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Dieu n'est pas grand (Nouv. éd.)
Ana Nessun (traduit par)
Date de parution : 25/01/2018
Éditeurs :
Belfond

Dieu n'est pas grand (Nouv. éd.)

Ana Nessun (traduit par)
Date de parution : 25/01/2018
Dans le contexte actuel, celui des attentats, de la résurgence des fondamentalismes et des grands débats sur la laïcité, une réédition qui s’impose comme une évidence et une nécessité. Un brûlot culte par celui qui fut l’un des principaux penseurs de l’athéisme.
Avec un mélange jubilatoire d’érudition et d’humour, s’appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés et des classiques, Christopher Hitchens nous livre un pamphlet intelligent et... Avec un mélange jubilatoire d’érudition et d’humour, s’appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés et des classiques, Christopher Hitchens nous livre un pamphlet intelligent et incisif, un brûlant plaidoyer pour un nouvel humanisme des Lumières.
Que l’on soit fidèle croyant, fervent athée ou indécis, cet ouvrage...
Avec un mélange jubilatoire d’érudition et d’humour, s’appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés et des classiques, Christopher Hitchens nous livre un pamphlet intelligent et incisif, un brûlant plaidoyer pour un nouvel humanisme des Lumières.
Que l’on soit fidèle croyant, fervent athée ou indécis, cet ouvrage soulève le débat et fait souffler un vent de liberté de pensée et de parole.

 
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EAN : 9782714479273
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714479273
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Seul un Britannique, probablement, pouvait se permettre un tel crime de lèse-religion dans un pays où les chrétiens conservateurs tiennent le haut du pavé. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnirudhP 09/04/2024
    A noter : J’ai lu ce livre en anglais Pendant plusieurs ans, ce livre était dans ma liste « à lire ». J’ai toujours me suis amusé par lire les articles et écouter les discours et débats de Christopher Hitchens. J’ai suivi ses œuvres lorsqu’il était vivant et quelquefois, je le trouve difficile d’imaginer que ça fait déjà dix ans depuis sa mort ; c’est la puissance de sa rhétorique et son écriture compte tenu l’impacte qu’ils ont à ce jour. C’était une question de temps avant que je commence à lire ce livre et je vais évaluer dans ce commentaire si c’était valait la peine d’attendre. Dans ce livre, l’écrivain construit son cas contre les religions organisées (en fait, si on traduit mot par mot le titre original au Royaume-Uni, c’est Dieu n’est pas grand : le cas contre la religion). C’est une attaque directe dans le rôle de la religion à l’époque jusqu’à d’aujourd’hui dans notre société ; et selon son avis est une influence qui fait plus de mal que de bien. Le criticisme contre d’un collègue leader dans le domaine du nouvel athéisme, Professeur Richard Dawkins, est que plus de ses livres sont focalisés sur les religions abrahamiques (je rejette ce criticisme, afin de savoir pourquoi, cliquez ici pour lire mon commentaire en Pour en finir avec dieu par Richard Dawkins – en anglais à l’instant, bientôt disponible en français). Cependant, Christopher Hitchens ne peut pas être accusé par la même car il a des sections focalisées sur les religions asiatiques et natif américain – souvent avec les anecdotes personnelles intéressantes (d’Inde, d’Irak, etc.). Les arguments principaux de Hitchens sont : comment la religion est l’origine pour de nombreuses pratiques odieuses mais normalisées autour du monde, comment il n’y a pas de connexion entre la religion et la moralité, comment il n’y a pas aucune raison de suggérer que les livres qui ont écrit avant plusieurs siècles ne sont pas des inventions humaines, et même si on prend les livres tels quels – il y a très peu de moralité à en tirer à moins d’en exclure consciemment certaines parties (ce que font la plupart des personnes religieuses) et enfin, démystification de questions souvent posées aux athées (comme le pari de Pascal). L’écrivain a joué sur ses forces dans ce livre ; il était connu sa capacité de débattre (après d’avoir vu plusieurs, je peux en témoigner). Ainsi, il était efficace dans la construction de son cas contre les religions organisées. Il était aussi connu pour sa capacité d’écriture et c’était évident dans ce livre en examinant comment un sujet qui pouvait être considéré comme ennuyeux et devant parfois discuter d'événements / pratiques très inconfortables a été bien mis en avant. D’abord, j’ai eu l’impression que l’écrivain a cité plusieurs personnes et livres sans citations mais à la fin, j’ai trouvé un chapitre élaboré pour les références et dans mon édition de Kindle, ils étaient tous liés par des hyperliens et donc, si quelqu'un veut vérifier ses affirmations faites pendant le livre, c'est simple. Il y avait un bon contraste entre Dawkins et Hitchens, où le premier est un scientifique - une grande partie de ses arguments étaient centrés sur la science et le second étant un journaliste, il avait de nombreuses anecdotes de l'histoire, des nouvelles (une grande partie semble être de l'histoire maintenant, mais ce sont des questions sur lesquelles il a activement fait rapport) et aussi des références de ses nombreux voyages autour du monde. Les arguments de Hitchens sont assez puissants et en tant qu'athée moi-même, j'ai souvent utilisé des arguments inspirés de lui - mais c'était parfois le revers du livre pour moi personnellement car j'avais déjà lu beaucoup de ses essais et écouté ses discours et débats ; ainsi, beaucoup de contenus ici, me semblaient être une répétition (et pourrait être vrai pour quiconque a suivi Hitchens avant de lire ce livre). Bien sûr, quelqu’un va dire que Hitchens a mal interprété les écritures et il présente une image unilatérale - mais c'est précisément le point ; que vous ne pouvez pas être la vérité absolue et être sujet à l'interprétation en même temps. C'est sans parler des multiples contradictions au sein des religions organisées et de la façon dont leurs organisations ont souvent justifié et soutenu les pires crimes contre l'humanité. Même une seule exception fait tomber l'argument selon lequel la religion est la source de la moralité et de la connaissance, bien qu'en réalité, il existe de multiples contradictions comme expliqué l'écrivain dans ce livre. On pourrait toujours dire que mon approbation de ce livre est le résultat d'un préjugé de confirmation, mais je serais quand même assez audacieux pour risquer de supposer que les personnes à l'esprit ouvert, quelle que soit leur appartenance religieuse, apprécieront ce livre. C’est un cas bien écrit contre la religion, rédigé par l'écrivain. Bien que je ne crois pas en une vie après la mort, ce qui nous rapproche le plus d'une vie après la mort a été rendu possible par de grandes inventions humaines (écriture, impression, internet, etc.) grâce auxquelles les pensées de Hitchens résonnent encore aujourd'hui. Sur cette note, je donnerais au livre une note de 4,5 sur 5. Ainsi, l'attente en valait certainement la peine.A noter : J’ai lu ce livre en anglais Pendant plusieurs ans, ce livre était dans ma liste « à lire ». J’ai toujours me suis amusé par lire les articles et écouter les discours et débats de Christopher Hitchens. J’ai suivi ses œuvres lorsqu’il était vivant et quelquefois, je le trouve difficile d’imaginer que ça fait déjà dix ans depuis sa mort ; c’est la puissance de sa rhétorique et son écriture compte tenu l’impacte qu’ils ont à ce jour. C’était une question de temps avant que je commence à lire ce livre et je vais évaluer dans ce commentaire si c’était valait la peine d’attendre. Dans ce livre, l’écrivain construit son cas contre les religions organisées (en fait, si on traduit mot par mot le titre original au Royaume-Uni, c’est Dieu n’est pas grand : le cas contre la religion). C’est une attaque directe dans le rôle de la religion à l’époque jusqu’à d’aujourd’hui dans notre société ; et selon son avis est une influence qui fait plus de mal que de bien. Le criticisme contre d’un collègue leader dans le domaine du nouvel athéisme, Professeur Richard Dawkins, est que plus de ses livres sont focalisés sur les religions abrahamiques...
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  • Sarcopte 23/12/2023
    L'auteur enfonce certes beaucoup de portes ouvertes, j'en conviens. Mais il y a tant de gens qui s'acharnent à refermer ces portes q'ii est bon de continuer encore et toujours à fustiger l'obscurantisme, l'intolérance, le fanatisme. Ce livre m'a fait une piqûre de rappel.
  • lehibook 04/04/2023
    Ma foi puérile se trouva définitivement lézardée par le contact brutal de la main d’un prêtre de choc avec ma joue enfantine , au catéchisme ,dans ma bonne cité d’Aix .L’enfant trop questionneur est devenu un adulte athée, laïque et anticlérical (en ce sens que je lutte et lutterai contre toute emprise de la religion dans la sphère publique ). Autant dire que ce que développe Christopher Hitchens dans les 400 pages de son livre reçoit ma pleine approbation. Mais , cela dit, je trouve son ouvrage désordonné et illustrant l’adage « qui trop embrasse mal étreint » . J’en retiens surtout l’appel à la nécessité de nouvelles Lumières en nos temps où la « bête immonde » du fanatisme et de l’obscurantisme relève la tête .
  • Symphonia2 07/07/2018
    Ce livre est un concentré de raison et d’intelligence qui fait beaucoup de bien dans une époque où on parle de religion en permanence, et le plus souvent à tort et à travers. L’argumentation de Hitchens est extrêmement bien structurée et implacable. Ses attaques sont parfois très virulentes. Il peut utiliser des formules qui choquent, mais il a aussi su ajouter quelques touches d’humour grinçant et irrévérencieux. Comme par exemple dans cet extrait: « (On se rappelle ce gouverneur du Texas, à qui on demandait s’il fallait aussi enseigner la Bible en espagnol: « Si l’anglais a suffi à Jésus, ça me suffit aussi. » Heureux les pauvres en esprit…) » ou bien encore ici « Un homme qui était simplement un homme et qui dirait le genre de choses que disait Jésus ne serait pas un grand maître spirituel. Il serait soit un fou – du niveau de celui qui se prend pour un œuf poché – soit le Diable de l’Enfer. » Ou encore « Left Behind, série de torche-culs à succès dont les « auteurs » déclarés sont Tim LaHaye et Jerry B. Jenkins, mais qui, de toute évidence, ont été produits à l’aide du vieil expédient consistant à lâcher deux orangs-outangs sur un traitement de texte: » En tout cas, son argumentation démontre une profonde connaissance des religions, des livres sacrés mais aussi de leurs contradicteurs au cours de l’histoire. Il se réfère à énormément d’auteurs, penseurs et philosophes, ce qui donne une liste de références très longue mais passionnante et qui m’a donné envie de creuser davantage le sujet. Il ne s’appuie pas uniquement sur ces références mais aussi sur de nombreux exemples concrets issus de toutes les époques et religions. Certes, les exemples qu’il prend sont sans doute les plus extrêmes, mais c’est logique lorsque l’on veut démontrer la toxicité des religions, qui sont d’ailleurs traitées de la même façon qu’il s’agisse du christianisme, judaïsme ou de l’islam, c’est à dire sans concession. C’est clairement un livre pour ouvrir le débat, bousculer et faire réfléchir, que l’on soit croyant ou non-croyant. Il faut également noter que la force de persuasion d’Hitchens est énorme. Personnellement, je n’avais pas besoin d’être convaincue mais je pense que tout lecteur ne peut qu’être touché, de façon positive ou négative, par son argumentation. Ce livre est un concentré de raison et d’intelligence qui fait beaucoup de bien dans une époque où on parle de religion en permanence, et le plus souvent à tort et à travers. L’argumentation de Hitchens est extrêmement bien structurée et implacable. Ses attaques sont parfois très virulentes. Il peut utiliser des formules qui choquent, mais il a aussi su ajouter quelques touches d’humour grinçant et irrévérencieux. Comme par exemple dans cet extrait: « (On se rappelle ce gouverneur du Texas, à qui on demandait s’il fallait aussi enseigner la Bible en espagnol: « Si l’anglais a suffi à Jésus, ça me suffit aussi. » Heureux les pauvres en esprit…) » ou bien encore ici « Un homme qui était simplement un homme et qui dirait le genre de choses que disait Jésus ne serait pas un grand maître spirituel. Il serait soit un fou – du niveau de celui qui se prend pour un œuf poché – soit le Diable de l’Enfer. » Ou encore « Left Behind, série de torche-culs à succès dont les « auteurs » déclarés sont Tim LaHaye et Jerry B. Jenkins, mais qui, de toute évidence, ont été produits à l’aide du vieil expédient consistant...
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  • yeKcim 08/04/2018
    À ma demande j'ai fait un an de catéchisme, je pensais que cela consistait à faire des fouilles et des recherches biblio pour enfin savoir si Jésus et Dieu ont existé ou non. J'avais 7-8 ans, des parents agnostiques, des grands-parents très athées d'un côté, très croyants de l'autre, j'avais besoin de déterminer le vrai du faux. Comme on peut s'en douter, le catéchisme ne correspondait pas vraiment à ce que je pensais, on est con à cet âge… Si seulement j'avais eu accès à Christopher Hitchens et Richard Dawkins à l'époque ! À cet age je n'aurais rien compris mais si le propos avait pu être lisible par un enfant de 8 ans, « Dieu n'est pas grand » (comme « Pour en finir avec Dieu ») m'aurait vite permis de me sentir moins seul dans mon analyse critique. « Dieu n'est pas grand » est très loin d'être parfait, il donne l'impression d'une suite d'idées avec digressions, une grande partie de l'essai manque de fil conducteur. Je ne le trouve toutefois pas inutile, j'ai d'ailleurs recouvert beaucoup d'extraits de fluo. le chapitre 15 (La religion comme péché originel) est certainement le plus structuré et c'est certainement mon chapitre préféré, alors que le chapitre 3 (Brève digression sur le porc ou pourquoi le ciel déteste le jambon) m'a semblé tellement embrouillé que je l'ai trouvé imbitable. Pour moi, « Dieu n'est pas grand » manque juste d'un fil conducteur, ce qui en fait une suite d'arguments assez indigeste, il est peu probable qu'un non athée puisse le lire avec intérêt, il ne fait donc que prêcher les convertis. Mais en même temps, prêcher les convertis n'est pas complètement superflu, c'est un livre qui m'a fait du bien, m'a fait me sentir moins seul, un peu comme s'il me permettait l'accès à une communauté (Dawkins, Randi, Hitchens, Penn Teller,…) qui est bien moins visible que les communautés religieuses (je ne connais pas un village sans église autour de chez moi, je ne vois pas de la même façon de monument ostensiblement athée).À ma demande j'ai fait un an de catéchisme, je pensais que cela consistait à faire des fouilles et des recherches biblio pour enfin savoir si Jésus et Dieu ont existé ou non. J'avais 7-8 ans, des parents agnostiques, des grands-parents très athées d'un côté, très croyants de l'autre, j'avais besoin de déterminer le vrai du faux. Comme on peut s'en douter, le catéchisme ne correspondait pas vraiment à ce que je pensais, on est con à cet âge… Si seulement j'avais eu accès à Christopher Hitchens et Richard Dawkins à l'époque ! À cet age je n'aurais rien compris mais si le propos avait pu être lisible par un enfant de 8 ans, « Dieu n'est pas grand » (comme « Pour en finir avec Dieu ») m'aurait vite permis de me sentir moins seul dans mon analyse critique. « Dieu n'est pas grand » est très loin d'être parfait, il donne l'impression d'une suite d'idées avec digressions, une grande partie de l'essai manque de fil conducteur. Je ne le trouve toutefois pas inutile, j'ai d'ailleurs recouvert beaucoup d'extraits de fluo. le chapitre 15 (La religion comme péché originel) est certainement le plus structuré et c'est certainement mon chapitre préféré,...
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