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Dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années folles
Alain Bouldouyre (dessins de)
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Plon

Dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années folles

Alain Bouldouyre (dessins de)
Date de parution : 18/08/2022
La plongée amoureuse de Benoit Duteurtre au coeur de la Belle Epoque et des Années folles : un âge d’or pour les artistes et les inventeurs en tous genres, avec la France comme théâtre emblématique de ce temps où Paris fut le cœur battant du monde artistique.
« Ma passion pour le début du XXe siècle s’est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et... « Ma passion pour le début du XXe siècle s’est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et Maurice Leblanc, puis Apollinaire et les surréalistes...
       C’est donc tout naturellement que je me suis plongé dans ce dictionnaire où...
« Ma passion pour le début du XXe siècle s’est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et Maurice Leblanc, puis Apollinaire et les surréalistes...
       C’est donc tout naturellement que je me suis plongé dans ce dictionnaire où j’ai voulu souligner la continuité entre Belle Époque et Années folles, telles deux « mi-temps » séparées par le gouffre terrible de la grande guerre. Malgré tout ce qui les oppose, les années 1920 seront, par maints aspects, l’accomplissement de cet esprit moderne qui germait en 1900. On y retrouve souvent les mêmes protagonistes à deux âges de leur vie, tels Guitry, Colette, Ravel, Stravinski, Picasso…
       Face à un sujet immense, j’ai privilégié la France comme théâtre emblématique de ce temps où Paris fut le cœur battant du monde artistique. Sans négliger pour autant les riches échanges qui se développèrent avec New York, Vienne, Londres, où se produisaient des évolutions comparables, j’ai tenu à remettre à l’honneur une certaine légèreté française. Enfin, même si la civilisation toute entière est présente avec ses hommes politiques, ses scientifiques, ses expositions universelles ou ses villégiatures, ce sont d’abord les arts qui figurent au cœur de ce panorama : poésie, théâtre, peinture, une place privilégiée revenant par goût personnel à la musique.
       Portraits, bons mots, petite et grande histoire se mêlent dans ces pages consacrées à des personnages, mais aussi à des lieux comme le Moulin Rouge et le Chat Noir, à des genres oubliés comme le café-concert, sans oublier les décors des brasseries, gares et jardins publics… Tout ce qui fait que la Belle Époque et les Années Folles sont toujours parmi nous et continuent à faire rêver aux quatre coins du monde. »
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EAN : 9782259311328
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259311328
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Felina 23/04/2023
    En amatrice de la Belle Époque et des Années folles, c'est avec plaisir que j'ai découvert cet essai. Les Editions Plon proposent des dictionnaires amoureux sur une quantité de sujets comme « Le dictionnaire amoureux de Paris », « Le dictionnaire amoureux du polar », « Le dictionnaire amoureux du Japon », « Le dictionnaire amoureux des îles », « Le dictionnaire amoureux de l'inutile », « Le dictionnaire amoureux du jazz », etc. Au fil de cet énorme ouvrage de plus de 600 pages, le lecteur va découvrir ou redécouvrir l'atmosphère de ces deux époques inoubliables. Paris était alors le centre du monde culturel. Et c'est avec légèreté et intelligence qu'au gré des mots-clés, Benoît Dutertre dévide sa connaissance de ces périodes historiques marquantes. Ainsi, il y parle en vrac de Guillaume Apollinaire, de l'Art nouveau, de Joséphine Baker, la bohème, les brasseries et les cafés, de Coco Chanel et de Maurice Chevalier, de l'affaire Dreyfus, des inventeurs, de Laurel et Hardy, de chez Maxim's, de Mistinguette et de la mysoginie, la moustache (oui, oui !), du paquebot Le Normandie, de la classe ouvrière, du Paradis perdu, de proustophilie, des revues littéraires, d'Erik Satie, du téléphone et de la radio, de l'âge d'or du théâtre, des vaudevilles, de Venise et de Vichy, d'Oscar Wilde et de Stefan Zweig. Il manque juste Emile Zola, autrement tout y est. Malgré son volume, le livre est très agréable à parcourir. Parsemé de petites illustrations monochromes, il permet au lecteur de facilement retrouver ce qu'il cherche, les termes traités étant repris sur le bord extérieur de la page. Au milieu de toutes ces informations aussi bien littéraires, politiques, musicales, cinématographiques, et j'en passe, le lecteur risque de passer un bon moment à le parcourir en tous sens. En amatrice de la Belle Époque et des Années folles, c'est avec plaisir que j'ai découvert cet essai. Les Editions Plon proposent des dictionnaires amoureux sur une quantité de sujets comme « Le dictionnaire amoureux de Paris », « Le dictionnaire amoureux du polar », « Le dictionnaire amoureux du Japon », « Le dictionnaire amoureux des îles », « Le dictionnaire amoureux de l'inutile », « Le dictionnaire amoureux du jazz », etc. Au fil de cet énorme ouvrage de plus de 600 pages, le lecteur va découvrir ou redécouvrir l'atmosphère de ces deux époques inoubliables. Paris était alors le centre du monde culturel. Et c'est avec légèreté et intelligence qu'au gré des mots-clés, Benoît Dutertre dévide sa connaissance de ces périodes historiques marquantes. Ainsi, il y parle en vrac de Guillaume Apollinaire, de l'Art nouveau, de Joséphine Baker, la bohème, les brasseries et les cafés, de Coco Chanel et de Maurice Chevalier, de l'affaire Dreyfus, des inventeurs, de Laurel et Hardy, de chez Maxim's, de Mistinguette et de la mysoginie, la moustache (oui, oui !), du paquebot Le Normandie, de la classe ouvrière, du Paradis perdu, de proustophilie, des revues littéraires, d'Erik Satie, du téléphone et de la...
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  • TRIEB 11/11/2022
    Le genre de la collection du Dictionnaire amoureux implique toujours des choix, des omissions, des mises en avant délibérées, des rejets, parfois … Benoît Duteurtre, dans ce Dictionnaire amoureux des Années folles et de la Belle Époque, a fait le choix de retenir beaucoup de références, certaines célèbres, d’autres ayant bénéficié d’une notoriété moindre ou ayant disparu de la mémoire historique commune. Dans l’introduction de ce volumineux Dictionnaire, l’auteur prend le parti de considérer ces deux périodes comme une continuité. Elles ont toutes deux, nous dit l’auteur, « les mêmes racines intellectuelles ». La Belle Époque fut fertile en expérimentations, innovations et découvertes multiples. Ces dernières furent prolongées durant les Années folles dans de nombreux domaines : la peinture, dont les formes et les couleurs nées de l’impressionnisme, font place au fauvisme, au cubisme, à l’École de Paris. La révolution musicale préparée par Debussy, Ravel ou Stravinsky dans les années 10, s’impose dans les années 1920-1930 par la production de ballets et de symphonies signées Roussel, Darius Milhaud. Dans le domaine littéraire, la continuité est visible aussi pour Benoît Duteurtre. Les audaces poétiques d’un Max Jacob ou d’un Guillaume Apollinaire préparent celles de Desnos, d’Aragon, ou de Henri Michaux. Il n’y a donc pas rupture, contradiction, exclusion entre ces deux époques, elles sont les « mi-temps » d’une période marquée par l’intermède apocalyptique et cruel de la Première Guerre mondiale. Benoît Duteurtre voit une preuve probante de cet état de choses : « De cette continuité témoigne d’ailleurs, plus que tout, la présence des mêmes artistes de part et d’autre d’une guerre censée tout séparer est visible, Ravel, Stravinsky, Richard Strauss, Gide, Proust, Colette, Guitry, et tant d’autres n’auront pas éprouvé le sentiment de faire, après 1918, le contraire de ce qu’ils avaient accompli avant 1914. » En établissant une courte sélection de ces nombreuses rubriques, on peut citer Apollinaire, dont le recueil Alcools publié en 1913 le fait accéder à la célébrité. Il entraînera dans son sillage les dadaïstes du cabaret Voltaire de Zurich, Breton, Aragon. Comment ne pas mentionner Joséphine Baker, panthéonisée récemment en 2021. C’est bien sûr la danseuse vedette du Bal Nègre qui est célébrée, la combattante contre la ségrégation raciale dans son pays d’origine, les Etats-Unis, sa participation à la Seconde Guerre mondiale. La bourgeoise , en tant que classe sociale , reçoit de la part de Benoît Duteurtre, un vibrant hommage , et nous serions très tentés de lui donner raison dans son verdict final : « Je ne regarde plus ce temps pour ce qu’il avait de haïssable mais pour ce qu’il nous a légué comme art de vivre disparu :cette élégance de Paris et des boulevards, ces villégiatures dorées, cet idéal d’artifice ,de mesure et de légèreté .De ce monde j’ai moins regardé la violence pour en goûter la poésie :les richesses de la civilisation bourgeoise, les beautés de l’esprit bourgeois antibourgeois, les raffinements décadents de la bourgeoise déclinante. » D’autres entrées du Dictionnaire sont dignes d’intérêt : la place centrale de Paris dans les arts au début du XXe siècle, la révolution de l’Art nouveau, des Arts déco, le Paris de La Belle Époque dont les touristes raffolent toujours. Un merveilleux voyage dans cette période, dont nous sommes largement les héritiers. Ouvrage à recommander pour une introduction, une initiation aux arcanes de ces moments artistiques et intellectuels. Le genre de la collection du Dictionnaire amoureux implique toujours des choix, des omissions, des mises en avant délibérées, des rejets, parfois … Benoît Duteurtre, dans ce Dictionnaire amoureux des Années folles et de la Belle Époque, a fait le choix de retenir beaucoup de références, certaines célèbres, d’autres ayant bénéficié d’une notoriété moindre ou ayant disparu de la mémoire historique commune. Dans l’introduction de ce volumineux Dictionnaire, l’auteur prend le parti de considérer ces deux périodes comme une continuité. Elles ont toutes deux, nous dit l’auteur, « les mêmes racines intellectuelles ». La Belle Époque fut fertile en expérimentations, innovations et découvertes multiples. Ces dernières furent prolongées durant les Années folles dans de nombreux domaines : la peinture, dont les formes et les couleurs nées de l’impressionnisme, font place au fauvisme, au cubisme, à l’École de Paris. La révolution musicale préparée par Debussy, Ravel ou Stravinsky dans les années 10, s’impose dans les années 1920-1930 par la production de ballets et de symphonies signées Roussel, Darius Milhaud. Dans le domaine littéraire, la continuité est visible aussi pour Benoît Duteurtre. Les audaces poétiques d’un Max Jacob ou d’un Guillaume Apollinaire préparent celles de Desnos, d’Aragon, ou de Henri Michaux. Il...
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  • agatheyourbook 07/09/2022
    J'ai toujours aimé les Dictionnaires amoureux. J'en possède plusieurs, que ce soit le dictionnaire amoureux du vin, des dictionnaires, de la langue française, de l'inutile, du judaïsme ou de la Résistance, ils trônent dans ma bibliothèque, telles de petites pépites que je ne me lasse pas de feuilleter. Mais aujourd'hui je vous parle du dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années Folles qui vient tout juste de paraître! C'est une période que j'affectionne beaucoup et pour laquelle j'ai encore énormément de choses à apprendre! Dans ce dictionnaire vous trouverez des informations historiques (la Période de l'Age d'or), littéraires (Gide, Cocteau, Hemingway), musicales (Guitry, le jazz, Ellington, Satie), cinématographiques (Chaplin, ), géographiques (Enghien-les-Bain, Venise), politiques ( Clemenceau, Blum, Dreyfus) mais également sur des précision sur les différents courants de cette époque (le néoclassicisme, les fumistes) ou encore des concepts plus larges comme la condition féminine, le tennis, le vaudeville, la misogynie ou la moustache. Ce dictionnaire est une véritable mine d'or pour une période passionnante et très riche! Je suis heureuse d'avoir ce dictionnaire à portée de main et de pouvoir y découvrir des tas de choses de manière ponctuelle! Les illustrations d'Alain Bouldouyre apparaissent d'une page à l'autre, illustrant les articles sur les faits divers, Gustave Eiffel ou encore Charles Trenet et bien d'autres encore! C'est un beau livre de chevet (plus de 600 pages) indispensable pour toute personne intéressée (ou passionnée) par cette époque! J'ai toujours aimé les Dictionnaires amoureux. J'en possède plusieurs, que ce soit le dictionnaire amoureux du vin, des dictionnaires, de la langue française, de l'inutile, du judaïsme ou de la Résistance, ils trônent dans ma bibliothèque, telles de petites pépites que je ne me lasse pas de feuilleter. Mais aujourd'hui je vous parle du dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années Folles qui vient tout juste de paraître! C'est une période que j'affectionne beaucoup et pour laquelle j'ai encore énormément de choses à apprendre! Dans ce dictionnaire vous trouverez des informations historiques (la Période de l'Age d'or), littéraires (Gide, Cocteau, Hemingway), musicales (Guitry, le jazz, Ellington, Satie), cinématographiques (Chaplin, ), géographiques (Enghien-les-Bain, Venise), politiques ( Clemenceau, Blum, Dreyfus) mais également sur des précision sur les différents courants de cette époque (le néoclassicisme, les fumistes) ou encore des concepts plus larges comme la condition féminine, le tennis, le vaudeville, la misogynie ou la moustache. Ce dictionnaire est une véritable mine d'or pour une période passionnante et très riche! Je suis heureuse d'avoir ce dictionnaire à portée de main et de pouvoir y découvrir des tas de choses de manière ponctuelle! Les illustrations d'Alain Bouldouyre apparaissent d'une page à l'autre, illustrant les articles sur...
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  • Matatoune 31/08/2022
    Avec plus de six cent pages sur la Belle-Époque et les Années folles, Benoît Duteurtre propose son Dictionnaire amoureux. Bien sûr, vous connaissez sa voix : sur France Musique, il fait découvrir la Périchole et autres livrets, le samedi matin dans son émission « Étonnez-moi Benoît » ! Son ton, sa légèreté et sa grande connaissance, sont compilés dans ce dictionnaire où chaque entrée fait l’objet d’anecdotes mais aussi de liens entre tous les sujets, les arts bien sûr, mais aussi la politique et même le quotidien. Chaque définition est l’objet d’un petit voyage au pays des découvertes inédites, racontées avec un plaisir manifeste à partager son savoir. Imaginez à l’entrée de la lettre Q, Benoît Duteurtre propose Quintonine ! Bien après la seconde guerre mondiale, cet élixir était encore dans toutes les familles françaises pour essayer de contrecarrer la fatigue et l’affaiblissement. En nous rappelant le spot publicitaire qui passait sur toutes les radios, l’écrivain nous apprend que sur la musique de la « Cucaracha », musique mexicaine, ce sont les mots de Robert Desnos qui y étaient posés. Ce dernier a aussi inventé le slogan « Quand l’intestin va, tout va ! ». Puis vient des précisions sur l’invention du tonique. Puis on apprend que les concerts Lustucru ont financé les tournées de Ray Ventura et son orchestre. « Tout va très bien Madame La Marquise » sponsorisé par les pâtes ! Alors, c’est au choix. La lecture peut se faire en continu ! Pour ma part, je préfère piocher au gré de mes envies et découvrir en grignotant de-ci delà. Ainsi, à la lettre B, Joséphine Baker voisine avec Léon Blum, accompagné de son frère René. Mais la belle Sarah (Bernard) y trouve sa place pas loin du Bottin. Ailleurs, Erik Satie se retrouve auprès de Paul Signac dans le salon de la Princesse de Polignac, Singer Winnaretta de son petit nom, où on écoute une valse de Richard Strauss ! Les illustrations d’Alain Bouldouyre posent des grains d’humour sur ces bulles de savoir où plaisir rime avec fantaisie. Car la générosité de Benoît Duteurtre est à chaque page en partageant ses définitions qui se situent toutes après la guerre de 1870 jusqu’aux années trente. Arrière petit fils de René Coty, Benoît Duteurtre est né le même jour que lui. Il prouve par ce dictionnaire son émerveillement tendre pour la période de son aïeul et son érudition pour ces années. C'est savoureux, enlevé, accessible et hyper documenté ! A poser tout près pour s'y replonger souvent !Avec plus de six cent pages sur la Belle-Époque et les Années folles, Benoît Duteurtre propose son Dictionnaire amoureux. Bien sûr, vous connaissez sa voix : sur France Musique, il fait découvrir la Périchole et autres livrets, le samedi matin dans son émission « Étonnez-moi Benoît » ! Son ton, sa légèreté et sa grande connaissance, sont compilés dans ce dictionnaire où chaque entrée fait l’objet d’anecdotes mais aussi de liens entre tous les sujets, les arts bien sûr, mais aussi la politique et même le quotidien. Chaque définition est l’objet d’un petit voyage au pays des découvertes inédites, racontées avec un plaisir manifeste à partager son savoir. Imaginez à l’entrée de la lettre Q, Benoît Duteurtre propose Quintonine ! Bien après la seconde guerre mondiale, cet élixir était encore dans toutes les familles françaises pour essayer de contrecarrer la fatigue et l’affaiblissement. En nous rappelant le spot publicitaire qui passait sur toutes les radios, l’écrivain nous apprend que sur la musique de la « Cucaracha », musique mexicaine, ce sont les mots de Robert Desnos qui y étaient posés. Ce dernier a aussi inventé le slogan « Quand l’intestin va, tout va ! ». Puis vient des précisions sur l’invention du...
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