aborigènes de Tasmanie survivants - environ 200 individus - furent déplacés de force à Flinders Island. En 1838, seulement 80 Aborigènes avaient survécu. Bien que le gouvernement colonial britannique de Tasmanie ait conçu cette déportation dans une optique d'« effort civilisateur » et bien que les Aborigènes aient été persuadés de la nécessité de quitter la Tasmanie où ils étaient traqués par les colons, l'île n'offrait que peu de ressources naturelles suffisantes pour le maintien du niveau de vie des Aborigènes. À cet égard, certains historiens conçoivent la déportation des Aborigènes de Tasmanie vers l'île Flinders comme une forme de 'condamnation à la mort lente' et Flinders Island comme une sorte de camp de concentration à ciel ouvert. (3) Moby-Dick est un roman de l'écrivain américain Herman Melville paru en 1851, dont le titre provient du surnom donné à une grande baleine blanche au centre de l'intrigue. (4) L’expédition Franklin est une expédition maritime et polaire britannique qui avait pour but de réussir la première traversée du passage du nord-ouest et l'exploration de l’arctique. Commandée par le capitaine John Franklin, elle quitte l’Angleterre en 1845, traverse l'Atlantique, remonte la baie de Baffin, et s'engage dans le détroit de Lancaster, avant de disparaître.L’histoire qui nous est racontée est double … D’un côté elle commence en 1839, sur la terre de Van Diemen (1) … 1839 … l’année où fut prise la première photo d’un être humain …où Abd el-Kader lança un djihad contre les français … où Charles Dickens fit paraître Oliver Twist … Elle nous parle du Protecteur et de sa façon bien personnelle de gérer la colonie sur l’île de Flinders (2). De l’autre elle commence en 1851 à Londres … 1851 … l’année où l’exposition universelle se tenait à Londres … où Herman Melville fit paraitre Moby Dick (3) … où la deuxième expédition est partie pour retrouver l’expédition Franklin (4) … Elle nous parle de lady Jane Franklin et de Charles Dickens, de leurs façons bien personnelles d’écrire une part de l’histoire. Les récits s’entrecroisent, les personnages se débattent dans leurs choix de vie et essaient de réaliser leurs désirs. Il s’agit d’une libre interprétation de ce qui a pu se passer entre ces individus, ce qu’ils ont souhaité, ce qu’ils ont réalisé dans les temps de la découverte d’un nouveau monde sans que les colonisateurs n’aient le moindre scrupule à respecter les colonisés. Une page de l’histoire de la Tasmanie nous est racontée, en...
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  • hesbert3 05/06/2017
    Wanting est comme son titre l indique une histoire de désirs et de manque : d amour, de simplicité et de compréhension entre les Hommes. Deux histoires parallèles : Charles Dickens, Grand écrivain mais aussi dramaturge, qui tente, en vain de contenir ses instincts primaires, son besoin d amour. De l'autre, Mathinna, belle enfant aborigene, adoptée par deux colons. Elle ne reçoit pas l amour qu elle attend. Lady Jane et Sir John veulent transformer cette enfant, l'acculturer. Cette absence de lien, d amour conduit inévitablement à un échec, un abandon. Alors que C Dickens accepte de laisser libre cours à ses sentiments, Mathinna connaît un destin inverse. Un roman dont qui laisse un petit goût amer. Ce n est qu à la toute fin que j ai pu percevoir le lien entre ces 2 destins. Et malgré une belle poésie, beaucoup d humanité j ai trouvé le tout laborieux.
  • gerardmuller 19/02/2016
    Désirer/Richard Flanagan On est en 1839 : première photo d’un être humain, djihad d’Abd el Kader contre les Français, et publication de Oliver Twist de Charles Dickens. En Tasmanie, colonie anglaise appelée à l’époque Terre de van Diemen, John et Jane Franklin adopte une petite aborigène, Mathinna, uen fillette charmante et discrète. Éducation à l’anglaise, bonne manières, la petite subit la métamorphose de l’ « état sauvage » vers la « civilisation ». John est le gouverneur de la colonie et a tous les pouvoirs. Pendant ce temps, les colons pour la plupart des convicts, traquaient les aborigènes et les abattaient à coup de fusil avec autant de joie et aussi peu d’hésitation qu’ils chassaient le kangourou. Quel destin attend Mathinna ? Pourra –t-elle accepter la mutation ? Plus tard vers 1854 on apprend la disparition de John Franklin parti en exploration dans l’Arctique. A-t-il vraiment mangé de la chair humaine au cours de l’expédition ? Jane se tourne vers Charles Dickens, fantasque séducteur au sommet de sa gloire pour rétablir la vérité dans une pièce de théâtre qui va connaître un franc succès. Il s’agit là d’un roman basé sur des faits avérés. La colonisation anglaise dans cette île du bout du monde à partir de 1803 fit des ravages au sein de la population qui au fil des décennies a disparu. Une extermination systématique fut entreprise de 1826 à 1834. Les survivants furent déportés dès 1834 vers l’île de Flinders située entre la Tasmanie et l’Australie : « Robinson expliqua que dans cette guerre où les Aborigènes ne pouvaient plus gagner, il offrait la dernière solution réaliste possible : le sanctuaire sur les îles du détroit de Bass en échange de leur pays. Là on leur fournirait de la npourriture et toutes les bonnes choses du monde des Blancs : des vêtements, un toit, du thé, de la farine et Dieu. » Les Aborigènes étaient là depuis 35 000 ans ! À l’arrivée des Anglais, ils étaient environ 10 000. En 1883, ils n’étaient plus que 300 ! La dernière Aborigène non métissée est morte en 1905. Roman mais pas seulement : c’est aussi une fresque sociale de la vie à Londres au temps de Dickens et de la vie à la colonie. Richard Flanagan est un écrivain australien : dans ce livre il a voulu mettre en scène une réflexion sur le désir. Il faut avouer que l’on parfois un peu de mal à passer d’une époque et donc d’une histoire à une autre, avec pour seul lien la vie des Franklin. Le fil conducteur reste très ténu et l’illustration de la phrase : « Nous avons tous des désirs, mais seuls les sauvages acceptent de les assouvir » ne m’a pas convaincu. Désirer/Richard Flanagan On est en 1839 : première photo d’un être humain, djihad d’Abd el Kader contre les Français, et publication de Oliver Twist de Charles Dickens. En Tasmanie, colonie anglaise appelée à l’époque Terre de van Diemen, John et Jane Franklin adopte une petite aborigène, Mathinna, uen fillette charmante et discrète. Éducation à l’anglaise, bonne manières, la petite subit la métamorphose de l’ « état sauvage » vers la « civilisation ». John est le gouverneur de la colonie et a tous les pouvoirs. Pendant ce temps, les colons pour la plupart des convicts, traquaient les aborigènes et les abattaient à coup de fusil avec autant de joie et aussi peu d’hésitation qu’ils chassaient le kangourou. Quel destin attend Mathinna ? Pourra –t-elle accepter la mutation ? Plus tard vers 1854 on apprend la disparition de John Franklin parti en exploration dans l’Arctique. A-t-il vraiment mangé de la chair humaine au cours de l’expédition ? Jane se tourne vers Charles Dickens, fantasque séducteur au sommet de sa gloire pour rétablir la vérité dans une pièce de théâtre qui va connaître un franc succès. Il s’agit là d’un roman basé sur des faits avérés. La colonisation anglaise dans cette île...
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  • traversay 29/08/2012
    Deux histoires composent Désirer et le lien entre les deux est plutôt vague. D'un côté, la Terre de Van Diemen (Tasmanie), aux alentours de 1830, de l'autre, Londres, une vingtaine d'années plus tard. Dans la première, c'est la colonisation anglaise et le quasi génocide des aborigènes qui intéresse l'auteur, Richard Flanagan ; de la seconde, Dickens est le personnage principal, en plein triomphe, et qui va trouver une nouvelle jeunesse en se produisant sur scène et en séduisant une actrice. Flanagan passe d'un récit à l'autre sans transition à de nombreuses reprises, procédé assez fréquent dans la littérature d'aujourd'hui, mais qui ici est assez perturbant car paraissant gratuit. Au fond, c'est à une critique sans concession du colonialisme et surtout à ce sentiment si "naturel" au XIXe siècle de la supériorité de la race blanche sur les autres que se livre Flanagan. Seulement, il le fait avec ironie en écrivant une sorte de pastiche de roman victorien, assez inégal dans son intérêt. L'écrivain australien nie avoir voulu livrer un roman historique. C'est pourtant là l'aspect le plus passionnant du livre, cette fiction qui se tisse à partir d'évènements avérés : les expéditions arctiques de John Franklin, une partie méconnue de la vie de Dickens et ses motifs d'inspiration, le portrait d'une jeune aborigène que l'on veut éduquer comme une anglaise. Ce roman qui raconte le racisme, l'humiliation et la violence envers les "races inférieures" comme allant de soi, dans la société britannique du XIXe siècle, reste à distance du lecteur. Dommage, on aurait aimé aimer davantage. Deux histoires composent Désirer et le lien entre les deux est plutôt vague. D'un côté, la Terre de Van Diemen (Tasmanie), aux alentours de 1830, de l'autre, Londres, une vingtaine d'années plus tard. Dans la première, c'est la colonisation anglaise et le quasi génocide des aborigènes qui intéresse l'auteur, Richard Flanagan ; de la seconde, Dickens est le personnage principal, en plein triomphe, et qui va trouver une nouvelle jeunesse en se produisant sur scène et en séduisant une actrice. Flanagan passe d'un récit à l'autre sans transition à de nombreuses reprises, procédé assez fréquent dans la littérature d'aujourd'hui, mais qui ici est assez perturbant car paraissant gratuit. Au fond, c'est à une critique sans concession du colonialisme et surtout à ce sentiment si "naturel" au XIXe siècle de la supériorité de la race blanche sur les autres que se livre Flanagan. Seulement, il le fait avec ironie en écrivant une sorte de pastiche de roman victorien, assez inégal dans son intérêt. L'écrivain australien nie avoir voulu livrer un roman historique. C'est pourtant là l'aspect le plus passionnant du livre, cette fiction qui se tisse à partir d'évènements avérés : les expéditions arctiques de John Franklin, une partie méconnue de la...
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